Chapitre 17 - la famille

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John gare sa voiture devant l'immeuble

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John gare sa voiture devant l'immeuble. Je suis tellement heureuse de revoir mes parents que je n'arrête pas de sourire depuis le début du trajet, et mon chauffeur attitré n'arrête pas de se moquer de ce sourire. Peu importe, aujourd'hui, je retrouve mes parents, mon frère et mes sœurs. Mon impatience ne cesse de grandir depuis mercredi soir, lors de ma discussion nocturne avec John. Peut-être que ce week-end de retour aux sources me permettra également d'oublier ma conversation avec sa grande amie...

Je descends de la voiture, très pressée.

— Tu sais que tes parents ne vont pas s'envoler ?

— Moque-toi autant que tu veux, ça ne m'atteint pas.

— J'avais cru comprendre...

Un large sourire aux lèvres, il s'occupe de récupérer ma valise à ma place, malgré mes protestations, et m'accompagne jusqu'au vingt-deuxième étage de mon immeuble. Je tremble d'excitation dans l'ascenseur, pressé que celui-ci arrive à destination.

Lorsque les portes s'ouvrent de nouveau, je me précipite à l'entrée et sonne une demi-douzaine de fois.

— Arrête ! Je pense qu'ils ont compris.

Je jette un regard noir à John. Au même instant, la porte s'ouvre en grand sur ma mère. Je l'ai prévenu de mon arrivée, et elle en était ravie au téléphone. Elle a l'air tout aussi ravie en me voyant sur le pas de la porte.

— Oh ! Ma petite fille chérie...

Elle me sert immédiatement dans ses bras. Je lui rends son accolade avec autant d'entrain qu'elle, les larmes aux yeux. Qu'est-ce que ça fait du bien de se retrouver dans les bras de sa maman... C'est une sensation unique. Ses bras sont ma maison.

— Tu m'as tant manquée...

— Toi aussi, maman, toi aussi.

Ma mère sèche ses larmes en se reculant, un grand sourire aux lèvres. Elle me scrute en long et en large pour s'assurer que j'aille bien, avant de me libérer le passage. Je l'entends saluer John à son tour, mais je n'ai pas le temps de m'en préoccuper. Je veux d'abord retrouver mes petits monstres.

— Jane !

Jessica, la plus petite des trois monstres, et celle avec qui je partage ma chambre, court dans ma direction. Je me baisse pour la prendre dans mes bras et la serrer de toute mes forces contre moi. Je dépose tout plein de baisers humides dans son cou, qui la font rire aux éclats. Mon dieu ce que ce petit rire m'avait manqué.

— J'étais toute seule... elle soupire.

— Moi aussi... Tu m'as manquée, mon petit bouchon.

— Toi aussi !

Jessica dépose un long baiser sur ma joue, qui me donne de la joie à revendre. Ses petites nattes virevoltent au rythme de ses pas lorsqu'elle court chercher un dessin qu'elle a fait pour moi en mon absence. Jonathan, le plus grand des trois, décide de faire son entrée.

The spell of timeWhere stories live. Discover now