A DANGEROUS GAME

51 | Fouineuse

—    Ça va ? demande Lenny. On dirait que tu fais de l'hyperventilation. 

—    Euh... ça va super. 

Mon coeur bat la chamade : Katrina fréquente l'hôpital près du lycée. Donc, j'ai l'opportunité de faire sa connaissance. 

—     On y va ? poursuit ma cousine en secouant son verre pour me signifier qu'elle l'a terminé. 

Je finis si précipitamment ma boisson qu'un mal de tête provisoire me gèle le cerveau. Tandis que nous marchons jusqu'à l'arrêt de bus, ma cousine insiste : 

—     Tu es sûre que ça va ? Ton comportement est super bizarre. 

Je la rassure mais lis une pointe de scepticisme dans son regard. Les remords m'assaillent aussitôt : je ne cesse de mettre Lenny à l'écart. Mais comment lui expliquer que çes dernière temps, m'a vie tourne autour du Temptation's Game et des drames qui s'ensuivent ? 

Pour satisfaire ses besoins vitaux de potins, je déclare : 

—   J'ai quelque chose d'important à te raconter. 

—    Par rapport à quoi ? 

Je resserre les pans de mon manteau autour de ma taille et lui chuchote : 

—   J'ai retrouvé mon père. 

Les yeux ronds comme des soucoupes, ma cousine me dévisage. 

—     Quoi ?

—    Je te jure. 

Estomaquée, elle dit : 

—   Mais... tu n'as pas de père ! 

—    Ouais, c'est une petite cigogne qui m'a déposé devant la porte de ma mère. 

—    OK, OK, s'excuse-t-elle. Mais comprends mon étonnement ! Comment tu l'as trouvé , ta mère est au courant ? Comment ça s'est passé ? Où ? Raconte !

— Comment pourrais-je te raconter alors que tu me bombardes de questions ? 

Elle se tait à grand-peine et je lui expose les moindres détails de ma rencontre avec mon géniteur : quand je lui ai renversé mon café dessus, ses manières condescendante et comment maman l'a reconnu. À la fin de mon récit, les yeux de ma cousine manquent de sortir de leurs orbites. 

— C'est dingue. C'est vraiment dingue ! Comment était-il physiquement ?

— Grand, le décrivé-je. Avec les mêmes yeux que moi et des cheveux poivre et sel. Si tu l'avais vu ! On aurait dit qu'il voulait passer son chemin et ne plus jamais nous revoir. 

— Il était... méchant ? s'enquiert-elle alors que nous grimpons dans le bus. 

— Plutôt condescendant. 

La compassion se peint sur le visage de Lenny. 

— Qu'est ce que ça t'as fait ? 

— Aussi étonnant que cela puisse paraître, pas d'émotions fortes. À vrai dire, j'ai été plutôt occupée par la dispute que ça a engendré avec ma mère. 

Le bus arrive alors et nous grimpons à l'intérieur. 

— Attends, m'arrête ma cousine. Bon, je ne vis pas ici mais il ne me semble pas que c'est ce bus qui va chez toi ? 

Je lui décoche un sourire nerveux. 

— On ne va pas chez moi, mais à l'hôpital. 

* * * *

Hello les beautés ! 

Ça doit faire à peu près 2 semaines que je n'ai pas posté. La raison : je me remets beaucoup en question par rapport à l'histoire. Étant une éternelle insatisfaite, il y a plusieurs choses qui ne me plaisent pas, notamment la couverture. 

J'hésite à la supprimer pour mieux revenir. J'ignore combien de temps durerait cette « pause » mais normalement, elle ne sera pas permanente, juste éphémère. 

Carrément chaque fois que je clique sur mon profil Wattpad et que je vois ADG, c'est un poids. Je n'arrive pas à en être satisfaite. Peut-être est ce parce que lorsque j'ai commencé cette histoire, j'étais jeune ? Ne vous méprenez pas, j'aime les personnages de tout mon coeur mais là, je ne me sens pas de continuer. 

Ce n'est pas une baisse de motivation. Au contraire, je suis à fond motivée hein ! D'ailleurs, même si je la dépublie, je la terminerai et la corrigerai afin qu'elle soit parfaite ! 

Je sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que ça contribuerait à mon épanouissement sur la plateforme.

Attention, c'est seulement une idée que j'émets. Je ne dis pas que je vais supprimer l'histoire maintenant mais c'est une idée qui germe dans mon esprit. 

Love, bonne soirée.