chapter two

1.2K 45 27
                                    

Billie, Finneas et Andrew quittent la scène. Je leur tape dans la main lorsqu'ils passent devant moi, et les emmène dans la green room.

- Vous avez grave assuré, dis je avec enthousiasme.

- Ouais... répond Billie.

Elle se lève du canapé, passe à côté de moi en me bousculant et sors de la salle.

- Billie ! Crie Finn en se levant.

- Laisse, j'y vais.

Je sors de la salle et prends le même chemin qu'elle. Je tourne à gauche et vois au loin une porte se fermer. Je me mets à courir vers elle et l'ouvre.

Je vois Billie, assise par terre, sa tête dans ses mains et ses jambes rabattues.

Je m'assoie à côté d'elle.

- Ça va ? Je lance doucement

Elle marque un silence avant de parler.

- Non.. [t/p] non, sa voix se brisait.

Elle se lève.

- Je suis qu'une merde, j'arrive même pas à faire UN PUTAIN DE CONCERT, MON CORPS EST BRISÉ, elle s'énervait et frappait dans le mur en disant cette phrase.

Je me lève et vais l'enlacer.

- Dis pas ça. Tu sais très bien que c'est faux. T'as fait de ton mieux, je dirais même que t'en a fait trop, dis je en rigolant.

Elle rit aussi.

- Aller on rentre, faut tout ranger et partir pour paris.

Elle hoche la tête et s'essuie le nez avec la manche de son pull bleu royal. L'air était frais ce soir là. Elle ouvre la porte, s'enfonce dans le couloir pendant que je prenais soin de refermer la porte à clé.

On a finit de remballer toutes les affaires dans les flight-case puis les charge dans notre camion de transport. On laisse 10 minutes à Billie le temps d'aller voir ses fans, de faire des photos et de dédicacer des objets.

Une fois terminé, elle rentre dans le bus et part immédiatement s'affaler dans le canapé du salon, sans prendre la peine de se changer.

Je décide d'aller la voir. Je toque et ouvre la porte après en avoir eu l'autorisation, et lui demande :

- T'as besoin d'un truc avant de dormir ? Tu veux que je te fasse un truc à manger ou à boire ? Où tu veux d'autres vêtements peut être ? La douche est li-

- Ralentis, dit elle en rigolant, je veux bien un verre d'eau s'te plaît.

Je referme la porte, me dirige vers la cuisine, ouvre le placard et attrape un verre puis le remplis d'eau fraîche. Je retourne au salon et lui donne son verre. Je m'apprêtais à repartir lorsque j'étendis : reste. Elle avait dit ça d'une voix si douce que je ne pouvais pas refuser. Je me retourne puis m'assoie à la place qu'elle tapotait de sa main.

Elle me regarda peut-être bien trois secondes avant de se lancer :

- Merci pour.. tout à l'heure t'sais. J'sais pas trop ce qu'il m'a prit.

- T'en fais pas. Ça va ta main ? Je la regardai avec inquiétude

- Ça peut aller, me rassure t'elle, par contre ma cheville c'est pas top

- Laisse moi voir

Je me lève et m'accroupis devant elle. Elle retira sa botte et baissa sa chaussette. Toute sa cheville était bleue. J'avais jamais vu ça avant.

- C'est pas très beau à voir, grimaçai-je

Je m'emparai de la crème et commençai à lui en mettre délicatement. J'entendais des petits gémissements de douleurs sortir de sa bouche. Je relevai mes yeux vers elle, elle me fixait.

Je re baissai immédiatement ma tête toute rouge vers sa cheville puis terminai avec la crème. Je la laissai re mettre sa botte puis me re installai à côté d'elle.

Elle alluma la télé. Il était déjà 1 heure du matin, tout le monde devait déjà dormir dans le bus, sauf le chauffeur. On avait 9 heures de route à faire.

Nos épaules se frôlaient, ce qui me donnait des frissons. Je- pourquoi ? Pourquoi je ressentais cette sensation dans mon corps ? Pourquoi j'étais tellement bien à côté d'elle ?

Je voyais du coin de l'œil qu'elle s'endormait. Je commençais à prier pour que sa tête vienne malencontreusement se poser sur mon épaule.

Et je crois que Dieu m'avait entendue, car à peine 20 secondes plus tard, je sentais ses cheveux chatouiller ma peau frissonnante. Sa tête, qu'elle ne tenait plus, se déposa contre moi. Alors je posai ma tête sur la sienne et je m'endormis à mon tour.

Il était environ 6h30 quand la porte s'ouvrît. Mes cils commençaient à battre et ma vision revint. J'aperçus Finneas, qui d'un regard désolé, me fit comprendre qu'on était arrêtés sur une aire d'autoroute.

Je me dégageai à contre coeur de l'emprise de Billie, puis déposai doucement son corps relâché sur le canapé. Je refermai la porte et descendis du bus.
Je sors mon téléphone et regarde sur la carte, on est proche d'une ville qui s'appelle Dijon, à environ 3h30 de route de Paris.

Je range mon téléphone puis m'étire en baillant :

- Bien dormi ? Me demande Finn

- Nickel, et toi ? Je lui souris

- Très bien. J'ai super hâte pour ce soir.

Moi aussi. Ce soir c'était le festival Lollapalooza. Il devait sûrement y avoir une grande partie de la France réunie, et peut être même des pays voisins.
Billie va également chanter des chansons qu'elle n'a jamais fait en live. Ça sera une première, j'espère que les fans aimeront.
Ce soir c'est aussi le dernier concert en Europe. On re partait ensuite dans notre continent natal : l'Amérique.

Je me dirige vers les toilettes publiques, fais mon affaire puis vais vers les lavabos. Je lève mes lunettes [c/l] et me passe de l'eau fraîche sur le visage.
Le temps est bon dehors. On est que le 1er septembre.

Je pars acheter deux trois trucs à la boulangerie de l'aire puis retourne dans le bus.

Je distribue les croissants et bouteilles d'eau puis vais vers le fond du bus. Soudainement une porte s'ouvrît devant moi et Madame aux cheveux verts sortit. Elle s'était changée et avait mit un ensemble short et t-shirt blanc et gris, toujours trop grand pour elle. Mais j'aimais son style.

Elle me fit un clin d'œil en s'écartant et sortit dehors. Je récupérai mes affaires puis m'engouffrai dans la salle de bain.

L'eau chaude coulait sur mon corps et mes cheveux [c/c]. Mes muscles se détendaient et la buée envahissait la pièce.

Je m'habillais d'un large jean bleu et d'un gros pull gris clair. Je mis mes converses, enfilais mes bagues puis sortis.

and i want ya Where stories live. Discover now