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L'équipe de Karasuno vient de gagner leur match contre Datekô.
Asahi, Sugawara et Daichi discutent sur le banc, Kiyoko leur apporte leurs gourdes.
— Asahi ! Maintenant ça suffit, il faut que tu lui dises, ordonne Sugawara.
— Dire quoi ?... à qui ?
— Tu le fais exprès. Tu n'as pas arrêté de mater Nishinoya pendant tout le match, tu n'es même pas discret ! rouspète son ami. Et je n'en peux plus de t'entendre parler de lui tous les midis, alors, bouge-toi, et dit lui que tu l'aimes, merde !
— Suga, calme toi, s'il te plaît, sauf si tu veux mettre toute le gymnase au courant, dit Daichi.
— C'est tout ce que tu en dis ?
— Tu as raison, Asahi devrait se déclarer, mais ce n'est pas la peine de crier.
— C'est n'importe quoi. Je ne peux pas lui dire, ça ne pourra jamais marcher. Il tourne toujours autour de Kiyoko... soupire le champion.
— Tu sais, ils m'embêtent parce que ça les amuse, intervient la manageuse, mais je ne pense pas que Nishinoya essaye vraiment de me draguer.
— Si tu veux, je peux leur ordonner d'arrêter, Kiyoko, dit Daichi en faisant un drôle de sourire un peu flippant.
— Tu leur as déjà dis, ils continuent quand même. Je m'y suis habituée, et puis parfois, ils sont tellement ridicules que ça en devient amusant.
— Je peux pas, j'y arriverai pas, se lamente Asahi, qui n'a pas vraiment suivi la conversation.
— Tu ne l'as pas vu, toi, mais pendant le match, Noya n'a pas arrêté de te regarder, glisse Kiyoko avant de partir remplir les gourdes.
— Tu vois ? Cesse d'être pessimiste et tente ta chance ! conclut Sugawara.
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Tanaka et Nishinoya se dirigent vers les toilettes, pour se rafraîchir.
Ils célèbrent leur victoire en criant dans les couloirs, égaux à eux même, mais d'un seul coup, l'ambiance change : Tanaka a posé La question.— Noya, t'avais pas dis que tu te déclarerais à Asahi, si on gagnait ?
— Oula, j'ai dis ça sur un coup de tête ce matin, mais en vrai je suis pas prêt moi, panique le libéro.
— Fais ce que tu dis pas ce que tu fais ! déclare Tanaka.
— C'est pas ça mec, c'est : fais ce que je dis, pas ce que je fais, la phrase. Du coup ça marche pas là.
— Ouais, mais on s'en fout, en fait. Fais le ! Comme ça tu seras fixé. Imagine, tu meurs ce soir. Et ben, au moins, tu pourras reposer en paix. Ou pas, si tu te prends un râteau.
— C'est sensé m'encourager ?
— Tu n'as pas besoin d'encouragements.
Non, Tanaka sait de quoi Noya a besoin : d'un défi !
— Pour combien tu déclares ta flamme aujourd'hui ?
— Pour 1000.
— OK. 1,2,3...
— 999 !
— 999 ! ...NOOOON MAIS C'EST PAS POSSIBLE ÇA, hurle Nishinoya.Tanaka éclate de rire.
— T'es trop prévisible, mon pote ! T'as plus le choix maintenant !
Les deux garçons continuent de parler, et la conversation dérive petit à petit.