la maison de l'horreur de la famille Milor

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Elle entra alors dans ce qui semblait être un salon, ou du moins ce qu'il en restait. Sa lampe de poche éclaira deux canapés, et elle essaya de s'asseoir dans le plus petit des deux. Cependant, elle entendit un bruit très bizarre et anormal, et décida de ne pas le faire. Je ne veux pas qu'il se brise sous mes fesses, pensa-t-elle. Au lieu de cela, elle prit un coussin qui était sur le canapé, et lui donna un petit coup. La poussière la fit tousser, et elle aurait pu jurer qu'elle avait vu un cafard tomber du coussin. Elle laissa sortir un petit cri, elle détestait les insectes. Elle recula et ses mollets frappèrent une table basse, également couverte de poussière. Il y avait quelques bougies, probablement si sales qu'elle ne pourrait pas les allumer si elle essayait. Il y avait aussi un verre, qui était généralement utilisé pour le whisky. Elle ne remarqua pas à quel point le verre était propre, contrairement à tout le reste dans cette maison. Si elle l'avait fait, ça l'aurait refroidie, et elle serait partie plus vite qu'elle n'était entrée. Mais elle n'avait pas remarqué, et elle n'était pas partie.

Elle vit une porte à l'arrière du salon, et l'ouvrit. Elle la conduisit à une vieille chambre décrépite avec un lit King-size. Mes parents n'ont jamais voulu m'en acheter un, pensa la jeune fille. L'herbe est toujours plus verte ailleurs. La chambre était très petite, vu la taille du lit. Il y avait un placard sur sa gauche, qui révéla de vieux vêtements laids. Ces gens avaient vraiment des goûts bizarres. Elle jugea qu'il n'y avait rien d'autre d'intéressant dans la chambre, et retourna au salon. Elle ne regarda pas la table de nuit, ou elle aurait vu le livre récent posé là. C'était un livre intitulé « la maison des horreurs de la famille Milor ». Sur la couverture était une photo de la maison dans laquelle elle était entrée plus tôt. Si elle avait regardé, ça l'aurait refroidie, et elle serait partie plus vite quelle n'était entrée. Mais elle n'avait pas regardé, et elle n'était pas partie.

Quand elle sortit de la chambre, elle avisa une autre porte qui était assez discrète. Il fallait être à un endroit précis pour la voir, donc elle n'avait pas pu la voir avant. Cette porte, au contraire des autres dans la maison, laissa un sentiment très perturbateur à l'intérieur de la jeune fille. Est-ce que c'est une bonne idée ? se demanda-t-elle. Elle hésita pendant ce qui semblait être une éternité, avant que sa curiosité insatiable ne prenne le dessus. Une dernière pièce, puis je sors dici. Elle avança jusqu'à la porte. Celle-ci avait été peinte en noir, ce qui était, en quelque sorte, plus inconfortable que l'absence totale de lumière dans la maison. Pas aussi inconfortable, bien sûr, que le tapis et le couteau ensanglantés, ou le verre et le livre récents. Mais la jeune fille aux cheveux roux n'avait remarqué aucun de ces items, donc elle ne pouvait pas comparer. Elle ouvrit la porte et fit face à quelques escaliers. Ils étaient fabriqués en bois, mais le bois avait commencé à pourrir, car personne navait vécu ici depuis au moins une décennie. Du moins, c'est ce qu'elle pensait. Elle entendit un miaulement qui lui rappela le chat hérissé qui l'avait suivie dans la maison. Où est-il allé ? Elle avait complètement oublié son espèce d'ami, absolument obsédée par l'exploration de la maison. "Bon garçon", dit quelqu'un. "Je savais que tu m'amènerais quelqu'un d'autre." Qu'est-ce que c'est que ce bordel? Elle n'avait pas parlé, et si elle l'avait fait, elle n'avait pas de voix masculine. Non, sa voix était aiguë, comme une petite fille. Cette voix là était profonde, basse. Comme un homme.

- Bonjour? osa-t-elle.

Personne ne répondit, alors elle descendit soigneusement les escaliers. Sa lampe de poche séteignit soudainement tandis quelle arrivait au sous-sol. Cependant, elle pouvait encore distinguer certaines silhouettes, comme la lune se reflétait dans cette pièce, contrairement aux autres pièces de la maison. C'est comme ça qu'elle vit le couteau venir directement sur elle. C'est ainsi qu'elle cria de terreur pure, à l'agonie quand le couteau traversa son coeur, alors qu'elle entendit le rire d'un homme et sentit son souffle. Une haleine de whisky. Elle cria encore plus fort et tomba au sol. Je ne sortirai pas d'ici, fut sa dernière pensée. Ses cris s'arrêtèrent finalement tandis que son coeur cessa de battre, probablement parce qu'il était encore sur le couteau tenu par quelqu'un que personne n'avait jamais vu.

Bien sûr, l'histoire aurait pu se passer bien différemment, si la jeune fille avait vu le tapis sanglant sur lequel elle avait marché quelques instants plus tôt. Ou si elle avait prêté attention au couteau de boucher tâché de sang frais. Ou, si elle avait vu le verre étrangement propre au milieu du salon poussiéreux. Aussi, si elle avait vu le livre sur la table de nuit, elle aurait pu l'ouvrir, et voir que c'était le livre de cette maison, racontant la - vraie - histoire de chaque fille aux cheveux roux qui avait déjà franchi la porte d'entrée qu'elle avait elle-même franchie. Mais encore une fois, elle n'avait rien vu, donc elle n'était pas partie. Et maintenant, elle ne partirait que des mois plus tard, dans un sac mortuaire, trouvée par la police qui aura enquêtée sur sa disparition, déclarée par ses parents.

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Bonjour tout le monde !

Cette histoire est la version française du segment précédent, "The Milors' House of horror".

J'ai écrit cette histoire en anglais et je l'ai traduite moi-même. Tout provient de mon imagination.

J'espère que vous avez aimé cette nouvelle. N'hésitez pas à commenter et laisser un vote, ça fait toujours plaisir à l'auteur ! ;) De même, si vous avez des questions, posez-les, je serais ravie d'y répondre.

Je posterai bientôt une nouvelle histoire courte, sûrement d'un genre différent, je ne sais pas encore.

A bientôt !

~ Roxane

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⏰ Last updated: Feb 09, 2021 ⏰

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