Chapitre 3: Freinage d'urgence

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Marie

Marie ouvre doucement les yeux,sous la lumière aveuglante .

- Arrêtez cette lumière, c'est insupportable!

Elle referme les yeux un instant, et voit des flashs lumineux. La lumière s'arrête, elle ouvre de nouveau les paupières. Au premier regard, elle voit penché au dessus d'elle, à quelques centimètres de son visage, un très bel homme brun, avec des lunettes de soleil sur la tête. Marie trouve ça un peu bizarre, elle se demande pourquoi il porte des lunettes de soleil, alors qu'on est en plein hiver. Il a également de beaux yeux marrons, qui sont hélas un peu cernés. Il a laissé pousser une légère petite barbe naissante, qui le rend encore plus sexy. Cet homme lui fait vaguement penser à l'acteur américain Hugh Jackman, mais en plus jeune. Elle regarde autour d'elle et constate que quelques passagers curieux les entourent.

- Mais.. que s'est t'il passé? Pourquoi sont-ils tous là à me regarder ébahis comme si j'étais la Joconde?

- Vous, ne vous souvenez de rien ?

Marie à l'impression de s'être fait piétiner, elle ressent des courbatures partout, mais le plus terrible c'est sa tête qui lui fait mal. En passant sa main doucement sur ses cheveux, elle sent une bosse. Elle voit également un peu de sang sur le sol. En se touchant le visage, elle constate qu'elle saigne, elle panique.

- Mon dieu ma tête, je saigne !

- Ne vous inquiétez pas, souvent les blessures à la tête sont plutôt superficielles. Je sais que la vue du sang peut choquer, mais votre entaille à l'arcade sourcilière  ne parait pas profonde!

- Vous êtes sûre ?

- J'ai plus de notions que vous ne le pensez, et à regarder vos pupilles de plus près elles me paraissent normal, vous n' avez pas de trouble du langage c'est bon signe! Elle lui fait un léger sourire, qu'il trouve charmant.

Marie se concentre sur les événements, pour reconstituer le puzzle.

- Je me rappelle que j'étais entrain de regarder mon  portable, pour voir l'heure. J'ai alors constaté que j'allais surement être en retard au boulot . Mince, il est quelle heure maintenant?

Elle saisit le poignet de l'inconnu pour voir l'heure.

- 10 h, quelle horreur, mon directeur va pas me rater, il va même peut être saisir l'occasion pour me virer! 

Il commence alors à s'impatienter.

- Bon, que c'est t'il passait après? En lui posant quelques questions, il s'assure qu'elle est capable de raisonner.

- J'ai entendu vaguement une voix dans le haut parleur, et soudain j'ai senti qu'on me poussait , pour tenir la barre du métro, et soudain un freinage brusque ma prise au dépourvu, et après vous voyez le résultat !. Au fait,que s'est-il passé ? pourquoi ce freinage ?

- C'était pour éviter un suicidaire sur la voie.  En disant cela, il a un regard triste.

- Et ça a marché?

- Oui très bien, il  n'y a pas eu de blessés, à part vous hélas.

Marie essaye de se relever, mais il l'en empêche.

- Vous comptez aller où comme ça? Pour l'instant le métro est à l'arrêt, il repartira dans quelques minutes quand je vous aurai soigné!

Il l'a fait asseoir, et sort de sa sacoche de la bétadine rouge, pour désinfecter sa plaie, du coton et quelques pansements. Marie est intriguée par le fait qu'il se déplace avec une mallette, qui lui sert de trousse de secours.

- Vous accourez souvent au secours de pauvres dames en détresse comme moi?

- Plus souvent que vous ne  le pensez! Il lui sourit

Il tamponne alors sur la plaie avec du coton et de la bétadine, puis il lui met le pansement.

- Voilà, pour votre petite plaie, par contre pour votre bosse je n'ai rien de froid à mettre dessus, alors en descendant du Métro au terminus, vous viendrez avec moi dans une pharmacie pour qu'on s'occupe de ça.

Il demande alors à un passager, d'aller voir le conducteur du métro, pour lui  dire de repartir. Le train reprend alors tout doucement de la vitesse. Marie s'inquiète alors pour son travail, elle est déjà pas mal en retard, si elle exagère ça sera la porte. Soudain elle se relève stressée.

-Je n'irai nul part si ce n'est à mon travail!

- Arrêtez, soyez raisonnable, asseyez vous !

D'un coup sans crier garde, ses jambes se dérobent de nouveau, et elle tombe comme une masse. Heureusement il était resté à côté d'elle, et a pu la retenir dans sa chute, Marie a à nouveau perdu connaissance

Cette femme est têtue, pense t'il, elle n'écoute pas les conseils et voilà ce que ça donne. Il reste sur le sol, pour éviter de trop la bouger. Elle est assise, et il l'entoure de ses jambes et de ses bras, par côté, pour bien la retenir. Soudain, il l'entend ronfler très légèrement, et si elle était tombé comme ça d'un coup de fatigue?. Il ne sait que faire. Sa voiture est garée juste à côté de la sortie du métro des Champs Elysées. Et si je l'emmenai chez moi, pour lui permettre de se reposer un peu, et pour lui soigner sa bosse?. Oui c'est décidé il va faire comme ça, il ne peut pas la laisser seule, c'est lui qui a commencé à s'occuper d'elle, il finira !. Mais comment faire ?, c'est un poid mort,si elle n' essaye pas de l'aider un peu. Il faut qu'il trouve de l'aide.

- Excusez moi, y aurait t-'il quelqu'un, pour m'aider à la transporter jusqu'à ma voiture?

Un homme plutôt baraqué lui répond.

- Moi si vous voulez je peux vous aider, j'ai un peu de temps je peux bien vous rendre ce service.

- Merci, c'est bien aimable de votre part.

Le métro arrive alors à la station Champs Elysées, il essaye de la réveiller , pour qu'elle les aide et qu'elle ne se laisse pas complètement aller. Il l'a secoue par les épaules.

- Réveillez vous!!

- hummm, laissez moi.... je veux dormir.

- Mettez un peu du votre, on va sortir du métro, et  aller jusqu'à ma voiture.

- Hummmmm, pfffff d'accord.

Ils  la soulèvent ,  et  la tenant de chaque côté, ils sortent du métro.

- Ne vous laissez  pas aller!

- Humm, c'est bon.

Heureusement, elle ne se laisse pas totalement aller, et les aide un peu. Une fois arrivé à sa voiture, il ouvre la porte arrière, et avec l'aide de l'autre personne l'assoit sur le siège où elle se couche. 

- Est ce trop vous demandez de venir avec nous ? Je n'habite vraiment pas loin en rez de chaussée, mais ce serait plus pratique d'être  deux pour la sortir 

- Ne vous inquiétez pas, je comprends, pas de problème!

Ils prennent alors la voiture, et à peine 5 minutes après, il se gare devant son immeuble.

- Voilà c'est ici!

Les deux hommes ouvrent la portière arrière et sortent la jeune femme

- Hummm jamais tranquille! dit t'elle.

- C'est la dernière ligne droite, après vous allez pouvoir dormir tranquillement.

En la maintenant chacun sous un bras, ils l'emmène vers l'appartement. Arrivé devant la porte, il remercie l'homme pour son aide. Il soulève alors la jeune femme , et la porte, comme une jeune marié. Le jeune homme, allonge délicatement la belle étrangère, sur son lit, et lui retire ses chaussures. Elle est profondément endormie. Lui aussi a besoin d'un bon  sommeil , après une longue nuit de travail, et les péripéties imprévues de cette matinée. Il va vers le canapé  du salon, se déchausse et s'installe. Avant de fermer les yeux, il s'inquiète sur la façon que va réagir la jeune femme lorsqu'elle se réveillera dans une chambre inconnue. Puis il se laisse aller à sa fatigue.




























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