UNORDINARY Arlo x Reader ~Your Silent Voice~

Chapitre 45

Nath: Arlo, on est rentrés !!

Arlo: Je risque pas de vous louper vu le bruit que tu fais...

Je retire mes chaussures et pose mon sac. Arlo a l'air de mauvaise humeur...

Nath: Oula, t'es de mauvais poil. Un problème ?

Il grommèle.

Arlo: Aucun...

J'arque un sourcil et vais les rejoindre au salon bien rangé. Mon frère part dans sa chambre en nous faisant signe.

Tout va bien, Arlo ?

Arlo: Mais oui !

Okaaaay... Je fronce les sourcils. Il est clairement irrité. Va savoir pourquoi... Il repart en cuisine. La suite de la soirée et le repas se sont passés dans une ambiance un peu lourde, bien que détendue par la présence de mon frère. Finalement, après m'être lavée et mise en pyjama je retournais dans la chambre d'Arlo qui lisait sur le lit.

... Tu es contrarié. Qu'est-ce que tu as ?

Arlo: Je ne vois pas pourquoi tu dis ça.

Tu n'as pas changé de page depuis au moins un quart d'heure.

Il marque un temps d'arrêt avant de soupirer.

Arlo: Oui. Mais c'est pas grave.

J'acquiesce et vais m'asseoir de l'autre côté du lit pour ranger mes affaires pliées dans mon sac de vêtements.

Arlo: Pourquoi tu dors avec moi ?

Hein ? Parce que c'est plus agréable que de dormir seule. Et puis parce que le lit est plus confortable que le canapé.

Je vois ses joues rosirent tandis qu'il détourne le regard.

Arlo: Tu sais quand même que c'est un truc de couple ?

D'un coup, une immense chaleur remonte à mon visage.

Oui mais là, c-ce n'est pas le cas !

Il me regarde avec un sourire narquois. Ce qu'il m'énerve quand il fait ça ! //// Mais ce qu'il est beau aussi... Mais à quoi je pense moi ?!! Je tousse légèrement.

B-bref ! Pourquoi tu es tracassé ?

Arlo: ... Je voudrais que tu arrêtes de trainer avec John.

Hein ?

Je le regarde avec incompréhension.

Arlo: Il y a quelque chose de louche avec lui... Et accessoirement, maintenant que tu as révélé ta puissance, être avec un impotent n'est pas une bonne chose pour toi.

... Aussi louable soit ton attention de te préoccuper de moi... De quoi je me mêle ? John est mon ami, et c'est pas parce que toi et tes splendides yeux me le demandez que je vais accepter ! Je m'appelle pas Elaine.

Arlo: De un: Splendides yeux ?

Personne ne peux dire le contraire. Tu as des yeux qui tuent.

Arlo: Merci. Petit deux: qu'est-ce qu'Elaine vient faire dans cette histoire ?

Je ne pense sérieusement pas que tu sois aveugle Arlo, et encore moins idiot.

Je lui fais un regard lourd de sous-entendus.

Arlo: Oui, bon... Et petit trois: T/P, je suis très sérieux. Il y a plein d'autres personnes autour de toi, pourquoi forcément lui ? Tu es intelligente quand même, tu dois bien voir  que c'est pas utile d'être avec lui.

Je marque un temps d'arrêt, un peu blessée par ce qu'il dit.

Arlo.

Je le regarde droit dans les yeux.

Je n'apprécie pas du tout ce que tu viens de me dire. C'est vraiment pas agréable.

Je me couche ensuite, éteignant la lumière et lui tournant le dos, vexée. Bon sang, pourquoi il est comme ça en ce moment ?

-PDV externe-

Le blond pris son visage entre ses mains, allongé. Il avait merdé et c'était rien de le dire. Mais il ne pouvait pas la laisser avec John, elle contrecarrait tous ses plans. Il avait raison. Alors pourquoi le fait de savoir qu'elle lui en voulait l'empêchait de dormir ? Décidément, c'est vraiment agaçant d'aimer quelqu'un... Il se tourna vers elle, qui était toujours de dos. Ses épaules se soulevaient doucement.

Arlo: T/P, tu dors ?

Pas de réponse. Il soupira. Même de dos il la trouvait magnifique. Ses joues rosirent à cette pensée.

Arlo: Bon, tant pis si tu m'entends pas... Je suis désolé de t'avoir blessée. Je voulais pas. Mais je suis sincèrement suspicieux envers John... Et je m- m'in... Bordel. Je m'inquiète pour toi. Trainer avec lui ne te rapportera rien de bon, et je m'en voudrait qu'il t'arrive quoi que ce soit.

Il souffla de nouveau. Pourquoi est-ce qu'il disait tout ça alors qu'elle dormait ? Soudain, la jeune fille se tourna vers lui, ses orbes (C/Y) plongeant dans les siennes. Elles étaient légèrement éclairées, montrant qu'elle allait écrire quelque chose.

Excuses acceptées. Pour cette fois. C'est mignon ce que tu viens de me dire.

Un petit rictus moqueur apparut au coin de ses lèvres. Le blond devint particulièrement rouge. Il faut dire qu'elle avait un certain charme, comme ça.

Arlo: Décidément, que de compliments en une soirée !

La ferme, Asslo.

Il eu un sourire narquois. Dans un bruissement de tissus, elle vint se blottir contre le torse du lycéen. Le cœur de ce dernier se mit à battre plus vite. Une énergie étrange qu'il avait déjà ressenti se diffusa dans son ventre. Mais cette fois, il en avait pleinement conscience. Il chercha ses mots, déstabilisé par cette proximité. Chaque courbe du corps de la (C/C), il la sentait à travers des fins tissus qui les séparaient.

Arlo: T/P.

L'adolescente releva ses yeux vers lui. Bizarrement, elle se sentait aussi déstabilisée que lui, les joues rougies.

Arlo: Il faut que tu arrêtes de faire ça.

Pourquoi ?

Le Roi pris une expression des plus sérieuses. D'un geste, il renversa T/P sur le lit et se positionna au dessus d'elle, ses mains des deux côtés de son visage.

Arlo: Je reste un homme. Et cette proximité me fait de l'effet.

La jeune haut niveau vira au rouge pivoine face au regard envoutant et désarmant du blond.

Q-qu'est-ce que tu racontes... Tu n'as même pas 18 ans, tu n'es pas un homme...

Elle détourna le regard, nerveuse.

Arlo: Et bien, lorsque tu fais ce genre de chose, considère que j'en suis un. Parce que j'aurais les mêmes réactions...

Désemparée et déstabilisée par leur position, elle s'empare d'un oreiller et lui flanque sur la tête, cachant son visage.

P-PERVERS !

Il rigola légèrement et se laissa retomber sur le lit, les yeux clos. Au bout d'un moment, T/P posa simplement sa tête l'épaule du garçon, prenant garde à ne pas trop l'approcher. Face à cette action, le Roi s'endormit avec un petit sourire aux lèvres.