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↛ 𝒚𝒐𝒏𝒈-𝒋𝒐𝒐𝒏
Chul se dirigea vers la chambre de Yong-Joon. Des infirmiers le prirent rapidement par la main et l'emmenèrent devant la jeune femme.
« Le nouveau... »
Ell s'agrippa à lui et jeta des coups d'œil craintifs autour d'elle.
« Eu-Na...c'est le démon... »
Il s'agenouilla devant elle.
« Où est-elle ? » « Ici...j'ai peur,le nouveau... » « Je m'app-»
« Ne donnez pas votre nom aux patients. » coupa un infirmier.
« Je m'appelle Chul. »
L'infirmier leva les yeux au ciel.
« Eu-Na n'est pas loin... » « Dans cet hôpital ? » « Oui... » « C'est un esprit ? Vous voyez des ombres ? » « Non,j'ai dis que c'était un démon ! Elle est maléfique ! C'est un démon,c'est un démon ! » « Qu'a-t-elle fait ? » « Elle m'a tuée ! » « Vous êtes pourtant devant moi,vous me parlez,je vous entends,je vous vois. » « Elle m'a enlevée mon âme ! Je ne suis plus Yong-Joon...Je veux être comme avant ! Je veux redevenir Yong-Joon... » « Vous êtes Yong-Joon.Vous pouvez choisir qui vous êtes. » « Non ! Je n'ai pas d'âme,je ne peux pas avoir d'amis,je ne peux pas aimer quelque chose,je ne peux aimer quelqu'un ... »
Chul regarda les infirmiers autour de lui,il ne savait pas comment réagir.
« Si je vois Eu-Na,elle va me tuer,Chul. » « Comment peux-tu en être sûre ? » « Monsieur, conservez le vouvoiement. » gronda un infirmier. « Elle va me tuer...me tuer... »
Yong-Joon s'écarta,s'approchant de la fenêtre.
« J'ai chaud...on peut ouvrir ? J'ai chaud ! »
Un infirmier alla ouvrir. Chul regarda tour à tour les infirmiers présents.
« Il y a des psychologues dans ce bâtiment ? » « Oui monsieur. » « Votre boulot c'est d'administrer les médicaments ? » « Oui, nous n'avons pas étudié tant que ça la psychologie. »
Yong-Joon s'approcha du balcon et regarda en bas.
« Yong-Joon n'est pas morte,mais moi oui... »
Chul fit volte-face.La jeune femme était debout sur le rebord. Il ouvrit de grands yeux et commença à hurler sur les infirmiers que c'était prévisible, qu'ils n'avaient décidément aucune logique. Puis il s'en voulut de ne rien avoir fait avant. Il courut vers elle,elle sauta. Il passa son bras à travers les barreaux avec une telle brutalité que son bras aurait sûrement quelques bleus,et réussit à attraper avec justesse la main de la patiente. Sa main glissait, et elle n'avait aucune volonté d'être aidée.