Chapitre 1

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Le Journal de Québec
Lundi 6 avril 2020

Jugement sous très haute tension à Victoria sur les ''Massacres de Vancouver''

Aujourd'hui, dans la capitale de Colombie-Britannique, s'ouvre le procès le plus attendu depuis le début du siècle au Canada sous forte sécurité policière et militaire.

L'ombre de la guerre nucléaire d'Asie de l'Est flotte dans l'enceinte fortifiée de la cour fédérale de Victoria. Le 12 mai 2007 a vu périr plus de sept millions de personnes à Taïwan lors des frappes massives d'un régime communiste acculée par la peur après l'échec de leur attaque de missiles balistiques contre les États-Unis le 1er avril et l'écroulement du régime nord-coréen le 4 avril entrainant les forces alliés à la frontière chinoise début mai. C'est donc un barrage de quelque 250 missiles dont une vingtaine à tête nucléaire qui va s'abattre sur l'île martyre, détruisant les principales villes du pays et réduisant à néant tout espoir de futur pour les habitants de la région.

Les conséquences de ce crime contre l'Humanité ont touché le Canada dix ans plus tard.

CF-18 Hornet en mission de bombardement le 30 décembre 2006.

CF-18 Hornet en mission de bombardement le 30 décembre 2006

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Notre pays a participé à la Seconde Guerre de Corée qui à démarré le 15 novembre 2006 en déployant une petite brigade blindée conjointement a la brigade de l'ANZAC (corps d'armée australien et néo-zélandais) et une escadre de CF-18 Hornet qui a travaillé en binôme avec les F-18 australiens. Si les forces de combat terrestres étaient déployées dans la péninsule coréenne, une partie de la logistique et plusieurs escadrilles des forces aériennes canadiennes, australiennes et de l'US Navy/US Marines Corps équipés du même chasseur étaient à Taïwan au sein de la Task Force Asian Hornet (Force opérationnelle Frelon Asiatique) le jour de la frappe chinoise. Basé sur la base aérienne de Pingtung sur la côte sud-ouest de l'île, cette installation secondaire qui abritait des avions de transport et de surveillance maritime à fait l'objet comme nombres d'autres sites militaires de gros travaux d'agrandissement et de protection dès l'ouverture du conflit.

Cela à sauver la vie de la grande majorité du personnel de la base qui a eu quelques minutes de préavis pour se précipiter dans les abris avant qu'une ogive de 50 kt tombe proche du rivage. Tir raté suite à un problème sur le lanceur ou résultat de la défense antimissile, nul ne le sait. Sur les 380 canadiens alors présents, 76 périssent lors de l'explosion. Sur les quelque 2300 militaires de toutes nationalités sur le site, 1823 ont survécu a cette frappe.

Les premiers secours de la coalition se sont mis en place dans l'urgence mais les quelques premières équipes de sauvetage héliportés depuis les navires au large ou venu par avion sur les quelques pistes encore en état n'ont étés qu'une goutte d'eau dans la mer pour subvenir aux immenses besoin des survivants de l'horreur nucléaire et il fallut plusieurs semaines pour que des moyens lourds du génie et de la logistique proviennent du Japon, de l'Australie, de l'ASEAN et le plus gros des Amériques.

Massacres à VancouverOù les histoires vivent. Découvrez maintenant