Les poèmes du Grenier

Message des Hommes Vrais ...

                            -I-

Vous qui croyez tout savoir
A l'apogée de la richesse et du pouvoir,
Vous qui voulez tout diriger
Du plus jeune au plus vieux de vos sujets,
Vous qui gouvernez au nom de l'argent
Au détriment de tous ces gens
Qui tous les jours doivent faire face
Se battre encore et toujours contre vos menaces.
Vous qui voulez tout avoir, tout posséder
C'est notre avenir que vous détruisez.
Vous qui voulez changer la vie des "non-civilisés"
Vous qui crachez sur les peuples dits " sous-développés"
Vous qui ne comprenez rien à rien
Vous qui entachez notre destin...

Mais où est-ce que ça nous mène ?
Notre liberté, on nous la prend
Par tous les moyens, on se démène
Comme on peut, on se défend
Mais on a beau se donner de la peine,
Notre espoir est moins grand qu'avant
Et pourtant... Et pourtant...

Si on écoutait vraiment les peuples d'ailleurs
Ceux qui croient à la nature et à la beauté du cœur
Ceux qui ont pour valeur le courage et non la peur
Ceux qui s'acceptent et se pardonnent leurs erreurs.

Et si on écoutait la parole des sages,
De ces peuples anciens que l'on nomme "les sauvages"
Ceux qui suivent les intuitions et les présages
Ceux qui respectent chacun et à tout âge
Ah !... Si nous comprenions enfin leur message.

                              -II-

Mais où est-ce que ça nous mène
Le gouvernement des Blancs ?
Ce sont les puissants qui gouvernent
Et on a beau s'épuiser en criant,
Nous sommes des pions de ceux qui nous bernent.
Notre espoir est moins grand qu'avant.
Et pourtant... Et pourtant...

Si on écoutait ces gens si différents
Mais qui ont tout compris finalement
Le message des Hommes Vrais au monde mutant
En les écoutant, on prend conscience, on comprend :

Prenons les dons que nous offre la nature
Prions et honorons-la pour ses présents
Sans détruire, sans pourrir notre futur
Vivons en communion avec les êtres vivants.

Et vous qui vous prenez pour des géants
Mais dont les cœurs sont si petits
Un jour vous paierez sûrement
Et vous pleurerez de dépit.
Vous qui vous croyez supérieur
Vous vous trouverez face à face
Avec votre propre malheur.
Vous vous apercevrez trop tard hélas
Une fois que tout sera détruit
Que vous êtes seuls et démunis,
Que personne ne vous aidera
Et surtout, que l'argent ne se mange pas.