The Human Among Us - Tome 2 (The Wolf Among Us)

Tome 2 - Chapitre 1 : Je ne lui ai jamais dit (Vision de Bigby)

Bigby

Cela faisait maintenant près d'un an que Cassandra avait emménagé à Fabletown. Par la même occasion, cela allait bientôt faire près d'un an que notre couple était formé. J'aime souvent me remémorer le moment où l'on m'a remis son dossier en main. Je m'étais dit que ce serait encore une autre humaine qui passerait sous la liste de Bloody Mary, comme tous les autres qui se sont aventurés ici, mais, lorsque je l'ai vu, ça ne m'a pas pris beaucoup de temps pour m'apercevoir qu'elle dégageait quelque chose de différent. J'avais vraiment l'impression qu'elle était ici pour de bonnes raisons et je lui ai donné sa chance pour se faire une place de choix parmi les créatures Fable que nous sommes. Après tout, les humains, nous ne les portions pas beaucoup dans notre cœur, lorsque nous avons vu que la plupart qui s'aventurait ici venait simplement pour du business et qu'il se foutait carrément de ce que nous pouvions faire pour leur venir en aide contre Bloody Mary. Mais Cassandra a su nous démontrer qu'il existait des exceptions dans son monde.

Je suis même surpris qu'elle n'est pas pris la poudre d'escampette, lorsqu'elle m'a vu me métamorphoser sous ma réelle apparence, ou encore, entendre Colin entamer une discussion avec elle. Après tout, des cochons parlant, ce ne doit pas être courant dans son monde. En fait, ce doit être la même recette avec n'importe quel animal en région. Ça me remémore aussi le temps où elle s'était faite piéger par Bloody Mary. Si je n'avais pas été là, qui sait ce qui serait arrivé ? Sûrement la même chose que j'ai du voir, lorsqu'elle l'avait finalement coincé et qu'elle l'avait tué à la plage. Tuer est encore un terme trop simple... Je dirais plutôt massacrée. En même temps, ça me rappelle qu'elle aussi, Cassandra, a du me voir me faire massacrer par les jumeaux Dee et Dum. Et ce que je ne lui ai pas dit, j'ignore si je dois lui révéler un jour. En même temps, ce n'est pas si grave, puisque ce n'est que le fait que j'ai menti sur ce qui s'était passé après qu'elle se soit évanouie. Je pourrais bien le lui révéler. Je ne voulais pas qu'elle sache que Neige la détestait et qu'elle faisait semblant d'être gentille seulement en sa présence, je trouvais cela méchant. Mais elle la quand même vu sous un autre angle, la semaine après son comas. Je devrais peut-être m'expliquer sur ce qui s'est réellement passé après que Cassandra ce soit évanouie devant Bloody Mary :

*

Bloody Mary s'était en allée dans la voiture avec le jumeau que j'avais laissé en vie et elle s'en alla, nous laissant dans la ruelle. J'avais essayé de me relever, mais sans succès. Je tombais à chaque essaie. J'essayais de me rapprocher de Cassandra, car je m'en voulais qu'elle finisse ainsi. Je ne l'entendais, ni ne la voyais respirer et cela me rendait grandement inquiet. J'émis un hurlement et Holly arriva avec Grendel, sous leur forme de monstre que Cassandra n'avait jamais pu voir, puisque je lui cachais ce détail. Même Neige arriva précipitamment vers nous, mais je m'évanouis à mon tour, ayant du mal à respirer, à cause de la balle en argent que je m'étais pris.

Lorsque je me réveillai, j'étais dans mon appartement, seul. Ça me rappelait le décor monotone que j'avais avant de connaître Cassandra. J'étais assis dans mon fauteuil à une place, celui dans lequel je passais la majorité de mon temps à dormir dessus, car, avec tout l'ouvrage que j'avais comme devoir d'accomplir en tant que shérif, je trouvais rarement du temps pour mon sommeil. Je regardai sur mon plancher et je vis qu'il y avait une traînée de sang qui débutait de ma porte d'entrée, jusqu'à la place où j'étais assis. Après avoir levé mes yeux du sol, je vis Bloody Mary, la hache du chasseur dans les mains. Elle se donna un élan, alors que j'essayais de me reculer davantage dans mon fauteuil; de m'y engouffrer, et elle me trancha la tête.

Je m'étais réveillé en sursaut. Ce n'était qu'un rêve. Je devrais plutôt dire que ce n'était qu'un cauchemar. Je vus que j'étais ensanglanté grandement. J'étais torse nu et le docteur Swineheart était en train de m'ôter des morceaux de balles que j'avais dans le corps, à l'aide de sa pince métallique, et déposait les morceaux dans une tasse à café. La première chose que je remarquai, c'était que je ne voyais Cassandra nul part. Je me levai précipitamment de mon divan, mais je me rassis rapidement, puisque la douleur me faisait souffrir.