Chapitre V

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« Ce qui rend malheureux en amour, c'est moins de ne pas être aimé quand on aime, que d'être encore aimé quand on n'aime plus. »- Alexandre Dumas

Il vit que tout le monde les regardait alors il prit Jail par le bras et l’entraina dehors. Ils sortirent en courant et en rigolant. Ils remontèrent la ruelle dans un fou rire, ils avaient beaucoup bu, surtout Jared, Jared s’arrêta et embrassa encore Jail, il la poussait contre le mur en brique qui était juste derrière elle. Il l’a souleva de terre avant de promener ses mains sur les cuisses de Jail. Sa bouche s’attardait sur son cou, l’embrassant et murmurant des mots d’amour. Il remonta à sa bouche et mordilla la lèvre inférieure de Jail. Il agrippa ses jambes et enfonçait ses doigts dans les trous de ses collants avant de les déchirer. Jail avait chaud, alors que le temps était glacial. Le corps de Jared était si chaud près d’elle, qu’elle n’avait plus froid, Jail n’avait pas pris sa veste en sortant de la soirée. La soirée s’annonçait torride.  Le feu qui brûlait les poumons de Jail s’intensifiait à chaque baisé échangé avec Jared. Ce n’était pas la première fois qu’ils s’embrassaient, mais à chaque fois qu’elle l’embrassait elle avait les poumons en feu. Elle s’accrochait à  lui pour masquer la douleur qui irradiait son corps. Son corps était secoué de spasmes à chaque fois qu’elle était près de lui. Il était brulant comme à chaque fois, mais cette fois s’était différent, il était presqu’en feu. Ses yeux verts avaient changés de couleurs et étaient beaucoup plus claire que d’habitude. Sa pupille était cerclée d’une fine couche d’or à présent, ses oreilles étaient levées comme  ceux d’un loup. Prise de panique, Jail le repoussa avant de poser une main sur sa bouche.

-Jared ? Dit-elle d’une voix tremblante.

Il grognait à présente. Il était mi loup mi humain, il s’avançait vers elle d’un air menaçant.

-Jared ? Jared, s’il te plait. Jared. Dit-elle en tremblant.

Du revers de la main il poussa violemment Jail contre le mur. Sa tête heurta le mur et elle se blessa sur la tête, sa vue se brouilla, elle continuait à appeler Jared.

-Jared…Jar

Elle s’évanouit. On l’appelait, quelqu’un prononçait son nom, mais elle  n’arrivait pas à bouger. Des mains fortes la soulevèrent du sol, elle se blottit dans les bras de cette personne.

En se réveillant Jail avait un mal de tête de chien, ses jambes lui faisaient mal. Elle sculpta la pièce où elle se trouvait de haut en bas. S’était une  grande chambre, possédant un grand lit avec un patchwork dessus. Jail était emmitouflée dans ce grand lit, comparé au siens ce lit était trois fois plus grand. Une grande armoire en bois jonchait la moitié du mur près d’une grande fenêtre ou pendait des rideaux verts forêt. Jail comprit que ce n’était pas sa chambre, mais celle de Jared. Elle fit un effort pour se lever et chercha la porte. La porte donnait sur un couloir, elle connaissait bien cette appartement. Jail remarqua qu’elle portait toujours sa robe, mais n’avait plus son collant. Elle s’avançait jusqu’à ce qu’elle entende une voix à l’autre bout dans une des pièces. Elle reconnut celle de Jared, il parlait au téléphone et il semblait énervé. Jail se rapprocha de Jared qui ne l’avait pas entendu entrer. Jared se retourna et vit Jail, il se précipita vers elle.

-Jail, ça va ? Dit-il.

Il semblait paniqué et heureux à la fois, ce qui ne lui arrivait jamais. Jared est le genre de personne qui sait ce qu’il veut ou il veut et quand il veut. Son arrogance faisait son charme. Il pouvait énerver toute une foule juste en disant un mot, et en ce moment même il avait perdu toutes ses forces, il avait une barbe de trois jours et semblait fatiguer. Jail se jeta dans ses bras, il la tenait fort dans ses bras et tout à coup il eut un mouvement de recul.

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