Chapitre 1

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[ Mot de l'auteur : Toutes conversations mise en gras sont dites en Russe, évidemment j'écris cette histoire en français afin d'avoir plus de facilité lors de la lecture. Quand les conversations sont d'une écriture normale, le contexte est en anglais étant donnée qu'Harry sera en Angleterre. Les conversations soulignée seront dites par les personnages en français. Lors des prochains chapitres je placerais une légende pour que vous puissiez vous rappelez des différentes choses à savoir. Bonne lecture ! ]

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   Harry Corvus

    8 heure du matin, 2 janvier, Russie.

Un coup d'œil à travers la fenêtre de ma chambre, je soupire à m'en fendre l'âme. La neige est tombée en gros flocons cette nuit. Le froid est si agressif qu'il a éteins le feu de la cheminée d'une simple bourrasque. Depuis fin septembre, le manteau blanc couvre le sol de la ville d'Aikhal, à notre plus grand désespoir. La neige en Russie fait partie courante de nos vies, cependant une nuit trop rude peut faire stopper la seule chaleur que nous possédons.

Mes jambes contre mon torse, je garde le regard fixé vers la minuscule cour de l'orphelinat, dans un état abominable. Un espace bien trop mince pour accueillir tous les enfants. Je tire sur la fine chemise qui me couvre et je tente de me réchauffer comme je le peux. Les longues manches pendent sur mes fins bras, tandis que le bas a assez de tissu pour couvrir le reste de mon corps. Malheureusement, mes efforts sont inutile car ma chaleur corporel est insuffisante et la couverture que j'ai sur moi est trouée et ridiculement fine pour m'assurer un tel luxe.

 Il n'y a pas grand chose à mangé.

À cause de cette neige, les routes sont impraticable et les réserves nutritives du bâtiment sont juste suffisante pour une semaine. La restriction se fait sentir, tiraillant mon estomac trop petit. Mes cheveux noirs sont d'une longueur qui dépassent mes omoplates. Mon épaisse chevellure cache mon dos maculé de cicatrices.

Un nouveau soupir dépasse mes lèvres sèches. Mes yeux vairons, dont l'un est bleu et l'autre est vert, sont cernés, ternes et vitreux. Les éducateurs de l'établissement arrivent par groupe de deux dans les différentes chambres de l'étage. Je peux les entendres grâces aux murs fins, ils rigolent et n'hésite pas à parler fort. Ils n'ont aucun scrupule à marcher d'un pas lourds sur le sol qui raisonne dans les chambres.

Chacunes des pièces abritent dix garçons, ça ne nous laisse que peut de places pour avoir un semblant d'intimité. Nous sommes entassés, sur des matelas posé à même le sol. Le bruit des cloches résonnent succinctement et accentuant les voix bourrues des hommes censée nous surveiller. Rapidement, un attroupement de garçons de différents âges se levent. Sauf deux. Ils sont morts dans la nuit. Je me penche au-dessus des enfants et je ferme leurs yeux tandis que les adultes emmenent les garçons à la douche. J'ai l'habitude, l'habitude de voir mes camarades mourir en pleine nuit.

Que vos âmes soient protégées par notre Dieu éternelle, qu'il vous guide dans cet enfer pour atteindre la paix et la prospérité, dis-je en un murmure.

Finalement, je me redresse et me dirige avec rapidité vers les douches. Mon retard me vaut une claque derrière la tête venant d'un éducateur. Habitué, je ne prononce aucune plainte et je m'empresse de me laver sous l'eau glacée. Mes dents claques, mais je n'y prend pas attention. Je frotte mon corps à l'aide d'une éponge rèche. Mon corps maigre rouge, je me rince sommairement et je me dépêche de m'essuyer et d'enfiler mes vêtements. Ne jamais prendre son temps dans les douches. Cet endroit, c'est le pire, après les chambres. Un rappel douloureux d'une ancienne altercation noue mon estomac. J'ignore mes tristes pensées et je sors de la pièce afin de rejoindre le réfectoire.

L'héritier Lestrange.Where stories live. Discover now