Cherche petit-ami pour mariage (partie 2)

Chapitre 4 : ce n'est que du cinéma

- j'ai même pas eu le temps de parler avec ta mère du business de Rhodey par contre.

- t'en fais pas, t'auras tout le temps demain à la chasse au trésor, en plus, elle adore ce parc, elle est toujours de bonne humeur quand on y va, ça peut jouer en ta faveur.

- j'espère.

Lorsque Steve se gare sur le trottoir juste devant sa maison, Tony sort de la voiture et présente sa main à Peter depuis la banquette arrière pour qu'il tape dedans.

- bonne nuit mon ange, fais de beaux rêves, on se voit demain ok ?

Peter tape avec enthousiasme dans sa main, pour un gamin de sept ans, il a encore de l'énergie à revendre à cette heure-ci.

- ok papou, toi aussi, bonne nuit !

- merci bonhomme. À demain, Steve.

Il lance un sourire poli à son « petit-ami » qui le fixe avec son air de chien battu, le beau barbu blond baraqué se sent affreusement coupable, c'est évident, ça transpire par tous les pores de sa peau.

- à demain, Tony.

Ne pas craquer, surtout ne pas craquer, ce n'est pas le moment de flancher, c'est Steve qui lui a mis le râteau du siècle, c'est Steve qui ne veut pas de lui, il mérite que Tony se montre aussi glacial à son égard, après tout, ce n'est que justice.

Le lendemain matin, quand Tony va chercher Steve chez lui, il remarque qu'il y a plein d'esquisses de bâtiments connus qui traînent sur son bureau et le beau barbu blond baraqué suit son regard dans la foulée.

- oui, j'aime le dessin d'architecture.

- ah bon ? J'aurais pas deviné.

Le professeur de théâtre sourit spontanément à sa remarque ironique et Tony dit la première chose qui lui passe par la tête.

- ils sont vraiment magnifiques.

- merci.

Il voit le rose monter pratiquement instantanément aux joues de Steve et son cœur en est tout retourné que ce soit lui qui lui provoque un tel effet.

- pourquoi ne pas en avoir fait ton métier ?

Le regard de Steve se fait tout de suite plus triste et Tony regrette déjà d'avoir posé une question qui visiblement est plus indiscrète qu'il n'y paraît.

- mon père.

L'avocat acquiesce pendant que Steve marque une pause. Son cœur fond à l'idée que son interlocuteur se sente suffisamment en confiance pour évoquer son défunt père avec lui.

- c' était un féru de théâtre et il m'a toujours poussé à enseigner comme lui. Quand il est parti, je me voyais mal ne pas continuer dans cette voie.

- je comprends, c'est une jolie façon de lui rendre hommage.

Même si cela ne le rend visiblement pas heureux d'être seulement dessinateur à ses heures perdues et qu'il a dû sacrifier sa vraie passion à son métier actuel.

- on devrait y aller Steve, il est tard.

- heu oui. T'as raison. PETER ! TU DESCENDS ? ON Y VA !

Juste le temps que le fils de son « petit-ami » dévale les escaliers de sa chambre à la vitesse de l'éclair et les voilà parés tous les trois pour de nouvelles aventures au parc.

Quand ils y font leur arrivée une vingtaine de minutes plus tard, Bucky, Sam, Hope, Scott, Cassie, Wanda, Vision, Brock, Sarah et George sont déjà là.