5 secondes pour être heureux. [Finish] 5SOS

Chapitre 3. Stupides yeux verts.

Je me réveillais avec difficulté, avec une seule envie: dormir à nouveau. Mais ce désir avait disparu aussi vite qu'il était apparu lorsque je m’étais  rendue compte de l’heure qu’il était maintenant.  Il était 21h00 et je commençais à  21h15.

J’allais me faire tuer par mon patron, en particulier si ce soir nous  attendions certaines personnalités. "Putain de merde" je pensais. Je m’étais habillée rapidement et avais pris quelques produits pour mon maquillage que je me ferais rapidement en arrivant au bar.

Je laissais mes cheveux détachés pour que mon casque de moto passe plus facilement. Je portais un skinny jean, Melina s’amusait beaucoup de dire que ce genre de jeans moulait parfaitement mon postérieur. Je riais une fois de plus à cette pensée avant de regarder à nouveau ma montre 21h10; J’allais vraiment me fait égorger vive par ce dangereux mec qui me servait de patron.

Je lançais le moteur et cabra,  je ne faisais  pas vraiment attention à la vitesse à laquelle je roulais, jusqu’à ce qu’une voiture de police me fit me garer sur le bord de la route.

« Putain… »

Ils s’approchaient de moi lentement, je ne supportais pas les flics, ils étaient trop "mauvais garçons", mais pas dans le bon sens du terme.

Enfin, ils se retrouvèrent en face de moi et me demandèrent :

« Vous savez que vous rouliez trop vite? » Me demanda-t-il avec une voix condescendante.

«Je ne suis pas stupide, bien sur que je le sais »

Les policiers échangèrent un long regard et je soufflai bruyamment avant de déclarer:

« Bon vous allez me la mettre cette amende ? Il faut que je me rende sur mon lieu de travail »

« C’est à nous de décider quand vous partirez »

« Voilà pourquoi les gens vous détestent. »

« Qu'est-ce que vous avez dit ? »

Je levai la tête innocemment. Si Melina avait été là, elle m’aurait certainement engueulée et elle aurait certainement  présentée des excuses à ma place à ces deux policiers. Je ne lui ressemblais pas. Je ne craignais personne, et encore moins eux.

«Je n'ai rien dit »

« Ne jouez pas au plus intelligente avec nous chérie »

Il s’approchait dangereusement  de moi, et je paniquais quand il attrapa ma tête et  commença à me caresser les cheveux maladroitement  Je repris contenance et dit un peu plus fort.

«Je ne vous permets pas de m’appeler comme ça »

« Vous vous êtes nouvelle et vous devez le savoir, nous sommes un peu  les rois de la jungle ici et personne ne nous tient tête, c’est compris ? »

 Leur crédibilité en avait pris un sacré coup.  Et je ne pouvais pas m’empêcher de rire. Est-ce qu'ils avaient sérieusement dit les rois de la jungle ?

Je fus arrêtée par les mains du policier qui m’encerclaient la gorge. Il avait exercé une petite pression pour me faire taire et cela avait fonctionnée.

Je commençais à ne plus pouvoir respirer, les deux officiers rigolaient en me voyant dans une telle position de faiblesse, mais je continuais à les regarder dans les yeux, ma fierté ne se mettait jamais de côté surtout dans une situation comme celle-ci. Cela les rendait encore plus enragés. Je commençais à croire qu'ils ne me laisseraient jamais partir,  jusqu'à une voiture s’arrête sur le bord de la route et que quelqu'un descende.