XV

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Région parisienne, Ville de Paris,
10ème arrondissement,
Le 30 octobre 2012,

DAVID,

« Dieu va faire des miracles, des prodiges, Dieu va faire encore ! Alléluia, il guérit les maladies ressuscite les morts. Il est puissant pour toujours, il ne change pas ! Dieu va faire, des miracles, des prodiges, Dieu va faire encore ! »

— Comme nous l'avons chanter, Dieu peut changer votre vie ! Hurlais-je.

La foule entière criait des « Amen » puissants.

— Peu importe votre situation, Dieu peut changer votre vie ! Hurlais-je.

« Amen ! »

— Peu importe votre péché, Dieu est amour. Il est bon et juste pour vous pardonnez si vous le confessez en toute sincérité.

« C'est la vérité !»

Je continuais de marcher en hurlant dans les rues accompagnée de mon assemblée, j'ignore ce qu'il m'a prit de commencer à hurler ainsi mais mon coeur était convaincu de le faire. Pour vous dire, même l'évangéliste n'a rien dit.

Je continuais à hurler et à prêcher la Bonne Nouvelle à plein poumon. Il fallait que ce quartier entende la Bonne Nouvelle, qu'ils sache que il y a un homme qui s'appelle Jésus qui peut changer leur vie. Car lui, n'a pas hésité à donner sa vie pour la notre. Avant je ne me rendais pas compte de l'amour que le Seigneur me portait, mais quand j'ai eu cette révélation... Tout a changer pour vous dire.

Alors que je propageais la Bonne Nouvelle, je vis une dame, qui s'était appuyé sur le mur d'une boulangerie non loin. Qui touchait son genoux d'une manière qui laissait paraître qu'elle souffrait affreusement, dans mon coeur, je ressentais cette envie d'aller la voir. Je n'hésitais même pas une minute et m'en allait vers elle,

— Bonjour madame. Disais-je en souriant.

Elle levait son visage face à moi et me souriait malgré la douleur,

— Bonjour mon fils, disait-elle.

Je me mis à sa hauteur,

— Comment vous allez ?

Elle soupirait,

— Ah mon fils, je faisais mes courses et en marchant je t'ai entendu prêcher la Parole de Dieu. Sa m'a fait du bien donc je me suis installé pour t'écouter, puis d'un coup j'ai affreusement eu mal au genoux gauche. Disait-elle.

Je baissais la tête et lui souriait,

— Oh ah bon ?

— Mais oui, parce que il y a vraiment très peu de jeunes qui peuvent exprimer leur soif de Dieu comme ça en plein public. Sincèrement, ta mère doit être fière de toi jeune homme.

Je souriais.

— Merci madame.

Elle me rendit son sourire,
Le Saint Esprit m'inspirait plein de paroles à énoncer à cette femme.

« The choice. »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant