Chapitre 18 ( nouvelle version )

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Jaylen 🔞


Malgré ma colère, j'arrive à retirer juste à temps mes mains de sa gorge. Encore quelques secondes de plus et je la tuais.

J'allais la tuer.

Ce qu'elle ne sait pas, c'est que tuer m'excite au plus haut point. En massacrant l'homme, en sentant son sang chaud m'éclabousser au visage, ça m'a donné la gaule. Et cette petite qui tente de m'échapper fait naître une rage en moi que je ne contrôle pas.

Penché sur son corps étendu sur ma banquette, je touche son menton pour tourner son visage sur le côté. Ainsi, je peux voir sa jugulaire pomper, signe qu'elle est bien en vie.

Je caresse sa gorge et ses marques de strangulation tout en murmurant quelque chose près de son oreille :

— Quand tu me provoques comme ça, petite chose... j'ai très envie de te faire mal. Très envie de te tuer... Mais mon désir de possession envers toi est plus grand encore. Alors, je me retiens. Mais fais gaffe... Je pourrai pas toujours retenir ma part d'ombre.

Je reste sur elle alors que je perle de sueur et que mon cœur cogne violemment dans ma poitrine. Sous ma ceinture, ça devient de plus en plus tendu parce que je reste près d'elle.

Je la désire, mais pas de manière saine. J'ai quelques soucis psychiatriques. Je ne vois pas et ne ressens pas les choses comme la plupart des gens. La perversion coule dans mon âme, la déviance est dans mon ADN. Quand je la regarde, il n'y a rien de pur qui traverse mon esprit. Juste des pulsions sadiques que je dois maîtriser constamment. Je pourrais la tuer et tous mes soucis s'envoleraient. Mais je veux cette sublime chose qui m'intrigue. Qui décuple en moi des désirs incontrôlables. Qui multiplie les fantasmes dans ma tête. Qui me rend obsédé...

Ça ne m'était jamais arrivé avant.

J'examine ses cheveux humides qui sentent divinement bon, les traits de son visage. Une beauté à faire pâmer le diable. Mon souffle, déjà anhélé, s'accélère encore un peu plus quand je trouve le nœud de sa serviette défait.

Je n'ai jamais violé une femme de ma vie. Ma liste de crimes est longue, mais le viol n'a jamais été quelque chose qui faisait partie de moi. Peut-être parce que j'ai l'habitude d'avoir ce que je veux. Les femmes s'offrent à moi et c'est comme ça depuis que je suis adolescent.

Mais Engy est la première à me faire perdre la tête. Au point où mes pulsions me donnent envie de l'attacher aux quatre montants d'un lit pour la violer jour après jour. Ça non plus, je ne l'avais jamais ressenti. Ce besoin de prendre même si elle ne consent pas. J'ai cette envie irrépressible de la posséder ; j'ai besoin de me soulager, de la déguster, de la lécher, de me sentir en elle. Avec son petit caractère, je l'imagine se débattre, me frapper, et ça m'excite encore plus...

C'est la première fois que je désire à ce point. La seule qui pourrait me faire flancher. Mon sang boue, j'ai tellement chaud et je suis si excité que je pourrais la prendre ici, maintenant. C'est étrange, car mon plaisir ultime a toujours été de tuer. C'est ma gratification sexuelle. Je jouis comme ça. En étranglant, en noyant, en poignardant. J'ai passé près d'éjaculer en donnant la mort à coups de pelle sur le crâne de l'homme.

Ça, c'est mon quotidien.

Excepté Engy, je sens que je peux avoir un orgasme rien qu'en la touchant.

Ça, c'est inexplicable.

Adolescent, je ne ressentais pas vraiment de plaisir à regarder de jolies filles, ou à mater du porno. Je savais que quelque chose n'allait pas avec ma sexualité. Je n'atteignais l'orgasme qu'en me branlant sur des fantasmes macabres, comme une nana attachée à un arbre alors que je mutile son corps, ou encore une tête humaine que j'embrasse. La nuit, si je rêvais que je dominais et démembrais une belle fille, j'avais une éjaculation nocturne. La première fois que j'ai tué, quand j'étais ado, j'ai ressenti le summum. Ça a été une révélation. Je devais continuer à tuer pour le travail que mon père m'a exigé de faire, mais aussi pour mon pur plaisir qui comble le sadique en moi.

Quant à Engy, elle fait trembler mon âme et le fait de me retenir de la tuer, ne fait qu'augmenter mes pulsions et rend l'excitation encore plus puissante.

Mes doigts ne peuvent s'empêcher d'ouvrir doucement sa serviette. Lorsque son corps se dévoile peu à peu, je frémis.

J'écarte les pans pour libérer ses magnifiques seins, son ventre, sa taille, son pubis... En poussant doucement d'une main son genou pour écarter ses cuisses, je vois du sang qui a coulé entre ses jambes.

Le comble.

Le sang est un déclencheur chez moi.

Enfant, j'ai vu et vécu beaucoup de choses sanglantes. J'ai eu un trauma et mon esprit, avec les années, pour se protéger, a transformé ma peur du sang en un élément de désir. Ce qui veut dire que pour moi, la vue du sang est très érotique. Ma queue devient à l'étroit dans mon pantalon. Je sens mon gland s'engorger.

Personne ne passe sur cette route de terre puisque c'est un chemin privé pour aller à la ferme, et je viens de tuer le propriétaire. Je vais juste prendre un petit moment vite fait pour soulager la tension qui est en train de me rendre dingue. En calmant un peu mes pulsions, je vais aussi éviter de lui faire du mal. Même si c'est exactement ça qui m'enivre en ce moment.

Un pur... fantasme.

J'ouvre ma braguette et, sexe en main, je fais glisser mon gland sur la coulée de sang sur sa cuisse. J'enduis ma queue du liquide carmin et commence à me masturber.

Ma respiration s'emballe au même rythme que les va-etvient de ma main contre ma verge souillée de sang. L'envie devient plus forte, je suis si près de sa chair que j'ai envie de la pénétrer et de la remplir de mon foutre. Avant de perdre le contrôle, je m'écarte d'Engy, sors de la voiture pour ne plus être sur elle et, une fois à l'extérieur et debout, j'accélère le mouvement de ma main.

Dès que je sens que ça vient, je place mon autre main pour recevoir le sperme dedans et gémis. Seulement, mon sexe pulse violemment et mon éjaculation est si puissante que plusieurs jets m'échappent et éclaboussent les cuisses d'Engy.

Merde.

D'emblée, je range mon sexe encore bandé et ferme ma braguette pour essuyer la peau d'Engy et mes mains avec la serviette. Elle a aussi une goutte sur son sein droit.

Je n'ai jamais fait ça... devoir me soulager vite fait pour éviter de lui faire du mal et que je prenne encore plus mon pied. On dirait que je joue avec mes pulsions. Comme si cette fille me faisait perdre mon sang-froid, alors que j'ai toujours le contrôle sur tout, mais au fond, j'adore qu'elle me déstabilise. Qu'elle me donne envie de lui faire du mal, mais aussi de la garder comme une petite chose fragile. Je suis incapable d'aimer, donc ce ne sont pas des sentiments que j'ai pour cette fille ; j'ai la conviction que c'est juste de la possession. Car elle décuple mes pulsions et j'adore l'effet que ça me procure. C'est comme une drogue : quand t'as trouvé la substance qui te fait planer, tu ne peux pas t'en passer. Engy me procure plein de sensations contradictoires et ça me plaît.

Je m'allume une clope tout en regardant les champs autour de moi. La nana a parcouru toute cette distance, de la cabane à la route, pieds nus, en serviette, avec la lourde chaîne reliée à sa jambe. Voyant sa détermination et son caractère, j'esquisse un sourire. Ça aussi, ça me plaît.

Je place la chaîne qui traîne au sol dans la bagnole et regagne le volant pour retourner à la cabane, avec un cadavre en plus dans le coffre... Je vais devoir revenir pour dissimuler la camionnette et cacher les taches de sang dans le sable.   


Somber Jann - Saison 1  | Sous contrat d'éditionWhere stories live. Discover now