En 1942, alors que l'Allemagne nazie l'emporte sur l'Europe libre, un homme, un seul, tentera de s'en prendre à la tête du parti. Tuer Hitler, ni sauvagement, ni pour le massacrer, le geste ne porterait aucune vengeance, aucune passion malheureuse. S'il avait pu dévoiler ses plans, on aurait presque remarqué le dégoût dans ses mots et dans ses yeux, l'obligation d'un meurtre qui le repoussait. Il comptait simplement en finir, comme on ferme un livre avant que l'histoire ne nous affecte trop. Son geste n'avait, en lui-même, rien de courageux, ni d'honnête, il n'avait ni pour but de sauver les Hommes, ni de le sauver, il aurait simplement voulu passer à autre chose.