Dans tes cheveux, tranquillement font la sieste Les anges exilés, étourdis par le vin Leurs cils délicats frémissent d'allégresse En souvenir lointain de l'odeur du jasmin Pour notre folie passagère, nous sommes Punis d'habitude par des électrochocs Un feu follet me brûle et me consomme Ainsi crame l'amour non réciproque Peu importe, si au vent mauvais d'automne Les feuilles s'envolent ou la bourse dégringole Je suis né décoiffé, plus rien ne m'étonne Maintenant le foot est roi dans l'hexagone ! Il règne une ambiance crépusculaire Et quoi qu'on fasse, on fait souffrir quelqu'un Maintenant, c'est lourd, rigide à désespérer Ma peau lentement devient celle du requin!