Samara González
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- Combien tu veux, Samara ?
Samara - Je veux 500 000.
- Je crois que j'ai mal entendu.
Samara - Je te connais mieux que tu ne le crois, et je sais que l'information que je vais te donner va t'être d'une utilité majeure alors soit tu donnes l'argent, soit tu passes à côté chéri.
- T'es une escorte de quel gang exactement ?
Elle me regarde et se met à rire en me fixant. Elle me défi du regard, mais ce qu'elle sait pas, c'est que je suis très fort à ce jeu là.
- Est-ce-que tu sais au moins, que ça me dérange pas de tuer une femme ?
Elle a haussé les sourcils à l'entente de mes mots.
Samara - Si tu penses pouvoir m'extirper des informations gratuitement en me menaçant, tu te trompes mon cher. 500k représente même pas 1% de ta richesse donc..-
- Ça on le sait tous. Seulement est-ce que tu les mérites ? Car je laisse aucune chienne se foutre de ma gueule, et ça sera pas ton cas. Si tu es du mauvais côté, saches que je suis bien plus dangereux que tous les criminels que t'as vu dans ta vie. Je te tuerai de la pire des manières, tu vivras une mort lente et douloureuse, j'hésiterais pas à m'en prendre à tes proches, et tout ça si tu es du mauvais côté Samara. J'ai le bras long. Tu as eu tort, de ne pas me ceder l'information dès la première fois que je te l'ai demandé.
Son sang se glaça. J'ai senti son corps se crisper.
Samara - Pablito est bien dans cet hôtel. Mais s'il te plaît, ne le tue pas.
- Pourquoi ?
Samara - Il.. il m'a menacé lui aussi. Et il est loin d'être seul. Si il meurt dans cet hôtel, quelqu'un viendra aussitôt me tuer.
- Et tu le crois ?
Il est pas dans son pays ici, la plupart des corruptions faites à Paris sont dirigés par Houssem. Si on met de l'argent sur sa tête, Pablito est mort et on le sait tous.
Samara - ..il est dans la chambre 2301 au 4ème étage.
- Il t'arrivera rien, princesse.
Je lui fais un clin d'œil et quitte les lieux. J'ai appelé une personne qui fait partit de l'unité des tireurs d'élite, et je lui ai dit de se placer sur la tour en face de l'hôtel, et de me trouver la fenêtre de Pablito.
Je le tuerai pas au sniper, oh que non.
Je lui prépare bien autre chose. Je vais vous montrer, qu'on ne touche pas à la famille d'Hakeem. Je vais leur inspirer la peur, à tous.
Je reçois un appel de Aymen.
- Allo ?
Aymen - C'est quoi cette merde là ?
- Quoi ?
Aymen - T'es où ?
- A l'hôtel S****
Aymen - Hakeem, fais attention tu vas te faire tuer.
- Tu crois je sais pas que Pablito se trouve dans le même hôtel de moi ?
Aymen - Pourquoi t'y reste alors ?
- Parce que c'est lui qui devrait chercher à fuir, si il savait où je me trouvais. Comment t'as su ?
Aymen - Ismaïl a tracé son téléphone.
- C'est maintenant qu'il bouge son cul lui ? Dis lui de ne pas s'en mêler.
Aymen - Comment ça ? Ta mère c'était aussi sa tante.
- Aymen je sais de quoi j'parle, j'étais en Italie y'a quelques heures, si t'avais vu leur tête à tous tu saurais qu'ils avaient pas l'intention de faire grand chose.
Aymen - Et baba ?
- Qui ? Mon père ?
Aymen - Qui d'autre ?
- Lui, je le laisserai toucher à Pablito. Moussa aussi. Sinon, je serais celui qui va mettre fin à sa vie.
Aymen - Fais attention Wallah, ce gars là, c'est pas un petit joueur.
- Ça tombe bien, moi non plus.
J'ai continué à parler avec Aymen, puis après j'ai raccroché pour appeler un boug, et lui demander de me trouver l'identité de la femme qui était au téléphone avec Pablito lors de son dernier appel, où ils parlaient de ma famille.
Ça m'intéresse. À vrai dire, j'y penses depuis que j'ai vu Samara. Et si c'était elle ? Mais moi, je hais les accusations non fondées.
Quelques heures plus tard, j'ai appris que cette femme était en réalité une petite blonde appelée Victoria. Elle a 37 ans, et elle est la mère des enfants de Pablito.
Vous allez me détester, dans quelques temps. Mais j'en ai rien à foutre. Je vous le répéterai jamais assez. On touche pas à ma famille.
Lance moi un caillou et je te lancerai un rocher. Retenez bien ceci.
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Moussa - Hakeem, j'vais te tuer ! Pourquoi toutes mes affaires sont dans un camion, tu veux que je t'enclence ?
- On déménage.
Moussa - Pardon ?
- Tu m'as bien entendu. Je t'enverrai l'adresse de notre maison demain après-midi le temps que le déménagement se passe bien. J'ai déjà appelé des décoratrices pour meubler la m..-
(La voix de mon père derrière) - Et t'as demandé à qui avant de faire ça ?
- Je gère. Je sais c'que j'fais. Vous me remercierez dans quelques temps. Moussa, j'ai besoin que tu fasses quelque chose pour moi.
Moussa - Tout c'que tu veux.
- Il faut que tu amènes la femme de Pablito dans notre nouvelle maison dès demain soir, je suis très serieux.
Moussa - Uesh ?! Et moi je la trouve comment ?
- Je t'enverrai son adresse, t'as juste à aller la chercher. Elle est à Paris en ce moment. Il faut pas la laisser repartir en Italie, ça va me faire chier.
Baba - Je vais tuer toute sa famille wallah, je veux plus aucun membre de leur famille sur mes côtes.
- Il a une grande famille ?
Baba - Il a juste 2 cousins. Mais Houssem est resté en Italie pour les trouver.
- Il va encore se faire buter.
Baba - Sous-estime pas mon frère.
- Ouais ouais, hsoul, restez séparés. Par contre Teema, vous la laissez avec Luna et Fatima. Demandez à Idriss de rester avec elle. C'est le seul qui saura les protéger, il a des bonnes intuitions, et un bon instinct.
Moussa - Ouais bref vasy.
Je raccroche et je m'allonge. Ça me fait bander, que en deux trois coups de fils j'ai trouvé Pablito, et toute sa famille sans avoir eu à rien faire. Et c'est ça, avoir le bras long.
Je me déshabille, et j'etais prêt à aller prendre une douche quand j'entend la porte de ma suite sonner. Je met un peignoir, et je regarde à travers l'oeil de chat. Je reconnais une femme, et j'ouvre directement la porte.
Les talons de Samara claquent contre le parquet de ma chambre. Je la regarde super mal.
- Je suis occupé, va faire ton travail.
Samara - C'est pas le moment de jouer au personnage impoli, Hakeem ! J'ai vu quelque chose d'inquiétant.
Elle se dirige vers ma fenêtre, et me demande de regarder.
Samara - Tu vois, c'est un sniper ! Je sais pas il vise qui mais c'est en direction de l'hôtel !
Comment elle a pu le remarquer ? De ma chambre, je l'ai même pas vu.
- T'es bête ou quoi ? Tu penses que c'est qui qui a placé un sniper sur cette tour ?
Samara - C'est toi ? Mais t'es complètement fou, on m'avait pas menti sur toi !
- Mais quoi, y'a rien de ouf.
SAMARA
- Si Pablito le remarque, il fuira.
Hakeem me regarde de haut en bas, et croise ses bras. On peut voir ses kilos de muscles sous son peignoir, c'est..excitant ?
Faut vraiment que j'arrête.
Hakeem - Arrête de douter de mes plans, je t'ai dit que tu ne mourras pas, arrête de te faire du soucis pour rien.
Je m'assois sur son lit.
- Comment tu peux en être aussi sûr ?
Hakeem - Si tu veux, démissionne de cet hôtel.
- Et avec quoi je gagne ma vie ?
Hakeem - Les 500 000 que je te donnerai, et ton métier d'escorte t'aidera.
- Qui te dit que je suis une escorte ?
Il me regarde et fait un petit sourire en coin, en me déshabillant du regard.
Hakeem - Il n'y a que dans ce domaine qu'une femme dans ton genre peut connaitre mon nom. Mais étant donné ton métier, peut-être que tu ne l'es plus.
- T'es assez perspicace.
Il allait parler mais la porte sonne à nouveau. Étant plus proche de la porte, je me lève pour y aller. Mais je sens des gros bras m'emprisonner. Hakeem me met derrière lui, et prends une arme qu'il met derrière son dos.
Il ouvre la porte et ne vois rien. Seulement une boite posée devant sa porte. Son regard se glaça à la vue de cette boite. Que se passe-t-il ?
Il me regarde.
Hakeem - Si tu veux mon avis, il ne vaux mieux pas que tu sois à côté de moi quand j'ouvre cette boite, à défaut de mourir.
- Alors ne l'ouvre pas maintenant.
J'ai sentis mon arrière train contre le corps de Monsieur Ben Khalif, une chaleur s'est emparée de moi. Il m'avait pas encore lâché, et il sent tellement bon. Son odeur a de quoi rendre folle toute les femmes.
J'ai sentit son souffle sur ma nuque.
Hakeem - Tu veux que j'ouvre autre chose, à la place ?
Je me retourne, et glisse ma main sur son torse. Peut-être que toutes les femmes aimeraient se faire démonter par Hakeem, mais moi, à defaut d'avoir été escorte pour sauver ma vie, je n'ai jamais rien fait avec aucun homme.
Les hommes sont des ordures, pour moi.
- C'est beaucoup trop facile.
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