J E N E V A H

By Akumanomiiii

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Mariée mais loin d'être amoureuse. More

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𝕀 - First part.
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𝕏𝕏𝕏𝕀𝕀𝕀 - The end.
𝐴𝑓𝑡𝑒𝑟 1
𝐴𝑓𝑡𝑒𝑟 2
𝐴𝑓𝑡𝑒𝑟 3
𝐴𝑓𝑡𝑒𝑟 4 - Prochaine histoire
A N N O N C E

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By Akumanomiiii

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𝕁 𝔼 ℕ 𝔼 𝕍 𝔸 ℍ

J'avais besoin de lui dire.

Que je l'aime. C'est allez si vite cette histoire. Dès que j'ai décidé de me laisser aller, c'est comme si mon cœur s'est rempli d'amour pour Hakan.

J'avais jamais ressenti ça avant et je pense que je ne le ressentirai que pour lui. Un homme comme lui, qui t'aime comme il m'aime, ça ne court pas les rues et j'en ai conscience.

C'est pourquoi, je l'aime et que je m'autorise à le lui dire.

Petit à petit, mes larmes sèchent et je relève la tête vers un Hakan qui me regarde déjà, un sourire aux lèvres.

HAKAN - Redis. Hefek.

— Je t'aime.

Ses yeux s'ouvrent à demi en grand avant qu'il n'attrape mes joues et m'embrasse.

Ah, ouais... je l'aime.

HAKAN - N'brik besef. Je t'aime beaucoup.

Mon cœur se serre et je sens mon ventre se tordre d'amour pour lui.

Il était temps qu'on s'parle avec nos coeurs.

— Tu sais Hakan... ?

HAKAN - Chno ? Dit-il en caressant ma joue.

Je crois que je suis enceinte.

Alors là, ses yeux se sont ouverts en très grands et il a reculé d'un coup.

Fallait que je lui dise.

C'est ce que je pense en ce moment.

Avec la mort de Leya, j'ai tout mélangé. Mes sautes d'humeur, ma gourmandise excessive, mes douleurs musculaires et mes vomissements qui n'ont pas commencé aujourd'hui mais bien avant.

HAKAN - T'es... t'es sah Djé' ??

— Oui... chuchotai-je en souriant légèrement les yeux baissés.

La seconde qui suit je me retrouve quelques centimètres au-dessus du sol, dans les bras de mon mari.

HAKAN - arabe !

Je ris faiblement en passant mes mains derrière sa nuque tandis qu'il me fait redescendre doucement.

— J'ai pas compris ce que t'as dit.

HAKAN - Que t'es la femme de ma vie, que j'vais avoir un p'tit garçon et que putain j'ai khaf de faire le con zehma j'le fais tomber un bail comme ça !

Je pouffe de rire en caressant sa nuque.

— Mais nan mon cœur, tu seras le meilleur papa ! Et toi aussi t'es l'homme de ma vie.

HAKAN - Weeesh zehma un p'tit toi et moi dans toi ?!

— *rire* Oui...

HAKAN - Mais ça s'est passé quand ça wesh !

— Je pense avant... avant les drames.

Il ne dit rien et fixe le miroir derrière moi.

— Qu'est-ce qui a ?

HAKAN - J'pense juste que j'suis une bête, j'savais le rooftop c'était carré. J'ai marqué un sacré but.

— *rire* T'es bête ! Fais moi un câlin futur papa.

HAKAN - Avec plaisir babymama.

Il en a profité pour passer ses mains sur mes fesses et je sais pas mais le fait de lui avoir fait part de ça m'a enlevé comme un poids, je me sens plus légère. En fait, je suis sûre à 98% d'être enceinte. Il ne me reste plus qu'à faire un test et une prise de sang.

Je vous avoue que je réalise pas trop.

Je vais être mère de combien d'enfant ? Je ne sais pas mais, c'est pour cela que je dis que tout est allé vite. Vous m'avez connue réticente à l'idée de me marier avec un inconnu, vous m'avez vue succomber à cet inconnu, vous me voyez maintenant probablement enceinte de lui.

J'ai envie de te dire que c'est le schéma parfait d'une histoire parfaite, mais... se terminera-t-elle parfaitement ?

C'est ce qu'on pourra voir quelques mois plus tard...

Trois mois plus tard...

DOCTEUR - C'est assez délicat ce que je vais vous dire Monsieur, Madame. Je veux d'abord vous informer que étant croyant, j'ai foi en l'existence de miracles sur Terre.

Hakan et moi, nous échangeons un regard amusé et perturbé.

En fait, je me trouve à l'hôpital car j'ai eu mal au ventre toute la nuit au poing oú j'ai pleuré et pas réussi à dormir. Hakan a appelé SOS médecin qui nous a conseillé d'aller dans une clinique ou à l'hôpital.

Nous y voilà.

DOCTEUR - Vous êtes s... stér-

HAKAN - Nan.

Le docteur le regarde, surpris.

J'ai bien compris ce que le docteur allait dire alors je me suis levée en le pointant du doigt. Dans ma tête l'information a tout pété.

Il est fou lui.

HAKAN - Vous allez dire à une femme enceinte qu'elle est stérile vous êtes un baisé vous ?! Ils sont où vos collègues zebi !?

Le docteur prend un air peiné en nous regardant avant de s'abaisser, ouvrir un des tiroirs et sortir une grande enveloppe.

Comme celles où on met les radios là.

DOCTEUR - Alors, j'ai ici les échographies que mes collègues m'ont donné sur votre cas et votre grossesse Madame Zainoûn. Il se trouve qu'il n'y a aucun bébé dans votre ventre. J'ai donc procédé à quelques questions à vous et votre mari, j'en suis venue à la conclusion scientifique que vous avez fait une grossesse nerveuse.

Par réflexe, j'ai touché mon ventre et je ne sais pas mais c'est comme si subitement tous mes espoirs se sont envolés. J'ai senti aucune vie dans ce putain de ventre.

Et là, j'ai pété un câble.

Littéralement.

J'ai commencé à me tirer les cheveux en pleurant et à me taper sur le ventre. Hakan s'est levé en panique et a attrapé mes bras sous le regard peiné et choqué du docteur.

— J'PEUX PAS DONNER LA VIE HAKAN ! criai-je la voix estropiée par les larmes.

Il me serre contre lui.

HAKAN - Arrête, Djé' s'il te plait, dit-il tout doucement.

Sa voix. Uniquement la sienne me fait du bien. Je me suis stoppée net et ais juste continué de pleurer mais silencieusement.

Je ne peux pas donner la vie.

Je suis une terre infertile. Une femme impuissante. Je saurais pas donner d'héritier aux Zainoûn.

Je...

Je ne veux pas de cette vie de merde. C'était pas dans mes plans tout ça.

Ah ça nan...

...

Couchée dans mon lit, je ne cesse de pleurer. C'est-à-dire que cela fait plus de quatre heures que je pleure toutes les larmes de mon corps.

Je ne suis pas enceinte. Il n'y avait rien, personne dans mon ventre. Il a déjà commencé à dégonfler légèrement. Il était pas si gros d'ailleurs.

J'ai honte. Honte d'être ce que je n'aurai jamais pensé être. Honte d'enlever ce rêve à Hakan. Je sais à quel point les Zaînoun veulent des héritiers pour Hakan (et son connard de frère) sachant qu'ils n'ont que deux enfants.

C'est comme si l'on m'avait offert un rêve et que l'on me l'avait volé par la suite. Je ne tomberai jamais enceinte. J'aurais aimé ne jamais le savoir, jamais.

Hakan est enfermé dans la deuxième chambre de la maison depuis des heures, je l'ai entendu casser des trucs. Je n'ose même pas aller lui parler car la honte me bouffe.

J'ai pas la tête à relativiser. Je veux juste pouvoir pleurer sans m'arrêter. C'est pire quand je pense à Leya, je me dis que j'aurais du tout tenter plus tôt pour pouvoir l'adopter ou au moins la faire adopter, j'aurais pu l'élever comme ma fille mais nan...

J'ai raté.

J'essuie mes yeux à la seconde où la porte de la chambre s'ouvre sur Hakan. Il me cherche des yeux avant de me regarder, d'un air triste même si je peux voir qu'il essaye de le cacher.

HAKAN - Arrête de pleurer Jenevah. Tu vas t'rendre malade.

Avec ses simples mots, je suis repartie dans une crise de larmes. Il s'est approché et est monté sur le lit avant de me prendre dans ses bras. Le visage sur son torse, j'ai laissé mes émotions couler.

— Je suis désolée de pas pouv-

HAKAN - Pourquoi tu t'excuses ?

— Je... j'suis une incapable.

HAKAN - Bébé, dis jamais ça, t'es pas une incapable. On a pas besoin d'enfants.

Il ment. Il se voile la face.

— Jusqu'à combien de temps hein ? *renifle* tu voudras un jour voir un petit toi t'appeler papa. Et... et... il sera jamais de moi.

Il passe sa main sur mon dos en soupirant.

HAKAN - Si tu penses que j'te quitterai un jour pour ça, tu m'connais mal.

— Tu te voiles la face Hakan.

Il ne répond rien en continuant de caresser mon dos mais j'ai tellement la haine contre moi-même. J'ai pas les idées claires et j'en suis bien consciente.

— Tu peux encore demander à tes parents de te trouver une vraie femme.

Mon cœur m'a fait mal en disant ça et je sais que le sien aussi.

HAKAN - T'es baisée ou quoi ?! C'est comme ça tu m'vois zebi ?!

Il se redresse alors moi aussi. Ses yeux sont larmoyants et ça me brise le cœur.

HAKAN - Tu... eh.

Sur ces effluves de mots, il s'en est allé en claquant la porte de la chambre.

C'est pas le moment de se parler. J'ai seulement la tête à sortir des horreurs de ce genre.

Je ne devrais pas le pousser à cracher sur un an de relation comme ça mais je connais mon mari et je sais que sous ses airs de roque il rêve de monter sa petite famille. Je le vois avec sa cousine, je l'ai vu avec Leya.

Et moi... J'AI TOUT NIQUÉ.

Le lendemain, je me suis réveillée vers quatorze heures, en tournant la tête, j'ai trouvé un plateau avec un bol de fraises, un verre de citronnade et une gaufre au Nutella avec un mot.

Smeh omri de m'être zehef on doit être soudés
T'es ma femme enceinte ou pas te rends pas ouf pour ça
T'sais que j'suis pas un mytho c'est vraiment ce que je pense
Je t'aime comme un malade, j'vais au travail bonne journée
Ma carte est sur le bureau, boussah hbiba.

J'essuie la petite larme qui a coulé sur ma joue en me redressant pour prendre le plateau sur mes cuisses. J'ai commencé à manger en pleurant silencieusement.

Je dois pas rester dans ce vieux mood. Ça va me tuer.

J'ai juste tellement cru en ce nouvel avenir que le retour de flammes fait vraiment mal. Ça fout la haine, la peine, le doute.

Je suis une fille sensible et je ne sais pas faire semblant quand j'ai mal. La souffrance qui glisse en ce moment dans mes pores m'étouffe. Seulement, quand je pense à Hakan je me dis que ça fait un bon moment que je lui fais supporter mes douleurs, il a le droit à du répis.

Une fois le plateau vidé et mon ventre rempli à défaut de porter un enfant, je me lève et vais me laver avant de m'habiller pour sortir marcher.

J'attache un foulard pour couvrir mes nattes, un peu de stick puis je prends les clés avec une bouteille d'eau avant de sortir.

J'ai marché pendant plusieurs minutes, au bout d'une heure j'ai senti mon ventre et mon dos me faire mal. Mon ventre a encore dégonflé, il ressemble juste à un ventre de bébé, genre légèrement gonflé, comme si j'avais beaucoup mangé.

J'ai peur de croiser quelqu'un que je connais. Personne n'est au courant de cette grossesse nerveuse et de mon stérilité. Ils ne le sauront pas car je ne compte pas le leur dire. Ça ne regarde qu'Hakan et moi.

Merde, j'ai oublié mon téléphone. Fait chier.

... - Mais qui voilà ! La sorcière.

Je me retourne en ayant bien reconnu la voix de cette personne.

— Qu'est-ce que tu fous là ? Taspute.

Pourquoi il faut toujours qu'on croise des grosses merdes ambulante à tout va ?

TASNÎM - J'ai encore le droit de vagabonder dans la ville quand je veux.

— Nan ma question c'est qu'est-ce que tu fous sous mon nez ?

Je ferai mieux de partir avant qu'elle ne me rende ouf.

TASNÎM - Tu parles mal pour une femme de foyer.

— Ferme ta sale gueule, dis-je avant de partir.

TASNÎM - J'te déteste salope t'as poussé l'homme de ma vie à me haïr et pire que ça il fait tout pour toi alors que tu le mérites même pas, j'ai toujours été là pour lui je...

Je me retourne et la regarde. Elle pleure.

Est-ce que ça me touche ? Oui.

Pourquoi ? Parce qu'à l'époque elle a bombé devant moi et aujourd'hui elle pleure. Ahaha, je lui avais bien dit non ? Tchrrr.

Mes yeux se lèvent en l'air avant de tourner à nouveau les talons.

TASNÎM - Il m'a frappée pour toi. Par Allah qu'un jour la roue va tourner, tu perdras ton enfant si par malheur tu tombais enceinte un jour. Pétasse. J'te maudis.

Le démon. Elle m'a mis le démon en quelques mots. Je me suis retournée à nouveau et je lui ai foncé dessus, on s'est mise à se battre comme deux forcenés.

Personne s'est occupé de nous jusqu'à que de moi-même je la lâche et parte en pleurant. Je l'ai niquée et ça me fait du bien. Je pleure de haine.

Une fois chez moi, le silence étouffant me compresse à la seconde où j'entre dans mon cocon.

Je monte dans la salle de bain et soigne ma lèvre ainsi que ma joue. C'est presque rien. Par contre, je me suis niquée les phalanges, alors je les ai soignées.

Toute ma journée s'est passée dans le calme jusqu'au retour d'Hakan qui est rentré fatigué. Il entre en baillant tout en retirant ses chaussures. Je le rejoins dans l'entrée en essayant de sourire plus que d'habitude. Automatiquement, il sourit en me regardant surpris

HAKAN - Labès ?

Je hoche la tête.

— Et toi ?

Ses yeux descendent furtivement sur mon ventre puis il vient attraper mes joues en les caressant.

HAKAN - Oui au calme, tu m'laisses aller me laver en balle et j'suis à toi, hm ?

— Oui mon amour. Donne ton sac et ton manteau.

Il sourit et s'exécute avant de partir mais il revient sur ses pas, les sourcils froncés.

HAKAN - Eh en fait c'est quoi sur ta joue et ta lèvre ?

— Oh je... j'ai fait une crise de nerfs et je m'suis énervée.

Il ne dit rien quelques secondes en me transcendant du regard.

HAKAN - J'croyais qu'on c'était mis d'accord sue le mensonge mais bon ma mercon.

Sur ces mots, il s'en va en soupirant. Désolée mon coeur.

Je range tout, puis vais dans la cuisine chercher le dîner que j'ai fait et met la table. Pendant un bon moment, c'est Hakan qui s'est occupé de la maison à ma place parce que on peut le dire je suis mal en point.

Je pourrais continuer de m'enfoncer encore plus parce que j'ai cru porter un enfant pendant trois mois mais il s'avère que non mais je vais essayer de ne pas le faire et d'avancer.

C'est dur mais pas insurmontable, la mort de Leya m'a plus fait mal.

Pour ce qui est de cette foutue stérilité, j'ai réfléchi pendant des heures en retournant le problème dans tous les sens, aujourd'hui. La conclusion est qu'il fait croire en Dieu, il pourra m'aider. Je vais sûrement continuer d'en souffrir et d'en pleurer car la science c'est la science mais la foi est plus forte. De plus, le fait qu'Hakan me soutienne me redonne espoir.

Je m'en remettrai.

Ça fait des mois que je rumine, cette nouvelle aurait du m'achever mais je choisis que non. Souffrir est naturel mais déprimer consciemment est un choix. Je fais le choix de me concentrer sur autre chose.

J'ai le temps pour espérer fonder une famille. Ce médecin de merde ne me fera pas perdre espoir. Tant qu'Hakan croit en moi et qu'on croit tous les deux en Dieu, ça ira.

J'ai envie de pleurer là. Assise autour de la table à manger, j'attends Hakan, les larmes aux yeux. J'ai envie de sourire et lui faire plaisir mais ce serait totalement mentir. Je veux juste pas pleurer et l'embêter.

Il souffre quand je souffre sauf que je ne veux pas le voir mal. Bref.

HAKAN - *descend* Ça sent grave bon, dit-t-il de façon un peu neutre en venant embrasser mon front avant d'aller s'asseoir.

Il sait que j'ai menti mais je pense que lui aussi n'a pas envie de se prendre la tête.

— C'est... c'est tes plats préférés bébé. Merci pour ce matin, dis-je bien que je lui ai déjà envoyé un message dans la journée pour le remercier.

HAKAN - Ah ouais, ça sent Mtabbal (caviar d'aubergines) et Chich taouk (brochettes de poulet mariné), dit-il en s'asseyant les yeux grands ouverts.

Il adore les plats de ses deux pays d'origine alors aujourd'hui je me suis essayée à lui faire des plats libanais, ainsi que du riz avec du curry de veau, ça c'est plutôt indien. Faut dire que j'ai forcé, on a clairement à manger pour trois jours là mais Hakan c'est un grand mangeur donc je m'inquiète pas.

HAKAN - Merci bébé c'est lourd sah. Quand j'rentre et que tout est carré comme ça j'suis trop bien.

— Je te sers, dis-je en me levant.

Il choisi ce qu'il veut, autrement dit, tout puis on mange en parlant calmement. On peut ressentir la douleur de l'autre dans le regard de chacun mais pour une fois, on évite un sujet qui fâche en choisissant de nous consacrer à notre bien-être qui depuis un moment s'est envolé.

Vers la fin du repas j'ai eu des idées sombres.

— Hakan ?

HAKAN - Na'am galbi ?

— Je t'aime, lâchai-je avant de fondre en larmes.

C'est ça ma vie maintenant.

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