Attach(i)ante (terminé)

By Tsy_Swan

2.5M 151K 26K

- Lâches moi Ethan ! hurlais-je en riant - Alors dis le moi, répliqua t-il - Je .. - Oui ? Je m'arrêtai un... More

Chapitre 1 - La rentrée
Chapitre 2 - Le Con
Chapitre 3 - Avenir
Chapitre 4 - Friends
Chapitre 5 - Trève
Chapitre 6 - La colle
Chapitre 7 - Closer
Chapitre 8 - Game over
Chapitre 9 - Feelings
Chapitre 10 - La solution
Chapitre 11 - Crazy
Chapitre 12 - Home
Note #1
Chapitre 13 - Kiss me
Chapitre 14 - Oublie
Chapitre 15 - You
Chapitre 16 - You don't
Chapitre 17 - Bam, bam, bam
Chapitre 18 - Finaly
Chapitre 19.1 - Simple thing
Chapitre 19.2 - Simple thing
Chapitre 20 - Troubles
Chapitre 21 - ILY
Chapitre 22 - Happiness
Chapitre 23 - Les ennuis
Note #2
Chapitre 24 - Complications
Chapitre 25 - Break
Chapitre 26 - Promises
Note #3
Chapitre 27 - Joyeux anniversaire
Chapitre 28 - Surprise
Chapitre 29 - Oh shit
FAQ #1
Chapitre 30 - Rules
Chapitre 31 - Stable
Chapitre 32 - Big new
Chapitre 33 - Crash
Chapitre 34 - Together
Chapitre 35 - Something new
Chapitre 36 - Distances
Chapitre 37 - Not Brave
Chapitre 38 - Release you
Chapitre 39 - Soupçons
Chapitre 40 - Fire
Chapitre 41 - Looser
Chapitre 42 - My love
Chapitre 43.1 - And I'm yours
Chapitre 43.2 - And I'm yours
Chapitre 44 - Goodbye
Chapitre 45 - Will you ?
1 Million
Bonus #1

Bonus #2

4.5K 274 29
By Tsy_Swan

Des années plus tard

- Point de vue de Ethan - 

Je jetai un coup d'œil à ma montre pour la énième fois. 20 minutes. C'était tout le temps la même chose, et je commençais à en avoir assez. Chaque vendredi à dix-neuf heures, je me garais devant le bâtiment dans lequel je vivais il n'y a pas si longtemps de cela, et chaque vendredi, Thaïs me faisait poireauter. Elle n'avait jamais été quelqu'un de ponctuel, mais je ne la connaissais que trop bien. Ces minutes de retard était une façon très claire et très précise de m'envoyer balader. Et ça commençait à bien faire. Dans un mouvement d'agacement, je donnai un long coup de klaxon. Il raisonna dans le silence qui régnait dans le voisinage. 

Je sais ce que vous vous dites. C'est quoi ce bordel ?  Sincèrement, je ne sais pas quoi en penser moi-même. J'ai beau repasser le film dans ma tête en boucle, je ne comprends pas comment on a pu en arriver là. Finalement, au bout de deux minutes, j'entends la porte de l'immeuble claquer et j'aperçois deux têtes brunes sautiller dans ma direction. 

Immédiatement, un sourire apparait sur mon visage. Mon cœur s'emballe, et comme à chaque fois, les minutes d'attentes s'envolent. Je sors de la voiture et dans un éclat de rire, les jumelles s'accrochent à mes jambes. Mes filles.


- Point de vue de Thaïs - 

Affalée dans le canapé, mes filles nichées dans les bras, j'attend patiemment le coup de klaxon qui signale que la patience d'Ethan est arrivée à terme. Et il ne tarde pas. Avec un sourire amer, je secoue gentiment Louise et Ana.

- Les filles, votre père est arrivé, leur murmurais-je tendrement. 

Ni une, ni deux, elles sont prêtes à partir. J'attrape leurs petits sacs à dos et me dirige vers la porte d'entrée en leur compagnie. Nous prenons l'ascenseur et nous voilà au rez-de-chaussée. Elles ont déjà disparu de ma vue. D'un coup, j'ai un pincement cœur. Le même, chaque vendredi soir. Le même, celui du dimanche soir quand elles me reviennent. Je suis désolée mes anges.

Quand j'arrive dehors, Ethan les sert dans ses bras. Malgré moi, je ne peux pas m'empêcher de sourire tendrement. C'est le meilleur père pour mes filles, et pour cela, je lui en serrai toujours reconnaissante. Je me dirige en silence vers la portière arrière et dépose les sacs des filles dans la voiture. Je me retourne vers elles et tends les bras. 

- Un dernier câlin ? leur dit-elle avec un sourire. 

Je plante un bisou sur leurs deux joues bombées et retourne vers l'immeuble. C'est dur, très dur. 


- Point de vue de Ethan -

Je la sens s'éloigner de nous et sans que je ne puisse le contrôler, les mots s'enchainent.

- Thaïs, attend ! 

Je la vois se crisper au son de ma voix. Elle se retourne vers moi et plante son regard dans le mien. Rien ne s'échappe de ses yeux noisettes. J'aurais mieux fais de me taire. 

- Je.., reprenais-je en bégayant. Ecoute, ça fait plus d'un mois que je suis parti et on ne peux pas continuer comme ça sans avoir au moins essayer de se parler. Je sais que tu m'en veux toujours mais on doit faire quelque chose. Pour elles, ajoutai-je en tendant le bras vers nos deux trésors. 

Elle soupira et roula des yeux.

- Evidemment, il fallait que tu joues la carte de la culpabilité. Ce n'est pas de ma faute si notre famille est brisée, Ethan.

Et ça recommence. Je respire un bon coup et  ne cède pas à l'envie qui me prend de tourner le dos et de partir aussi loin que possible de cette femme. 

- Je n'ai pas envie de jouer à ca, d'accord ? Tu sais que j'ai raison. Nous n'avons plus le droit de nous comporter comme des gamins, dis-je froidement.

Je ne sais pas si c'est mon ton ou le fait que je refuse de rentrer dans son jeu, mais Thaïs-le-dragon semble se calmer. 

- Je peux y réfléchir ? murmure t-elle en chuchotant, les yeux rivés sur le bitume. 

Mon cœur se serre. J'ai envie de la prendre dans mes bras, de l'embrasser et de lui faire oublier ces dernières semaines. Elle me manque tellement. Comment ne pourrait-elle pas ? C'est la femme de ma vie, et même dans cette période de doutes, je ne l'ai jamais remis en question. La mère de mes enfants, ma meilleure amie, ma meilleure amante. 

Je m'approche doucement vers elle, comme pour lui demander la permission, et plante un baiser sur son front. Etonnamment, elle ne me repousse pas. Thaïs est immobile, le souffle irrégulier. 

- Appelle moi, lui dis-je en m'éloignant. 

J'embarque Ana et Louise dans la voiture, vérifie qu'elles sont confortablement  installées dans leurs sièges-auto et démarre. Je n'ai plus rien à faire ici. 

**

- Louise, arrête de courir tu vas te faire mal ! Ana chérie, mange s'il te plait, c'est la dernière bouchée, la suppliai-je. 

Vous savez ce que c'est de devoir gérer seul deux jumelles de presque trois ans ? Je n'avais pas du tout signé pour ça. Louise fait des cercles dans le salon et je pense qu'elle va tomber la tête la première dans très peu de temps. Ana, elle, a décidé de faire une grève de la faim une bouchée avant la fin de sa purée. Je me demande de qui elles peuvent tenir se caractère de.. difficile.

Je soupire et abandonne. Oui, j'abandonne. Si elle ne veut pas la finir cette putain de purée, je le ferais. Je regarde Ana, mon ainée de huit minutes, et lui fais une grimace. Ces filles me mènent par le bout du nez et elles adorent ça. Sans surprise, j'entends Louise tomber. Ces pleures emplissent vite la pièce et je me dépêche de la prendre dans mes bras. 

- Louise chérie, il faut que tu fasses attention à toi, lui dis-je doucement en la berçant. 

Je décide également de prendre Ana dans mes bras et me dirige vers la salle de bain. C'est l'heure de prendre un bon bain. C'est aussi ma technique préférée pour les calmer avant de les coucher, car mes filles adorent l'eau. Quand je les vois s'éclabousser et glousser dans la mousse, je souris tristement. Elles sont si innocentes. J'ai l'impression de les avoir laissé tomber et de les priver d'une famille stable et plus heureuse.

- Dis papa, c'est quand que tu reviens chez maman ? me demande Louise. 

Ce n'est pas la première fois qu'elle me pose la question, et comme à chaque fois je réponds.

- Je ne sais pas ma puce, bientôt j'espère.

Habituellement, la conversation s'arrête ici. Mais cette fois, je la vois échanger un regard avec sa sœur puis tourner sa jolie bouille vers moi.

- Ana et moi on pense que tu devrais revenir.

- C'est plus compliqué que ça, les filles. Votre mère doit être d'accord.

- Pourquoi papa ?

- Parce que..

Et là, je ne sais plus quoi dire. Pourquoi ?  A vrai dire, Thaïs ne m'a jamais mis dehors. J'avais décidé de partir parce que la situation m'étouffait et que j'avais besoin de m'éloigner d'elle, aussi douloureux que cela pouvait être. Nous nous étions alors retrouver dans une spirale délirante d'un couple séparé et d'une garde alternée. Mais désormais, tout cela me paraissait bien ridicule. La seule chose dont j'avais envie c'était de retourner auprès d'elle, revenir chez moi entouré de ma femme et de mes filles, et ne plus jamais en partir. Il était plus que temps de régler nos problèmes, et de passer à autre chose.

- Je n'en ai aucune idée, répondais-je à ma fille avec un sourire. Mais toutes les deux, vous venez de me donner une très bonne idée. 

Je fini de baigner les jumelles et les met au lit. Après notre session bisous, câlins et histoires de princesses, j'étais la lumière de leur chambre et les laisse s'endormir paisiblement. 

J'attends une bonne heure afin de m'assurer de la profondeur de leur sommeil avant d'envoyer un message à Liam. 

« SOS, urgent, non négociable. Je sais que Mya va me tuer pour t'avoir demandé ça mais j'ai besoin que tu passes la nuit à l'appartement pour garder les jumelles. »

Sa réponse ne se fait pas attendre. 

« Bonsoir à toi aussi Ethan. Ma journée ?  Oh super, un peu fatigante mais très enrichissante. »

« Apparemment le caractère non négociable de mon message t'as totalement échappé! » répondis-je en levant les yeux au ciel.

« Qu'est-ce qui peut-être aussi urgent, ein ? Bon dieu Ethan, ne me dit pas que c'est pour une meuf. Mya va me couper les co*illes et tu le sais. »

« Ce n'est pas pour UNE meuf mais pour MA meuf, idiot. »

« Tu sais comment me prendre par les sentiments. C'est bon, je suis là dans quinze minutes. Tu as de la chance que je les adores tes bouts de chou. »

Ni une ni deux, j'attrape un sac et le rempli de vêtements attrapés au hasard. Je ne sais pas quelle sera l'issue de cette soirée mais au moins, je suis prêt à toute éventualité. Liam arrive rapidement, et je pars le plus vite possible. Cette fois, c'est le bonne. 

J'essaye de respecter les limites de vitesse tant bien que mal, mais mon empressement se fait ressentir et ce ne sont pas les voitures que je double à vive allure qui diront le contraire. Mon plan est vraiment le pire plan de reconquête du monde. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir lui dire ? « Thaïs, je reviens à la maison que ça te plaise ou non » ? Elle va me gifler, et elle aura bien raison. Soudain je me sens con, vraiment con. J'ai tout gâcher. Pour une connerie, et je m'en rends compte maintenant. 

Alors que je suis à deux minutes d'arriver, mon téléphone sonne. Seigneur, faites que ça ne soit pas les jumelles. Je me fige quand je lis le prénom qui s'affiche sur mon écran. Thaïs. Je suis tellement sonné que je manque de rater l'appel. 

- Allo ? dis-je d'une voix blanche.

- Salut.

Sa voix est tremblante. 

- Tout va bien ?

- Oui oui, ça va, dit-elle en se reprenant. Ethan, j'ai bien réfléchit. Je crois que nous devrions prendre le temps de parler calmement de ce qui s'est passé. Ces dernières semaines ont été éprouvantes, et j'ai envie d'avancer. Avec ou sans toi, précise-t-elle. On ne peut pas rester éternellement dans cette situation. 

Elle fini de parler au moment où je me gare devant notre immeuble. 

- Tu n'imagines pas à quel point ton timing est bon, répondis-je.

- Comment ça ?

- Je suis là. J'arrive, annonçais-je avant de raccrocher. Hors de question de lui laisser le temps de me rembarrer. 

Je cours quasiment à l'intérieur du bâtiment. Je suis rapidement devant la porte d'entrée et frappe sans hésiter avant de changer d'avis et de déguerpir ici. Quand elle ouvre la porte, je perd tout mon courage. Comme prévu. Elle me regarde de la tête au pied et ne manque pas de froncer les sourcils en apercevant mon sac. Thaïs soupire et se décale pour me laisser entrer. 

La pièce n'a pas changé. J'ai l'impression de n'être jamais parti et pourtant, l'endroit de m'est plus familier. J'y revois nos disputes, nos cris et nos larmes. Ce sentiment d'étouffer, de déception. J'en frissonne.

- Tu veux boire quelque chose ? me demande t-elle en me sortant de mes pensées. 

- Un bière, si tu en as. 

Elle hoche la tête et m'en sert une, puis se dirige vers le canapé où un verre de vin l'attends déjà, posé sur la table basse. Je la suit en silence et m'assied à l'autre bout du sofa. 

- Je veux revenir, dis-je soudainement. 

Elle plante son regard dans le mien.

- Pourquoi ? Tu as dis que tu n'étais plus heureux ici. 

- J'avais tord. Il n'y a qu'ici que je peux l'être. 

- Ethan, fit-elle en soupirant.

- Je suis sérieux Thaïs. Combien de fois faudra t-il que je te le répète ? Il ne s'est rien passée avec elle. Je te l'ai juré par tous les noms, sur la vie de nos deux filles. Je ne sais pas ce que tu attends de moi. 

Elle, ce n'était rien de plus qu'une collègue de travail. 

- Je sentais qu'on s'éloignait, et j'ai été con c'est vrai, reprenais-je. J'ai fais passer le travail avant et je t'ai délaissé. J'en suis conscient maintenant et je te demande de me pardonner pour ça. Mais elle, il ne s'est ri..

- J'aimerais te croire, vraiment, me coupe t-elle. Mais je sais ce que j'ai vu Ethan ! Vous étiez tout les deux au restaurant, en tête à tête. 

- C'était un diner pour le boulot, Thaïs. Nous n'étions pas seuls ! Tu es arrivée au moment où l'investisseur est partit au toilette !

Un fou rire me prend. Cette histoire digne d'une série n'a ni queue ni tête. Un mal entendu des plus simple qui s'était transformé en guerre civil. Elle avait douté de moi, m'avait suivi un soir et avait vu ce qu'elle avait voulu voir. 

- Est-ce que tu te moques de moi ?! dit-elle en montant le ton.

- Bébé, je ne pourrais jamais te tromper. Jamais. Je ne l'ai jamais fais et ça n'arrivera pas. C'est le fait que tu doutes de moi, que tu m'accuses de cette horreur et que tu me fasses vivre un enfer qui m'a poussé à te tourner le dos mais je n'aurais jamais du partir. J'aurais du me battre pour toi et te prouver mon amour jusqu'à ce que tu réalises que tu as été la pire des idiotes.

Je la laisse bouche bée. Je décide qu'elle est trop loin de moi. J'effleure sa peau de mes doigts et mon corps s'enflamme. Je la sens frissonner sous mes caresses. 

- Ethan, je ne sais plus quoi penser..

- Je te demande de me croire, de me faire confiance. Je t'aime, dis-je dans un murmure. Je veux revenir et qu'on soit de nouveau une famille heureuse. Je veux revenir et te traiter comme une reine. Je veux revenir et te faire l'amour comme tu le mérites.

Un sourire apparu sur ses lèvres charnues et elle se rapprocha de moi un peu plus. D'un coup, je l'a pris dans mes bras et me leva du canapé. Son rire raisonna dans la pièce. 

- Si tu savais comme ce son m'a manqué..

Elle rougit et se pencha vers moi. La seconde d'après, je sentis sa bouche s'écraser sur la mienne, et à cette instant tout sembla à sa place. Elle dans mes bras, ma langue dans sa bouche. 

- Laisse moi te montrer à quel point tu m'as manqué, me chuchota t-elle dans l'oreille.

Je connaissais cette voix coquine. Je vais passer une très bonne nuit.

------------------------------------------------------------------------

Salut ! A ce rythme là on sera sur un bonus par an ahah !

🌸 Qu'en avez-vous pensez ?

J'espère que ça vous fait plaisir de retrouver tout le monde 😌

Des bisous à tous. ❤️
Tessy

Continue Reading

You'll Also Like

5.9M 189K 69
Los Angeles a de quoi faire rêver ... sauf pour Cassy Johnson. Après cette terrible nuit, tout a changé, sa vie est devenue un véritable cauchemar. E...
22M 1.2M 128
Élisabeth a tout pour être heureuse.Mais cela n'est qu'apparence. Depuis sa naissance elle baigne dans un milieu prisé jusqu'au jour où elle se retro...
5.9M 219K 65
Un nouveau départ ? Une nouvelle vie ? Loin de tout loin de rien moi c'est Julie #termine #En réécriture