Mach 2 L'amour dans le viseur...

By Loraline_Bradern

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Tome 3 de la duologie Mach 2 En relevant le défi lancé par ses amies, Alexandra ne se doutait pas que sa vie... More

IL EST DISPO AVEC UN PEU D'AVANCE !
Sortie numérique du tome 1
Sortie numérique
Souvenirs souvenirs
On exhume les dossiers !!!
Remerciements
SORTIE BROCHE
1. Face-à-face inopiné ~ Nathaniel (version éditée)
2. Aviateur VS Dragon ~ Nathaniel (version éditée)
4. Confidences entre amis ~ Alexandra (version éditée)
5. Imoucha ~ Alexandra (version éditée)
6. Vie de famille ~ Alexandra (version éditée)
7. Engagement ~ Nathaniel (version éditée)
Sortie numérique du tome final
Réseaux

3. Soirée entre copines ~ Alexandra (version éditée)

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By Loraline_Bradern


Première soirée entre filles depuis le retour des vacances d'hiver et je me sens empruntée au milieu de mes copines. C'est une sensation nouvelle et très bizarre. D'habitude, je suis toujours ravie de retrouver mes amies, j'attends même avec impatience cette fameuse soirée du vendredi pour pouvoir relâcher la pression de la semaine et papoter avec elles. Mais aujourd'hui, je me demande ce que je fais chez Camille. Je n'avais pas trop envie de venir. En fait, j'espérais que Nathaniel m'en dissuaderait, qu'il trouverait une excuse pour que l'on passe la soirée tous les deux. Au contraire, il m'a encouragée à y aller. Il a même comploté avec son navigateur pour que Solène et moi y allions ensemble tandis qu'eux se faisaient une soirée entre mecs.

Lorsque je suis passée prendre Solène chez elle à Couteron, j'ai découvert que Vicks devait rejoindre Nathaniel à mon domicile. Pendant un court instant, je me suis sentie trahie, je me suis demandé s'il ne m'avait pas poussée à aller à notre soirée entre copines pour que je débarrasse le plancher et qu'il puisse avoir quartier libre pour voir son pote. Mais cet instant de doute n'a pas duré quand je me suis souvenue de la manière dont il m'a embrassée avant mon départ et les mots qu'il m'a murmurés à l'oreille pour décrire ce qu'il comptait me faire à mon retour.

Solène et moi sommes arrivées les dernières, les filles avaient déjà eu le temps de boire un coup en nous attendant. Comme à chaque fois, nous grignotons en échangeant les nouvelles. Et cette fois-ci, il y en a beaucoup ! Nous ne nous sommes pas vues depuis un mois, alors nous avons de quoi papoter. Camille ouvre le ban en nous annonçant une bonne nouvelle. Elle nous apprend qu'elle a gagné le procès concernant les violences domestiques qui lui tenait tant à cœur et nous trinquons à sa victoire. C'est ensuite au tour de Marion ne nous faire part de son intention de passer le concours pour devenir inspectrice des impôts. Elle en a assez d'être simple contrôleuse et souhaite monter en grade. La mauvaise nouvelle, c'est qu'en cas de réussite, elle risque d'être mutée dans le centre des impôts d'un autre département. Cécile, quant à elle, nous parle de son chéri avec des étoiles plein les yeux. Elle commence visiblement à tenir de plus en plus à lui, au point de s'inquiéter de leur possible séparation durant le stage de fin d'études que Stéphane doit faire pour valider son diplôme d'ingénieur des Arts et Métiers.

Lorsque vient mon tour de me confier, je ne sais par où commencer. J'opte pour le côté professionnel en premier et leur parle du suicide de Laurent puis des lettres anonymes et des soupçons qui portent sur la sorcière. Mon récit déclenche une flopée de commentaires meurtriers sur le corbeau et ma collègue. Une fois l'évocation de ces événements désagréables terminée, j'hésite à avouer ce qui me préoccupe de manière très personnelle en ce moment : ma relation avec mon pilote. Alors que je tergiverse, ne sachant comment aborder le sujet, Solène me devance :

— J'ai une annonce à vous faire moi aussi ! Victor et moi sommes officiellement en couple.

Sa déclaration suscite la stupeur de nos trois amies qui mettent quelques secondes à réagir.

— Hein ?

— Tu plaisantes ?

— T'es sérieuse ?

Sans se démonter, Solène confirme en souriant :

— Non, ce n'est pas une blague, et oui, je suis très sérieuse.

— Depuis quand ? demande Cécile.

— Cela fait deux semaines qu'il a emménagé chez moi.

Je pense que Cécile aimerait vivre avec Stéphane, car elle semble un peu envieuse lorsqu'elle interroge Solène :

— Purée, vous habitez ensemble ? Carrément ?

— Tu es sûre de ne pas faire une bêtise So, s'inquiète Marion. Vous allez vite en besogne.

— C'est vrai, vous ne vous connaissez pas si bien que ça. Tu devrais faire attention, tu ne sais pas s'il est digne de confiance, renchérit Camille.

— Il est digne de confiance, j'en suis convaincue.

Marion laisse paraître son inquiétude et tente de raisonner Solène :

— N'oublie pas ce qu'il s'est passé avec Julien ! Ce traître nous a roulées dans la farine, il n'était pas celui qu'il prétendait être et il a failli te détruire.

— C'est trop tard pour les mises en garde, nous vivons ensemble et c'est génial. Je ne me suis jamais sentie aussi bien avec un mec, rétorque ma meilleure amie.

Comprenant qu'elle a besoin de soutien, j'interviens :

— Si tu es heureuse, c'est tout ce qui compte. Vous allez très bien ensemble, vous formez un très beau couple parfaitement assorti.

— C'est vrai que vous étiez trop mignons tous les deux au Bal du Bapt's, renchérit Cécile.

— Franchement, quand je vois comment il te regarde et les gestes qu'il a envers toi, je suis certaine qu'il est sincère, j'ajoute pour rassurer mon amie.

Le regard inquisiteur de Marion se fixe sur moi.

— Comment ça ? Tu les as déjà vus ensemble ? Tu sais quelque chose qu'on ne sait pas, toi !

— Vous vous voyez en douce sans nous en parler ? Vous nous évincez ou quoi ? demande Camille, vexée.

Pour éviter tout quiproquo, Solène s'empresse de donner quelques explications :

— On ne vous évince pas ! C'est simplement que nos mecs sont coéquipiers donc forcément ils traînent ensemble et Victor a parlé à Kawa de son déménagement qui, à son tour, en a parlé à Alex.

Les pupilles des filles se braquent aussitôt sur moi. Je connais ce regard suspicieux chez Marion. Elle va me cuisiner !

— Vos mecs ? Est-ce que par hasard tu aurais oublié de nous dire un truc, Alex ?

— Ouais, tu ne nous as rien dit à propos de Kawa et de sa nièce, depuis avant les vacances. Y aurait-il eu du nouveau ? insiste Camille.

Au pied du mur, je ne peux qu'acquiescer :

— Oui, c'est vrai, il y a eu beaucoup de changement entre temps. C'est une longue histoire alors il vaut mieux que je résume.

Cécile m'encourage à parler en plaisantant :

— Vas-y ! Nous sommes tout ouïe !

— Ça tombe bien, on arrive au dessert. Je sors le pop corn ! lance Camille en se précipitant vers son buffet, d'où elle extirpe un énorme paquet.

— Pour faire court, j'ai suivi votre suggestion, j'ai proposé à Nathaniel de garder sa nièce le soir et le mercredi.

— Et en remerciements, il t'a propulsée au septième ciel ? plaisante Marion.

— Pas du tout !

— Tu n'as pas recouché avec lui ? s'étonne Camille.

— Si, mais ça n'a rien à voir ! J'ai fait la baby-sitter sans contrepartie. Mais lorsque le directeur de l'élémentaire s'est suicidé... je... je...

J'ai du mal à expliquer la suite. Comment rendre compte de ce qu'il s'est passé entre nous aux Orres ? De nos discussions, de notre rapprochement ?

— Alex s'est effondrée et Kawa s'est occupé d'elle. Il a voulu lui changer les idées et il l'a emmenée en vacances au ski avec la petite.

— Etttttttt ? s'impatiente Marion

— Et nous nous sommes rapprochés durant les vacances, j'admets du bout des lèvres.

— Rapprochés jusqu'à quel point ? me taquine Cécile.

— Très près.

— Tu as enfin flanqué aux orties ta connerie de déontologie ? me raille Marion.

— On avait convenu que ce serait juste pour les vacances pour qu'il n'y ait pas d'interférence avec mon boulot, mais...

— Mais ? Allez, accouche ! m'ordonne Marion.

— Disons que Nathaniel n'avait pas l'intention de s'arrêter aux vacances. Il a voulu jouer les prolongations et... j'ai cédé.

— Attends, tu veux dire que tu couches toujours avec lui ? s'exclame Camille.

— Oui.

— Oh oh, attention ma bichette ! Fais gaffe où tu fous les pieds, me met en garde Marion. Ce genre de mec, c'est bien pour s'envoyer en l'air, mais il ne faut rien en attendre.

Camille abonde aussitôt dans son sens :

— Marion a raison. Que tu profites à fond d'un plan cul avec lui est génial, mais ne va pas t'amouracher de lui surtout !

— J'ai peur que ce ne soit trop tard. Je crois que je suis en train de tomber amoureuse de lui, j'avoue misérablement.

— Oh non !

— Arrête ça tout de suite ! Fais marche arrière avant qu'il ne soit trop tard !

Mon aveu provoque la contrariété de mes amies, excepté Solène, qui arbore un grand sourire.

— Arrêtez d'être pessimistes ! Je suis sûre que leur histoire va fonctionner ! Moi, je trouve que Kawa lui fait beaucoup de bien.

Reconnaissante du soutien de Solène, j'abonde dans son sens :

— C'est vrai. Je me sens bien avec lui. C'est difficile à expliquer, mais je me sens différente. Plus... vivante.

— Peut-être, mais n'oublie pas à qui tu as affaire ! C'est un pilote plus que mignon et qui peut avoir toutes les filles qu'il veut ! Il ne doit pas se priver d'en profiter, me rappelle Marion.

Camille opine de la tête avec véhémence avant d'ajouter :

— Et tu le disais toi-même il n'y a pas si longtemps : ce genre de mec ignore le concept de fidélité.

— Si tu lui donnes ton cœur, tu vas souffrir !

Cécile, comme toujours, est plus modérée et s'efforce de se montrer optimiste :

— Ça pourrait marcher. Après tout, c'est lui qui a voulu jouer les prolongations, non ? Il est possible que son intérêt ne se limite pas au sexe.

Je n'ai pas envie que Camille et Marion continuent à faire les oiseaux de mauvais augure alors je coupe court à leurs mises en garde :

— Franchement, les filles, avec tout ce qu'il se passe actuellement à l'école, je n'ai pas envie de me prendre la tête avec vous pour savoir si je suis en train de faire une connerie ou pas.

Solène approuve d'un mouvement de tête avant de conclure :

— Vu comment il t'a défendue face aux rumeurs diffamatoires de l'autre tarée, je crois même que Kawa est un atout pour toi en ce moment.

— Seul le temps nous le dira.

Nos copines ont bien compris que nous ne voulions pas penser à de possibles peines de cœur alors elles lâchent l'affaire et nous changeons de sujet de discussion. La pluie s'étant invitée, nous renonçons à l'idée de sortir en boîte et finissons la soirée avec une séance de manucure collective devant un DVD. Lorsque Solène et moi quittons l'appartement de Camille, nous arborons toutes les deux des ongles laqués en rouge rubis, chose totalement inhabituelle pour nous, mais qui devrait séduire – nous l'espérons – nos hommes !

Sur le trajet pour rentrer chez moi, Solène se laisse aller à quelques confidences sur son chéri :

— Tu ne m'as pas dit ce que tu pensais de notre décision de nous installer ensemble. Camille et Marion estiment que nous allons trop vite. Et toi, tu crois aussi que je fais une erreur ?

— Honnêtement, je ne sais pas trop quoi te répondre, So. Je pense que Victor est un mec bien, il me paraît très sérieux de ce que j'ai pu voir et surtout de ce que m'a raconté Nathaniel, il semble très amoureux de toi. Si tu es certaine de tes sentiments pour lui, je ne vois aucune raison qui puisse vous empêcher de vous mettre en ménage. La question est plutôt de savoir si tu es sûre de toi.

— Je... je l'aime vraiment.

— Comme tu aimais Julien ?

— Non. C'est différent.

— Dans quel sens ?

— Avec Julien, je ne me suis jamais sentie en sécurité. J'ai toujours eu peur qu'il aille voir ailleurs. Ce qu'il a fini par faire !

— Oui. C'était un chaud lapin, je confirme. Et un véritable connard !

— Victor n'est pas comme ça, ce n'est pas un dragueur. C'est un sujet d'émerveillement pour moi, mais il ne semble prêter attention à aucune autre femme. Je ne peux pas l'expliquer, mais j'ai confiance en lui. Lorsque nous étions à Venise, j'ai vu plusieurs filles le reluquer ou essayer de l'aguicher, mais il leur a à peine jeté un regard avant de se détourner. Pourtant je t'assure que ces nanas étaient de toute beauté.

— Le peu de fois où je vous ai vus ensemble, je peux effectivement témoigner qu'il n'a d'yeux que pour toi.

Solène ne dit plus rien et je la laisse méditer mes paroles jusqu'à notre arrivée chez moi. Après avoir garé ma Polo dans le jardin, je suis sur le point d'ouvrir la portière pour sortir lorsqu'elle me retient par le poignet.

— Attends, Alex !

— Qu'est-ce qu'il y a ?

— Où en es-tu avec Kawa ? J'ai entendu ce que tu as dit ce soir, mais je ne suis pas convaincue que tu aies tout raconté aux filles.

— Que veux-tu dire exactement ?

— Tu nous as avoué que tu craignais d'être en train de tomber amoureuse de lui, mais c'est faux, n'est-ce pas ?

— Non, c'est...

Mon amie m'interrompt aussitôt :

— Tu l'es déjà ! Tu es amoureuse de lui. Ose me dire le contraire !

— Ça se voit tant que ça ?

— Pour moi, oui.

Je me recale dans mon siège en soupirant avant de me confier :

— Tu as raison, je n'ai pas tout dit aux filles. Je n'avais pas envie d'essuyer leur réprobation et mise en garde.

— Il ne faut pas leur en vouloir, Alex.

Je hausse les épaules pour montrer que je n'y accorde pas trop d'importance.

— Je sais que ce n'est pas méchant de leur part.

— N'oublie pas qu'elles nous ont vues au plus mal après ce que nous avons vécu avec nos ex. Elles ne pensent qu'à nous protéger.

— Je sais et je leur serai toujours reconnaissante de ce qu'elles ont fait pour nous. Si elles n'avaient pas été là, j'ignore dans quel état nous serions, l'une et l'autre.

— Maintenant que nous avons surmonté ces histoires et que nous allons mieux, elles ont du mal à lâcher prise et continuent à vouloir nous couver, renchérit mon amie.

— Oui, elles voudraient qu'on adopte la même façon de vivre qu'elles parce qu'elles sont persuadées que c'est le seul moyen de ne pas souffrir.

Solène hoche la tête en murmurant :

— Pas d'attache, pas de souffrance.

Les paroles de Nathaniel me reviennent à l'esprit fort à propos et je murmure :

— Sauf qu'à force d'avoir peur, on n'ose plus rien et on passe peut-être à côté de quelque chose de bien.

Après quelques secondes de silence, Solène continue :

— Qu'est-ce que tu comptes faire ?

— Je... je ne sais pas. Je pense que je vais attendre et voir ce qu'il va se passer.

— Il le sait ?

— Que je l'aime ? Non. Je ne lui ai pas dit encore.

— Et de son côté ?

— Il n'a rien dit non plus, mais il m'a fait un genre de déclaration, en quelque sorte.

— En quelque sorte ? Quoi exactement ?

— Lorsque j'ai voulu rompre à cause des calomnies de la sorcière, il a tout fait pour m'en dissuader. Ce jour-là, il m'a avoué que j'étais la première fille avec qui il avait envie de se poser et d'envisager un avenir à deux. Hier, il a reconnu qu'il était jaloux et qu'il n'avait pas envie que j'aille voir ailleurs. Il m'a aussi dit que je l'équilibrais et qu'on faisait bien plus que coucher ensemble. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois qu'il affirme qu'il y a plus que le sexe entre nous.

— Effectivement, il ne t'a pas dit qu'il t'aimait, mais il t'a quand même fait quelques déclarations qui y ressemblent.

— Sauf qu'il m'a aussi avertie qu'il ne pouvait rien me promettre en termes de durée, mais qu'il voulait essayer. Honnêtement, j'ignore où j'en suis. Je sais juste que j'ai des sentiments pour lui. Chaque jour un peu plus. Et ça m'effraie, parce que je sais que les filles ont raison. Si ça ne marche pas entre nous, je vais dérouiller et je vais avoir du mal à m'en remettre.

— Oui, mais est-ce que tu ne crois pas que cela en vaut le coup ?

— J'ai envie d'y croire. Je veux essayer.

Solène se penche vers moi pour me serrer dans ses bras avant de me murmurer à l'oreille :

— Vous allez bien ensemble. Je suis sûre que vous avez un avenir. Victor aussi le pense. Alors, lâche-toi ! Laisse-toi aller et profite.

Le soutien que me montre mon amie me fait un bien fou. Elle renforce mon espoir d'un futur avec mon pilote. J'ai envie de croire en notre histoire. Nos confidences terminées, nous nous empressons de sortir de la voiture et de courir jusqu'à la maison en essayant de nous faufiler entre les gouttes de pluie. Lorsque nous pénétrons dans le salon, nous découvrons Victor et Nathaniel affalés sur le canapé avec des bières en train de regarder un film de guerre. Victor attrape Solène dès qu'elle passe à sa portée et l'oblige à s'asseoir sur ses genoux avant de l'embrasser dans le cou, ce qui ravit visiblement mon amie. Je ne peux me retenir de sourire en les voyant tous les deux. Ils sont si mignons, un vrai petit couple d'amoureux !

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