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HOUSSEM
- Toi tu m'as aimé ? Toi tu m'as aimé ?
Fatima - Laisse moi tranquille ! Sort de chez moi ! SORT DE CHEZ MOI ! SORT DE CHEZ MOI !
Elle répétait « sort de chez moi » en pleurant et se secouant a genou au sol, se tirant les cheveux.
- T'es folle ou quoi ? Lève toi.
Elle me réponds pas et continue de pleurer en se tenant les cheveux.
Elle avait sa petite touffe de cheveux crépus. Donc c'était ses vrais cheveux qu'elle arrachait cette imbécile.
Je m'approche d'elle et j'essaye de la relever mais elle me pousse de toute ses forces.
- Tchiip écoute j'ai pas le temps pour tes rebellions de femmes battues lève toi on s'en va.
Elle me regarde de ses yeux flamboyants. Elle a embelli, vraiment.
Fatima - Pourquoi tu veux me faire ça Houssem ? Pourquoi ? Est-ce que tu sais ce que j'ai vécu là bas ? Je veux pas ! Tue-moi !
- Je te demandes pas ton avis.
Fatima, il ne faut jamais s'amuser avec l'amour d'un Ben Khalif. Jamais.
Je lui tends la main, et elle la saisit puis se relève.
Elle me regarde droit dans les yeux.
- Pourquoi Hakeem t'as logé ici ?
Fatima - ..
- Réponds.
Fatima - Je voulais passer inaperçu. Avoir une vie comme avant avec ma famille, travailler..
- *rire* C'est des conneries tout ça. Toi, ta vie maintenant, elle est en Italie. Tu vas kiffer là bas avec ton mari.
Fatima - Comment tu peux être aussi cruel ?
- Tais toi et suis moi si tu veux que tout se passe bien.
Fatima - Je peux appeler la police.
- Tu le fera pas, si tu es intelligente, Fatima.
Elle fait un sourire narquois. Cette femme est aussi folle que moi. Elle fait semblant avec vous, mais je la connaissais très bien. Il y a quelques secondes elle se tirait les cheveux par terre.
- Tout d'un coup tu n'as plus l'air aussi effrayée de partir en Italie.
Fatima - Tu t'attends à ce que je te supplies d'avantages de me laisser tranquille c'est ça ?
On descendait les escaliers du batiment pour rejoindre ma voiture.
- Non, on sait tous de quoi tu es capable. Si tu es capable de faire la pute avec Juliano, tu es aussi capable de le faire avec son meilleur ami.
Fatima - Juliano m'a violé, Houssem..et ça on dirait que tu je t'en rends pas compte ! Tous les jours j'ai pensé à toi il n'y a pas un jour où je ne penses pas à toi. Si tu savais comment je suis triste de ce qu'on est devenu..
- ..
Fatima - Houssem, toi et moi on a un enfant, malgré toi ton enfant te rappellera toujours notre amour à toi et moi.
- Dommage, car Aïcha me rappelle le contraire.
Fatima - Tu penses que à mon accouchement, on m'enlève et je n'ai pas cherché a m'enfuir ? Houssem tu te voiles la face. Ce qui nous est arrivé personne la cherché et tu veux forcément trouver un responsable.
- Fatima, d'Italie, il y avait 100 manières différentes de me contacter. N'importe quel signe, je l'aurai vu, et tu le sais très bien. T'as pas choisi ton sort, mais tu t'es abandonné à ton propre sort.
Fatima - Oui..je sais. Et j'te connais, je savais très bien que t'allais vriller en apprenant que j'ai eu un autre enfant.
J'avais pas démarré. Depuis ce qu'il s'est passé j'ai eu aucune discussion avec elle.
Elle me regarde avec amertume.
Fatima - Mais j'étais loin d'imaginer que tu puisses m'enfermer.
- Tomber amoureux de toi ne me ressemble pas, je suis Houssem, quand même. Je me devais de t'infliger ça, mais c'était pas à toi que je voulais infliger cette souffrance.
Fatima - Comment ça ?
- Tu crois ça m'a rien fait de t'enfermer comme une chienne ? J'ai fais ça uniquement pour me punir et me forcer à t'haïr, ne plus avoir aucun sentiment pour toi. Mais ça a été dur wallah, à tout moment je pouvais faire ce que Hakeem a fait mais je combattais avec moi même. La loi, chez moi, Houssem Ben Khalif, c'est de ne jamais montrer ses sentiments.
Fatima - On peut dire que tu as gagné le combat.
Je le regarde dans les yeux.
- Je t'aime toujours, Fatima. Et je sais que tu m'aimes. Mais tu partiras en Italie et c'est comme ça.
Je démarre enfin. En vrai ça me fait chier wallah, parce que en faisant ça, je sais très bien ce qui va se passer et ça m'donne envie de niquer des mères d'envoyer Fatima se faire violer de partout.
Je sais pas si j'devrais la laisser partir..je sais pas du tout.
Pour une fois, je doute.
FATHIA
- Tiens tiens, comme on s'retrouve qu'est-ce que tu attendais pour me dire que toi et les Ben Khalif vous..-
Idriss - C'est moi qui devrais te poser cette question. Mais j'ai déjà la réponse à ma question.
- De quoi tu parles ?
Idriss - Tu venais voir Hakeem, toi.
- Exactement.
Idriss - Mmh oklm.
Il voulait monter les escaliers sans me cala mais j'le prend par le bras.
- Raccompagnes moi chez moi nan ?
Idriss - Laisse moi, j'ai des trucs à faire.
Il dégage violemment son bras.
Il est serieux la ? Qu'est-ce qui lui prend ?
Bon je vais vous expliquer, Idriss ça fait un petit moment qu'il est froid avec moi, on se calcule plus trop et je sais que c'est parce qu'il est pris, et ça vous voyez ça m'a fait mal.
Très mal, et j'me suis rendue compte que j'l'aimais bien et c'est c'qui m'a poussé à venir ici, pour essayer de faire les choses proprement.
Mais avec Idriss rien ne marche. Il va me voir deux secondes avec un gars ça y est il va me nexter pendant 2 mois.
Mais aujourd'hui ça se passera pas comme ça.
- Eh ?
Idriss - ..(Se dirige vers le couloir)
- Idriss j'te parle !
Idriss - Quoi ?
- Vien.
Il se retourne et me regarde.
Idriss - Tu veux quoi ?
- C'est quoi ton problème au juste ?
Idriss - Fathia, j'ai aucun problème, j'ai juste pas le temps pour toi.
- Comment ça t'as pas le temps pour moi ? Ça y est ça fait des mois tu m'évites aujourd'hui tu vas parler !
Idriss - A cause d'Hakeem, t'as réussi a tuer quelqu'un et te faire enlever en moins de quelques mois. Alors avec moi, j'imagine même pas wallah, toi et moi c'est même pas envisageable.
- Qu..quoi ?
Il s'approche de moi et saisis ma main tout doucement.
Il savait pas quoi dire, il cherchait ses mots. Je le connais pas du tout comme ça, c'est vraiment le genre de gars qui parle avec fluidité et qui dit tout ce qui lui passe par l'esprit, pourtant il a un air super nonchalant et moqueur.
Là, il me regardait limite pas dans les yeux comme il le faisait avant.
Idriss - Comment tu m'as connu j'avais pas tout ses problèmes tu vois..
- *regard d'incompréhension* Et ? Qu'est-ce qui a changé ?
Idriss - Eh, avec Moussa etc là on est partit trop loin, et aujourd'hui on est avec les Ben Khalif et tu peux pas imaginer à quelle point là où on est c'est trop dangereux. Trop dangereux pour une femme. T'es dans une maison où tu sais même pas si on va s'faire attaquer ou pas, et moi j'suis encore moins Hakeem. Je vais pas te protéger.
- ..
Idriss - Je vais pas prendre le risque, j'veux être responsable de la mort de personne. Fathia, t'as que 20 ans.
- J'ai 20 ans et alors ? Je te comprends pas Idriss ! Toi et moi on avait encore rien commencé.
Idriss - Mais je sais que tu m'aimes.
- ..
Idriss - Et je peux pas laisser ça continuer. Je m'en bat les couilles si j'finis mal. Mais toi Fathia, t'as 20 ans. T'as ni gaché ta vie ni raté ta vie, tant que ton cas est toujours rattrapable, sauve-toi. Je veux pas que tu finisses comme..
HOUSSEM
On franchit le seuil de la porte.
Je trainais Fatima par terre, elle a voulu se battre avec moi quand on est arrivé dans la cour et qu'elle a reconnu la maison.
Fatima - Au secouuurs !! Il veut me tuer !
- Tais toi tu crois vraiment quelqu'un va te sauver ici ?
Je vois Idriss sur la balustrade avec..Fathia. J'crois qu'elle s'appelle comme ça. Il s'est passé quelque chose d'etrange.
Elle m'a regardé moi et Fatima avec insistance puis a regardé Idriss choqué.
J'entends des pas de course et j'vois Marissa arriver en courant.
- Oui, c'était évident.
Marissa - Houssem qu'est-ce que tu fais ?! Lache là degage !
Elle me pousse.
- Marissa je vais te mettre une tarte pas deux.
Ilyès descends les escaliers, après Hakeem, Idriss et Fathia.
Une petite rebeu était assise en plein milieu et semblait attendre quelqu'un. C'était sans doute Hakeem, mais bon ses histoires de love vont attendre.
Hakeem se dirige vers elle et la fait sortir immédiatement de la pièce. Ils montent les escaliers et se dirigent vers un grand couloir. En revanche, Fathia regardait attentivement ce qu'il se passait.
Ilyès - T'es obligé de la traîner par terre toi ?
- Elle me pompe l'air.
Fatima - *en pleure* Marissa..il veut me tuer..il va me tuer ils vont me tuer !
Moussa - Aller toi, personne vas te tuer.
Marissa - Houssem, s'il te plait, laisse la partir.
- Comment ?
Marissa - Tu vois pas qu'elle est déjà assez fragile mentalement comme ça ?
- Il est où mon problème à moi ? Fathia s'occupera d'elle elle est psychologue non.
Idriss - *rire* Y'a pas a être insolent comme ça.
Marissa - Et alors ? Et si Teema la
voit comme ça ? Vous avez donc pas de coeur ?
Ismaïl - Tata arrête de dire vous, les seuls qui sont prêts a la donner pour des lingots c'est.. bah c'est Houssem.
- Encore heureux, c'est moi le chef !
Ilyès - Y'a pas de chef, on est une famille et tu dois tous nous ecouter.
Fatima - Va te faire foutre Houssem ! Tu fais genre que tu m'aimes, mais quel genre d'amour peut se comparer a un gang ?
Ilyès - Mais..Fatima c'est pas la meme chose..
Hakeem redescends les escaliers en compagnie de Younes et relève Fatima qui allait tres mieux. Je vous dit cette femme c'est une comédienne elle fait un caprice pour ps aller en Italie mais une fois arrivé la bas elle s'en battera les couilles.
Fatima - Et en quoi c'est pas la même chose ?
Elle s'assoit.
Fatima - Je comprends pas, aucun d'entre vous ne partirai pour sauver un « objet de valeur » comme Houssem me l'a expliqué. Pourquoi moi ?
Hakeem - C'est toi, qu'ils veulent.
Idriss - (à Fathia) vaut mieux que je te raccompagne chez toi.
Fathia - Ouais euh..au revoir.
- Rentres bien.
Les autres qui étaient en train d'observer lui disent au revoir.
Marissa - Tu iras là bas, et je te promets que on te sortira de là bientôt.
- Tu mens, Marissa.
Hakeem - Non, moi je la sortirais de là. Et j'suis sure que Younes aussi voudra.
Younes - Biensur.
Fatima - Younes ? Oh mon'Dieu t'as grandit !
Elle s'approche de lui et le prend dans ses bras.
- Euh t'étais pas entrain de pleurer par terre y'a quelque secondes toi ?
Moussa - J'avoue.
Fatima - Donc je dois pleurer toute ma vie ? Comme je vois que mon cirque marche pas je m'arrête c'est tout.
Nassim - Bon, vous etes gentil mais on fait quoi maintenant ?
- Bah c'est pas une question ça demain on l'emmène chez Pablito.
Fatima - Non.
- Ok, si c'est pas demain c'est après demain.
Hakeem - Wsh mais en vrai Houssem moi j'comprends pas pourquoi tu veux la laisser aller chez Pablito toute seule, pour un lingot et en plus tu refuses que quand on recuperes le lingot on la reprend.
Younes - Eh, si Hakeem a été capable de tuer Juliano et de corrompre et tout son entourage, c'est pas l'autre là qui va nous faire peur.
- Ils sont bien plus puissants, ils se sont reconstruits dans un silence absolu on a rien vu venir uesh, et d'après vous on doit pas se mefier d'eux ? T'sais quoi ? Hakeem fais ce que tu veux.
Moussa - Si c'est moi qui envoie Hakeem on va encore dire que je veux risquer sa vie.
Ismaïl - On risque tous notre vie ici, de toute façon. Moi aussi j'veux pas que Fatima y reste donc..-
Younes - Attendez, Fatima déjà on est même pas sur qu'elle se fasse pas tuer dès le premier jour.
Fatima - Il me tuera pas, il veut juste que j'ouvre mon fion.
- Que tu n'ouvriras pas biensur.
Marissa&Ilyès - Ça te dérange ?
- On vous a rien demandé vous.
Ilyès - Guelek « que tu n'ouvriras pas ». Tu crois si il la force elle pourra faire quelque chose ?
- Fatima ? Comment t'as fait pour rester tout ce temps avec Juliano ?
Fatima - ..Bah lui et moi on se battait, je le menaçais et je le menais en bateau quelque fois, j'ai pris mes marque avec le temps et il etait trop dégoûté par moi pour me toucher d'un moment.
- Je vous dit qu'elle est maligne. C'est pas quelques jours avec
Pablito qui vont la tuer. Elle a déjà un mental d'acier.
Younes - Bah vas-y, quand est-ce que tu te sens prete a partir Fatima ?
Fatima - Dans deux jours..
Nassim - C'est carré. Comme ça on récupère Fatima dans 2 semaines.
- Ce sera sans moi. Allez vous faire tuer si sa vous amuse.
Marissa - Je viendrai.
- Toi ta gueule tu vas nulpart.
IDRISS
En voiture..
Fathia - Donc c'est de ça que tu me parlais ! En fait t'as juste peur !
- ..
Fathia - Mais pour rien au monde je deviendrais comme ça Idriss, pour rien au monde.
- On choisit pas ce qui nous arrive.
Fathia - Tu sais comment là ou j'habite c'est protegé.
- Je sais, mais une fois que les gens te connaîtront ils te convoiteront autant que la mère d'Hakeem. Et tu deviendras peut-être comme celle de Teema. On en sait rien.
Fathia - Idriss, tu vas pas te freiner à cause de ça quand même ? C'est pour ça que tu m'évites pendant des mois ?
- Ouais, faut qu'on arrête Fathia.
Fathia - Je peux pas.
- Et pourquoi ?
Fathia - T'es indispensable à ma vie.
Eh merde.
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