𝕏𝕀𝕏.
Un petit chapitre...
— Eh azy Tasnîm trace ta route zebi.
MADAME : Orhlala *souffle*
TASNÎM - Mais mon coeur j'veux juste te parler s'il te plaît, j'peux en profiter que ta femme est pas là parce que quand elle est là t'es pas toi-même. Quand on s'est embrassé la dernière fois t'as mis du temps avant de rec-
Eh sah, j'suis pas sa putain.
Je l'ai saisie au cou et je l'ai plaquée bien comme il faut contre le mur à côté de nous. La première chose que j'ai fait c'est chouf mon tel et Jenevah a raccroché.
FIN APPEL
PUTAIN !
— Hlef la vie d'ta mère j't'ai pas repoussée Tasnîm !?
Elle attrape mon poignet et je me sens partir en arrière sous les bras de Swan et Chems. Maïmouna va vers Tasnîm mais elle la pousse en faisant zehma elle s'étouffe.
Etouffe toi dans ton seum.
Je l'ai loupée. Connasse va. Wesh, comment j'ai ou vouloir protéger une relation avec cette meuf ? Elle veut même pas mon bien. Égoïste va.
Elle sait je la respecte et tout mais elle m'a trop prise pour sa pute crari elle veut niquer mes plans de vie ? Elle me connaît, j'suis pas un imbécile.
— Eh azy j'me barre.
Je prends ma sacoche avant de mbarrer sous les appels de mes shab mais sah là si je reste je baise Tasnîm.
La go elle a tout niqué zebi j'sais très bien Jen' elle allait parler de quoi !
Faut qu'elle rentre là.
𝕁 𝔼 ℕ 𝔼 𝕍 𝔸 ℍ
Trois jours plus tard...
— Obrigado !
KAROL - Ça y est, elle en peut plus.
— Tiens mon cur, dis-je en donnant à manger à Émir.
Je sais plus si je vous ai précisé qu'il est du voyage, mais en tout cas il est là pour mon plus grand bonheur. J'aime trop les enfants. Je soulage Amina en m'en occupant, ça lui fait des vacances et on a de la chance car Émir me supporte plutôt très bien.
— Ils sont où en fait les petits ?
AMINA - Tu me tue que tu veux les garder enfants, ils ont tous presque ou déjà vingt ans.
Je ris.
— Ouais c'est vrai mais quand je les regarde je les vois avec leur couche et tout, naaan ce sont des bébés pour moi.
KAROL - Du coup c'est comment cette après-midi ?
— Bah là moi j'ai pris ma gaufre à emporter, je rentre avec Émir hein, je suis un peu fatiguée.
AMINA - Tu fais gaffes à vous hein.
— T'inquiète, dis-je en mettant Émir dans sa poussette.
On est sortie toutes les trois dans le restaurant dans la rue en bas de la maison de Karol. Elle a vraiment une maison archi bien placé, il y a pleins de commerces, la mer, c'est archi carré.
Je passe de merveilleuses vacances et ce sont les premières que je passe hors de la France. Dieu merci en tout cas car j'ai travaillé fort pour pouvoir m'offrir et faire partager ce genre de plaisirs à ma famille.
Bref.
Je retire le frein de la poussette de mon enfant de cur puis me dirige vers la maison.
Attendez que je vous montre la dinguerie dans laquelle on vit pendant une semaine.
Je me dirige à l'intérieur et fais sortir le bébé avant de nous emmener dans la chambre où je suis avec toutes les filles. On a deux lits doubles et un clic clac dans la chambre, Amina a ramené le lit pliable pour son bébé. Les deux garçons dorment ensemble mais parfois Nala et sa pote les rejoignent et se retrouvent à dormir avec eux.
— Allez mon bébé, on va prendre le goûter hein ? Ça t'a pas suffit ce que je t'ai donné tout à l'heure hein !
Il sourit et tape dans ses mains.
EMIR - Ba...b..fff... ba!
Il se laisse porter et je le couche dans le lit en le surveillant quand mon téléphone sonne. Je m'enfonce dans le lit, en mettant mon lit contre le dossier du lit et décroche après avoir mis Émir entre mes jambes.
FACETIME : HK
HK : A... Allo ?
— Allo.
HK : Labès ?
— Oui et toi ?
HK : On est là hein j'reviens d'une réunion j'suis k.o ehhh C'est le p'tit de ta pote ?
Je hoche la tête.
— Tu vas manger quoi ?
Émir se tourne et se relève en s'agrippant à mes seins puis mon visage. Je ris quand il se colle à moi et j'entends mon mari qui rigole également.
— Émir c'est tonton Hakan !
Il me cala même pas puis à un moment il se retourne vers le téléphone et le tape, celui-ci me glisse des mains.
HK : Eh il est sah lui ! J'vais le démarrer ses grosses joues !
— Touche pas mon enfant !
Il hausse les sourcils en souriant, je vois qu'il entre chez nous.
HK : Tu veux des enfants toi déjà ?
— Bah... euh... je...
Il sourit.
HK : Tu connais le processus Madame.
Malgré moi, je lâche un rire en hochant la tête.
— Ils vont comment tes amis ? Dis-je pour changer de sujet.
Il me pose sur le lavabo dans dans la douche avant de se mettre face et de commencer à enlever sa chemise.
Comment vous dire que mon bas ventre a commencé à me parler. Sans le vouloir, je me mordais la lèvre super fort. Avec ma main libre, je caresse le ventre d'Emir qui s'est callé contre moi en suçant son pouce.
C'est son moment calme là.
— Si tu te mets nu, je raccroche nan mais eh !
Il rit.
HK : J'vais m'changer j'vais faire du sport là.
Il sort et je l'entends de loin.
— Quel homme !
Il revient quelques secondes plus tard en caleçon puis il enfile un short et un teeshirt noir. Trop sexy ce mec. Tchrrr.
HK : Eh t'sais pour la dernière fois j-
— Je suis pas énervée Hakan j'vois t'es bizz depuis tout à l'heure, je m'en pète un rein de cette connasse je sais qu'elle a un sanctuaire de toi dans sa chambre mais miskina moi je t'ai tous les jours. Tchrrrr.
C'est sorti d'une traite, le sourire enjoué d'Hakan m'a fait chauffer les joues.
HK : Tu m'manques frère. Trois jours zebi.
— Plus que quatre jours.
HK : J'suis allé deux jours dormir chez ma vieille wesh, c'est mort ici quand t'es pas là.
Je souris comme une conne.
Depuis un moment, j'ai remarqué que tout ce qu'il dit me fait ou rougir ou plaisir. Je me prends moins la tête quand je pense à lui et puis je vois bien mes réactions, les agissements de Tasnîm m'ont fait me questionner sur pas mal de choses que je ressens. Et depuis que je suis ici, je me sens pas pareille par rapport à lui. J'ai l'habitude de l'avoir dans les pattes tous les jours, je suis grave dépaysée.
On dit que c'est quand une personne est loin qu'on se rend compte de son poids dans notre vie et croyez-moi que je vois la place qu'Hakan a dans ma vie depuis un moment.
— Faudra qu'on parle quand je rentre.
Il prends son tel et je le vois froncer les sourcils.
HK : Y a heja ?
— Lā. Au contraire. J'me rends compte de certaines choses et faut qu'on soit en face pour en parler.
Il me fixe à travers l'écran et même à tant de kilomètres de l'un et de l'autre je ressens son amour juste en regardant ses yeux.
— Tu me manques aussi Monsieur.
Il sourit.
HK : Ahhh zeh j'vais débarquer au Portugal wesh. En plus, tema l'autre y dort contre tes seins, j'suis jaloux.
Je me rends compte qu'Émir s'est endormi. C'est trop grave comment les bébés ils ont pas notre temps wesh.
— Mdrrrr ! Bon tu vas faire ton sport là ?
HK : Tu vois tu veux que me laisser frère !
— Bisouuuus mon chéri, dis-je sans vraiment y réfléchir à deux fois.
Il paraît sur le cul quelques secondes avant de sourire comme un imbécile heureux.
HK : Ahhh là t'es pas bourrée et tu fais la pedette ?
— Sympa.
HK : J'rigole... hbiba.
Je souris parce que je connais au moins ce mot qui veut dire « chérie ».
Oh. Il m'a eue ce mec, il m'a eue.
HK : Et pour ton info, j'ai réglé les problèmes qui sont susceptibles de se mettre entre toi et moi, y a plus sonneper qui va te menacer ou quoi.
Je hoche la tête en souriant.
HK : Bon Madame j'vais te laisser hein ?
— D'accord.
HK : Fais hendek à toi, tu dois m'parler quand tu rentres.
— Bisous mon mari.
FIN FACETIME
Ahlala... j'ai si hâte de rentrer.