«Le goût amer laissé par les erreurs disparaît dès lors qu'arrive celui de la réussite.»
*
Des gouttes de pluie s'écrasent sur mon visage, je ferme les yeux et inspire profondément pour expirer le plus fort possible afin d'évacuer le stresse de tout à l'heure... Appuyer sur la façade à l'entrée de l'immeuble où je me trouvais il y a seulement quelques minutes le cœur battant la chamade, je me remémorais les paroles de ce mystérieux inconnue au sourire rêveur.
« Une fille comme toi ne devrai pas laisser le désespoir, la peur ou même la tristesse lui abimer son beau visage, car se qui est agréable dans la vie pour un mec comme moi c'est de pouvoir s'arrêter rien qu'un instant pour te regarder alors s'il te plait ne te laisse plus faire et fonce ... »
Je n'arrive toujours pas à comprendre ce qui cet passée et pourquoi je me sentais si... intimider. Je dois le sortir de ma tête et me concentrer sur l'essentiel.
Mon portable se met à vibrer dans ma poche arrière, je le sort et me rend compte que j'ai 8 appel en absent de Lewis. J'ai du ne pas l'entendre dans ma fuite... Je décide de le rappeler malgré que je préfère rester seule. La première sonnerie retentie à peine que celui-ci décrocha.
- BORDEL CELINA !!! TU ES OU ????
J'écarte le téléphone de mon oreille, assourdi par Lewis.
- Pas la peine de crié ! Tu ma trouer un tympan !
- Je suis sérieux princesse, tu es où ?
- Dehors.
- Bon je ne vais même pas poser d'avantage de question, j'arrive !
Il raccroche énerver... pourquoi j'ai l'impression que je vais me faire passer un savon ? Quelque minutes plus tard, la porte de l'immeuble s'ouvre à la voler montrant un Lewis complètement en sueur. Sentant son regard se poser sur moi, je me prépare à la foudre qui va s'abattre mais à la place il me prit dans ces bras et me serra comme-si sa vie en dépendait. Ne sachant pas comment réagir je me contente de me laisser aller dans les bras de mon protecteur.
- J'ai eu tellement peur ! J'ai crue qu'il t'était arrivé quelques choses !
- J'avais besoin de prendre l'air... et de partir de cet endroit.
- Pourquoi tu ne ma rien dit ?
- Je n'avais pas envie que tu te prive de t'amuser juste parce que j'ai envie de partir... j'en ai marre d'être un fardeau pour toi.
- Je ne sais pas ce qui me met le plus en colère... le faite que tu ais disparu sans prévenir ou le faite que tu croies que tu es un fardeau pour moi...
- Je suis désolée Lewis.
- Ne pense jamais cela de moi ! Si tu étais un fardeau jamais je t'aurai invité et je serai encore moins venue au Brésil juste pour toi.
- Je croyais que c'était juste pour Maurice...
- Maurice et toi vous êtes indissociable !
- C'est mon bébé !
- Bon je croie que cette soirée à été assez mouvementée, que dirais-tu que je te raccompagne chez toi ?
- Ce sera avec plaisir !
Lewis passe son bras autour de mes épaules et nous attendons que le voiturier ramène la Lamborghini. Quand celui-ci ramena la voiture, Lewis inspecta chaque recoin pour voir si il n'y avait aucune gratte. Exaspérer d'attendre, je rentre dans la voiture et attend qu'il monte à son tour.
Après avoir donné un pourboire au voiturier pour lui avoir rendu sa voiture nickel, il s'installa derrière le volant et démarra. Je regardais une dernière fois l'immeuble et un sourire se dessina sur mes lèvres, je crois que je ne suis pas prête d'oublier cette soirée...
Toujours dans mes pensées je contemple le paysage de Sao Paulo défiler. Dans deux semaine je repars en Europe pour la nouvelle saison de formule 2. Retrouver ma monoplace et Alain me réjouie, par contre revoir Drago... Dire que l'année dernière c'est lui qui à remporter la saison met insupportable ! Mais cela ne se reproduira pas ! Coup pied au fesse et rire sadique sont aux rendez vous!
- Alors hâte de revenir en Europe ?
- Je suis un peu mitigé...
- Pourquoi ?
- C'est toujours stressant les débuts de saison, tu ne sais jamais comment cela va se passer.
- C'est justement cela qui est exaltants ! Ta détermination doit être accrue pour marqué le plus de point possible et creusé les écarts entre toi et les autres pour t'assurer le titre !
- Ce serait tellement plus facile sans cette pression autour de moi...
- Beaucoup espère te voir en Formule 1 l'année prochaine, mais beaucoup d'autres ne veulent pas te voir plus haut car tu changerais à jamais ce sport !
- En quoi je changerai ce sport ?
- Tu seras la première femme en Formule 1 ! A ce jour, tu es la première femme à être championne de Formule 4 et de Formule 3. Tu es la première femme qui à réussi à s'imposer à chaque courses ne manquant presque jamais une pole dans ces catégories, et pour couronner le tout tu es la fille d'Ayrton Senna.
- Je suis avant tout Célina. Mais ce que tu me dis me touche...
- Je regrette que tu n'es pas rencontrer El Diablo...
- Pourquoi ?
- Vous êtes comme deux miroirs.
- Ah bon ?
- Nous nous croisons assez souvent et à chaque fois que je discute avec lui j'ai l'impression de te voir. Vous avez la même détermination mais surtout vous êtes tout les deux des prodiges dans votre discipline.
- C'est quoi sa discipline ?
- La moto.
- Encore un gars en trottinette...
- Arrête un peu ! On ira voir une course de motos gp et tu verras que ce ne sont pas des trottinettes.
- Si cela te fait plaisir.
Nous terminons la discussion sur des sujets plus basiques. Après un trajet tranquille Lewis s'arrêtes devant chez moi et mon stresse de tout à l'heure à casi disparue. Sans surprise les lumières sont encore allumer, et j'aperçois ma grand-mère regarder discrètement par la fenêtre comme si elle était invisible... J'embrasse Lewis sur la joue et descend de la voiture. Mais avant d'ouvrir la porte d'entrer et dire au revoir à Lewis, celui-ci m'interpelle.
- C'est quand que tu pars en Europe ?
- Dans 2 semaine pourquoi ?
- Sa te dirai de venir plus tôt ?
- Je ne sais pas...
- Ecoute, je repars demain. Si jamais tu veux partir, tiens-moi au courant et je viendrai te chercher.
- Je vais y réfléchir, bonne nuit Lewis.
- Bonne nuit princesse !
Il m'adressa un signe de la main et démarra. J'ouvre la porte d'entrer, Maurice m'attendait derrière celle-ci impatient de me retrouver. Je m'agenouille et le caresse tendrement, quand soudain j'entends quelqu'un descendre les escaliers en fasse de moi. Je relève la tête et tombe nez à nez sur mon grand père la mine défaite. Je me redresse et me prépare à poursuivre mon chemin en faisant genre de l'ignorer mais apparemment il n'étais pas décider à suivre mon exemple.
- Tu va retourner en Europe ?
Je me stoppe net et un frisson de chair de poule me parcoure tout le corps. 5 ans que je n'ai plus entendu le son de sa voix, et ce soir il avait enfin décidé de briser ce silence.
- En quoi cela t'intéresse ?
- J'ai le droit de savoir !
- Non ! Tu n'a aucun droit sur moi, ni sur ce que je fais et cela depuis maintenant 5 ans !
- C'est ma maison ici ! Donc j'ai tout les droits !
- Après 5 années de silence, c'est les seules paroles que tu trouve à me dire ! Pathétique !
- Je suis ton grand père ! Et tu me dois le respect !
- Tu en as pour moi peut-être ? Pendant tout ce temps je n'ai été qu'une paria à tes yeux !
- Si j'ai fait cela c'est en l'espoir que tu réagisses et que tu laisse toutes ces connerie de formule 1.
- En me dénigrant ?! Franchement c'est n'importe quoi.
- Tout ce que je voulais c'est que ma petite fille poursuive une vie normal loin de ces milieux meurtrier qui mon arracher mon fils ! Tu es tout ce qui me reste d'Ayrton ! Il mon pris mon garçon... et maintenant ma petite fille.
Des larmes vienne parsemer ses joues, il s'effondre sur le sol et pleure sans s'arrêter en prononçant tout bas le prénoms de son fils disparu. Je le regarde impuissante... je compris à cet instant la douleur qu'il cachait depuis la mort de mon père, et l'impact de mon départ. L'univers autour de moi s'assombri laissant place a un vide sidérale. Ma grand-mère qui à entendu tout ce qui c'est passée viens à ma rescousse... d'un signe de tête elle me fait comprendre qu'elle s'en occupe, je fonce dans ma chambre suivit de Maurice et ferme la porte.
Je me laisse glisser le long de celle-ci complètement épuisée. La lumière de la lune vient éclairer ma chambre timidement. Mon chien pose sa tête sur mes genoux et me regarde avec compassion comme si il savait ce que je ressentais... de ma main je le caresse doucement pour le rassurer en me disant que ma vie ressemble à n'importe quoi. Je regarde mes trophées briller par cette douce lumière blanche, toutes ses victoires durement gagne, tout ses sacrifices... je ne peux pas laisser tomber, pas après tout cela. Je sors mon téléphone et envoie un message à Lewis avec la détermination de ne pas me laisser abattre par les émotions.
« Je viens avec toi ».