Éprise d'un mafieux

By Lamiss141

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Quand June décide d'aider son frère à sortir d'une situation extrêmement dangereuse, elle est loin de s'atten... More

Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Information
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Épilogue

Chapitre 17

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By Lamiss141



June se glissa dernière le plan de travail anxieuse. Non. Elle était en proie à un torrent de questions sans réponses. Jusqu'ici, le dîner se passait parfaitement bien. Au-dessus de la table flottait un parfum de désir auquel elle ne pouvait résister. Attrapant le dessert qu'elle avait mis des heures à confectionner, June se dirigea vers la table du salon pour y déposer l'assiette en verre.

- Voilà ! J'espère que ce final vous plaira.

Le mafieux la suivit des yeux et lorsqu'elle reprit place, June sentit son regard sur elle. Silencieusement il se frotta la barbe en se donnant l'air de réfléchir.

- Quoi ? Il y a un problème ?

- Non, c'est bien ça le problème. Tout est parfait. Je n'ai pas l'habitude que tout soit parfait.

- Tout n'était pas parfait, se sentit-elle obligé de dire avec un rire nerveux.

- Ne soyez pas si modeste cara, vos talents culinaires dépassent de loin toutes mes attentes. Où avez-vous appris à cuisiner ?

- Ma grand-mère, répondit-elle en refoulant son chagrin.

- Alors je suppose qu'elle doit être fière de vous tesoro.

Il lui adressa un léger sourire qui la fit fondre. June termina le dessert le plus tard possible car dès lors qu'elle reposa sa cuillère dans l'assiette elle sut que le reste de la soirée deviendrait pour elle le commencement de tout.

Il se leva, lentement, relevant les manches de sa chemise et se dirigea vers le bar pour se verser un cognac. Il semblait contrarié et elle ignorait pourquoi.

- Vous avez l'air contrarié, lança-t-elle en le rejoignant avec sa coupe de champagne.

Il faisait face aux baies vitrées alors que des éclairs zébraient le ciel noir. Un orage approchait.

- Je n'aime pas goûter à quelque chose de nouveau sans comprendre pourquoi je le mérite.

- Vous parlez du dîner ? C'était trop ? S'enquit June mal à l'aise.

- Non, c'était parfait, mais je ne pense pas l'avoir mérité bella. Bon sang ! Comment pouvez-vous envisager un instant que je suis un homme bon. Je suis pourri de l'intérieur.

Un rictus amer déforma sa bouche.

- Je suis peut-être folle, répondit-elle en haussant des épaules.

Il la foudroya du regard.

- En fait, je crois plutôt que je vous déstabilise monsieur Lazzari, reprit-elle en terminant sa coupe de champagne.

Il leva un sourcil, les traits soudainement plus adoucis.

- Ah oui ? Et pour quelle raison ?

- Parce que vous avez l'habitude d'être en compagnie de femmes qui n'ont rien d'autre à dire que des âneries. Des femmes cupides à qui vous offrez un semblant d'intérêt pour le sexe. Moi en revanche, je vous ai prouvé qu'il existait encore des femmes capables de vous regardez pour ce que vous êtes et non pour ce que vous avez à offrir. Vous êtes impitoyable et vous avez du sang sur les mains. Je sais dans quel terrain miné je m'engage et je sais aussi ce qui m'attends si jamais...

Il posa sa main sur sa bouche pour l'arrêter. Ses yeux devinrent noirs.

- Vous avez raison, vous êtes différente et c'est très dangereux June, murmura-t-il en ôtant sa main.

- Je prends le risque, osa-t-elle dire en soutenant son regard.

- Vous n'avez aucune idée de ce qui vous attends.

June réprima un frisson.

- Non, je n'en ai aucune idée mais je sais qu'un jour ou l'autre je rentrerais chez-moi et vous, vous continuerez votre vie de patron de la mafia en gardant le souvenir qu'un jour, vous avez rencontré une jeune femme différente.

Enzo crispa ses mâchoires en la fixant. Elle ne se trompait pas. Elle avait raison. S'il était si en colère c'est parce que ce soir il avait dû affronter quelque chose de nouveau. Pas une seule fois il s'était senti obligé de tromper l'ennui. Il avait pu tenir une conversation avec elle sans qu'il veuille y mettre un terme. Son dévouement pour que tout soit parfait l'avait touché. Ce petit bout de femme se révélait un véritable un danger pour lui.

Il n'avait pas la moindre envie de la blesser émotionnellement mais il ne voulait pas non plus la laisser lui glisser entre les doigts. Une pensée purement égoïste.

Il avait des règles, des convictions qu'elle ne soupçonnait pas.

- Cet appartement n'est qu'un aspect luxueux qui cache en réalité beaucoup d'ombres June.

- Qu'est-ce que vous essayez de me dire ? Demanda-t-elle en croisant les bras.

Enzo secoua de la tête en lâchant un juron.

- J'essaye de vous dire que je tente de refouler ma véritable nature à vos côtés mais je ne suis pas sûr de tenir encore très longtemps.

Une lueur d'incertitude se mit à briller dans ses yeux verts.

- Vous avez peur de me blesser ? De me choquer ? Parce que je vous donne l'impression d'être une fragile petite innocente ?

C'était à peu près bien résumé à une exception près, songea-t-il en la fixant. Enzo craignait qu'elle puisse lui donner ce qu'il refusait d'avoir. Une longue et interminable punition qu'il s'infligeait depuis des années.

- Oui, mentit Enzo en finissant son verre qu'il reposa bruyamment sur le comptoir.

- Je suis désolé que ce dîner vous ai perturbé, murmura-t-elle déçue.

Cette fois-ci, Enzo se sentit coupable.

Coupable ? Lui ?

Il poussa un autre juron en la rattrapant par le bras alors qu'elle cherchait à fuir.

- C'est à moi d'être désolé.

Enzo ferma les yeux pour refouler sa colère.

- Lorsque je suis avec vous, je ressens le besoin de vous faire peur pour vous éloigner de moi mais très vite, je ressens le besoin incontrôlable de vous embrasser.

June le dévisagea sans savoir quoi répondre.

- Quand je vous regarde tesoro, j'ai envie d'être l'homme le plus égoïste de la terre, reprit-il d'une voix rauque.

Le monde venait de s'arrêter. Le bruit du tonnerre accompagna la confidence du mafieux qui la regardait avec intensité. Une lueur sauvage passa dans ses yeux bleus qui dans l'obscurité, prenaient des teintes orageuses. Elle déglutit, prenant conscience qu'à n'importe quel instant tout pouvait basculer. Résister ne servirait à rien. De toute façon elle n'en avait pas envie.

Il se mit à lui parler en russe, d'une voix gutturale qui la fit frémir avant de s'emparer de ses lèvres avec force et passion mêlées. June céda sans réfléchir et entrouvrit les lèvres pour approfondir l'ardeur de son baiser. Il n'y avait pas de douceur mais un besoin urgent de l'embrasser. Il glissa ses mains le long de son corps puis les remonta jusqu'à son visage pour presser ses paumes sur ses joues. La fureur de son baiser était presque impossible à décrire. Elle ne parvenait pas à suivre le rythme endiablé du mafieux qui soudain arracha sa bouche de la sienne. Il plongea sa main dans ses cheveux pour les dénouer et tira dessus pour qu'elle penche sa tête en arrière. June sentit son cœur s'accélérer au rythme de ses respirations. Le visage de l'homme était tendu, assoiffé, dévoré par le désir. Il la souleva dans ses bras pour parvenir jusqu'à l'étage supérieur et ouvrit la porte de sa chambre. June se moquait du décor, et n'avait d'yeux que pour lui. Il la déposa sur le sol sans la quitter des yeux. Elle jeta un coup d'œil vers les hautes et immenses baies vitrées. Le ciel continuait d'être zébré par les éclairs comme pour la prévenir que ce soir, elle serait foudroyée.

Enzo prit note de la faiblesse qu'il pouvait lire dans son regard. Son inexpérience la rendait encore plus désirable. N'y tenant plus il fit glisser sa robe le long de son corps qui centimètre par centimètre se révélait un véritable délice. Sa peau était douce et d'une pâleur merveilleuse. Ses seins étaient généreux, ronds et fermes. Elle tenta de les cacher mais il l'arrêta, en passant son regard brûlant sur son sublime corps nu. Un violent désir le transperça car il réalisa qu'il était le seul à ce jour qui avait la chance de découvrir ce corps de déesse.

Il caressa ses hanches, ses cuisses puis remonta jusqu'à ses seins. Elle frissonna contre ses paumes de mains. Enzo n'avait jamais connu une telle érection. Passant une main dans son dos, il l'attira à lui, pressant son corps contre le sien et se pencha pour honorer ses seins. Elle se cambra, réceptive. Ses mains agrippaient sa chemise, sa tête s'était d'elle-même rejetée en arrière. Enzo cherchait à marqué sa peau diaphane de son empreinte, prenant tout son temps afin d'enflammer les sens de la jeune femme. Il s'écarta doucement puis la déposa au bord du lit, pressant ses épaules pour qu'elle s'étende sur ses draps. L'image qu'elle lui renvoyait était celle d'une jeune femme prête au sacrifice ultime. June fixa le mafieux du regard alors qu'il se déshabillait à la hâte. Elle hoqueta lorsqu'il libéra son sexe tendu. La peur lui noua la gorge tant il paraissait beaucoup trop imposant. Il la rejoignit, écartant ses jambes pour y glisser sa main. June lâcha un cri quand elle sentit son sexe frémir sous les caresses divines de l'homme. Il vint l'embrasser avec une douceur infinie, cherchant sa langue pour la mêler à la sienne.

- Regarde-moi tesoro...

June obéit et plongea son regard dans les yeux brûlants de son amant. Il luttait clairement pour ne pas céder à ses impulsions. Pour elle.

Soudain, June sentit son sexe venir effleurer le sien. Avec une douceur sans nom, le mafieux se glissa lentement en elle. June sentit son bas-ventre se contracter et une brûlure l'empêcha de respirer.

- Je suis là, concentre-toi sur moi.

June glissa ses mains sur ses épaules musclées alors qu'il progressait doucement afin de l'habituer à sa présence. Puis très vite, au rythme de ses lents va-et-vient, June sentit un plaisir indescriptible s'emparer d'elle. Comblée, elle répondit à son baiser plus passionné tandis qu'il poursuivait ses mouvements en elle avec une lenteur délibérée. Il ferma les yeux, grognant contre sa bouche puis emprisonna ses poignets au-dessus de sa tête. June poussa un long gémissement quand il la pénétra avec plus d'intensité. Une vague déferla en elle, encore et encore alors qu'une lueur féroce gagnait les yeux du russe. Il se retira pour mieux revenir en elle comme s'il voulait la posséder entièrement. Il plaqua sa bouche contre la sienne, lui arrachant un baiser brûlant sans jamais cesser ses va-et-vient de plus en plus intenses. Il poussait des sons gutturaux, le regard fou de désir, glissant ses mains possessives sur son corps ivre de plaisir. Enzo était plongé dans une transe diabolique, incapable de décrire les sensations qui le ravageaient de l'intérieur. Son corps était crispé, envahi par un plaisir profond et sans fin. La belle June gémissait contre sa bouche, lui offrant la plus belle des récompenses. Elle était parfaite, ainsi avec ses joues enflammées, les yeux larmoyant de plaisir qu'il ne put résister. Il redoubla ses mouvements en elle, sentant sa brûlante intimité enserrer son sexe à la perfection. Il grogna en accélérant le rythme, cherchant à maîtriser les violentes pulsions qui l'animaient dangereusement. Elle se cambra, poussant un cri merveilleux alors qu'il allait et venait en elle avec plus de vigueur. Il voulait se perdre en elle, il voulait entendre ses cris déchirer le bruit du tonnerre.

Enzo noua ses doigts aux siens alors qu'il sentait la fin approcher. Son corps devint raide, il serra les mâchoires en fixant la jeune femme qui cédait à sa toute première jouissance. Il s'immobilisa en elle, quand il sentit le sien l'emporter à son tour, poussant un gémissement sauvage en plongeant sa tête dans son cou. Enzo pouvait sentir chaque parcelle de son corps trembler contre le sien. Ils restèrent ainsi plusieurs minutes dans lesquelles l'orage faisait rage dehors. La pluie fouettait les baies vitrées et pourtant, il entendait rien d'autre que les respirations erratiques de la jeune femme.

Il se redressa sur ses les coudes pour la contempler. Étourdie, le visage ravagé par le plaisir, elle lui esquissa un faible sourire les paupières mi-closes.

Enzo posa ses mains de chaque côté de son visage, caressant avec ses pouces les pommettes de la jeune femme. Il déposa un baiser sur sa bouche et lorsqu'elle ferma les yeux, Enzo se fit la promesse de ne pas la quitter du regard, jusqu'à ce que le soleil se lève sur son visage pour y déceler les traits d'une femme merveilleusement comblée.

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