Go! L'histoire continue...

By Anonyme_zw

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«On pourrait croire que c'est la fin, mais c'est un nouveau départ» ~Mía Après une rude défaite à la compétit... More

• Prologue •
• Chapitre 1 •
• Chapitre 2 •
• Chapitre 3 •
• Chapitre 4 •
• Chapitre 5 •
• Chapitre 6 •
• Chapitre 7 •
• Chapitre 8 •
• Chapitre 9 •
• Chapitre 10 •
• Chapitre 11 •
• Chapitre 12 •
• Chapitre 13 •
• Chapitre 14 •
• Chapitre 15 •
• Chapitre 16 •
• Chapitre 17 •
• Chapitre 18 •
• Chapitre 19 •
• Chapitre 20 •
• Chapitre 21 •
• Chapitre 22 •
• Chapitre 23 •
• Chapitre 24 •
• Chapitre 25 •
• Chapitre 26 •
• Chapitre 27 •
• Chapitre 28 •
• Chapitre 30 •
• Chapitre 31 •
• Chapitre 32 •
• Chapitre 33 •
• Chapitre 34 •
• Chapitre 35 •
• Chapitre 36 •
• Chapitre 37 •
• Chapitre 38 •
• Chapitre 39 •
• Chapitre 40 •
• Chapitre 41 •
• Chapitre 42 •
• Chapitre 43 •
• Chapitre 44 •
• Chapitre 45 •
• Chapitre 46 •
• Chapitre 47 •
• Chapitre 48 •
• Chapitre 49 •
• Chapitre 50 •
• Chapitre 51 •
• Chapitre 52 •
• Chapitre 53 •
• Chapitre 54 •
• Chapitre 55 •
• Chapitre 56 •
• Chapitre 57 •
• Chapitre 58 •
• Chapitre 59 •
• Chapitre 60 •
• Chapitre 61 •
• Chapitre 62 •
• Chapitre 63 •
• Chapitre 64 •
• Chapitre 65 •
• Chapitre 66 •
• Chapitre 67 •
[Résumé du reste]

• Chapitre 29 •

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By Anonyme_zw

(Narrateur omniscient)

    Le silence règne dans le bureau, personne ne parle. Tous étaient sous le choc, tous sauf Ramiro, Mía et Mercedes, qui, eux, étaient déjà au courant. Lupe avait laissé échappé quelques larmes, elle respirait avec difficulté tellement la tristesse et la colère l'envahissait. Javier ne savait pas comment réagir : être content d'avoir une fille ou être en colère que Mercedes lui avoir caché celà pendant des années. Álvaro, quant à lui, était déçu de sa mère. Comment a-t-elle pu faire une telle chose?, se demande-t-il. Il était habitué à être déçu de son père, mais ne pensait pas que sa mère pouvait faire pire.

     - Dis-moi que c'est une blague. Dit Lupe à sa mère.

    Mercedes, toujours le regard figé parterre, avait perdu sa fière allure de grande dame à la tête haute. Elle était à présent toute honteuse, se rendant compte qu'elle avait définitivement perdu sa fille. Voyant qu'elle ne répondait pas, la colère de Lupe envahit tout son être.

     - Dis-moi que c'est une blague! Criait-elle à présent.

     - J'aurai voulu que ce soit une blague ma chérie, mais... Commence Mercedes avec les larmes aux yeux.

     - Je veux plus jamais t'entendre m'appeler comme ça ! L'interrompt sa fille. Plus jamais ! Et dire que pendant plus de quinze ans tu as osé me regarder dans les yeux malgré ce secret que tu avais gardé pour toi seule. Et je parie que c'était encore pour parvenir à tes fins n'est-ce pas ? Finit-elle avec un torrent de larmes sur ses joues.

     - Je suis désolée. Murmure à peine Mercedes.

     La jeune brune sort du bureau en courant, suivie par Mía et plus tard, par Álvaro qui n'a pas manqué de lancer un regard d'indignation à sa mère. Les adultes se retrouvent seuls et Javier, subitement père de deux enfants, ne tarde pas à demander des explications à Mercedes.

     Du côté des jeunes, Lupe s'était réfugiée dans sa chambre. Elle remerciait le ciel du fait qu'Agustina n'y était pas, afin qu'elle n'ait pas à lui expliquer tout ça d'aussi tôt. Mía arrive essoufflée devant la porte de la chambre de Lupe et après y frappé avec hésitation, elle finit par recevoir l'autorisation d'entrer. Elle découvre celle qui était censée être sa demi-sœur, assise par terre, les jambes repliées sur sa poitrine et le visage sur ses genoux. Lupe ne voulait absolument voir personne, la seule raison pour laquelle elle avait laissé Mía entrer, c'est qu'elle voulait lui dire ses quatre vérités car elle avait la conviction que Mía était au courant.

     - Lupe... Murmure Mía en fermant la porte.

     Lupe relève la tête et regarde Mía droit dans les yeux. La blonde a le cœur déchiré de voir son amie dans un tel état, les yeux rouges, les joues abondamment mouillées à cause des larmes, le regard brisé, tous ces petits détails lui brisait le cœur et les larmes lui montaient aux yeux, dû à la culpabilité.

     - T'étais au courant, non? Commence-t-elle calmement. C'est pour ça que tu étais aussi bizarre avec moi ces derniers temps, pas vrai?

     Ne recevant aucune réponse de Mía, Lupe se lève, submergée par la colère, se rendant compte qu'elle a été trahie par celle qu'elle considérait comme une sœur.

     - Tu jouais à la sœur adorable avec moi alors que tu savais tout depuis le début ! Comment t'as pu me faire une telle chose ? Lui criait-elle.

     - Lupe, je voulais te le dire mais... Commence Mía pour se faire ensuite interrompre.

     - Mais quoi? Tu as été menacée c'est ça ? Demande-t-elle avec ironie. Non, tu l'as voulu ! Tu l'as fait de ton plein gré !

     - Je suis désolée, je t'assure que je voulais te le dire mais on m'a demandé de ne pas le faire, je te le jure. Pleurait Mía.

     - Et toi qui t'étais énervée contre moi parce que je t'avais pas dit qu'Álvaro plaisait à Éva, finalement tu as fait pire que moi. Murmure-t-elle en croisant les bras.

     - Pardonne-moi Lupe. Suppliait la blonde en baissant la tête.

     Lupe laisse échapper un rire jaune, suite à cette phrase qui lui paraissait si insignifiante à ce moment-là. Les larmes dévalant toujours ses joues, elle se demandait comment elle avait pu être aussi stupide pour ne pas voir "le petit jeu de Mía".

     - Te pardonner ? Depuis que tu es entrée dans ma vie, tout va mal pour moi! Tu as détruit la vie de rêve que j'avais. Tu as pris ma place partout où j'étais la première ! À Saint-Mary, à l'atelier, aux compétitions, dans la vie de mon frère, dans la vie de Juanma et par dessus tout, dans la vie de mon père. Tu te rends compte maintenant que tu n'es qu'une voleuse! Tu t'es approprié tout ce que j'avais juste en jouant la carte de l'adorable orpheline avec tout le monde. Tu cachais bien ton jeu apparemment... Et après ça, tu me demandes de te pardonner?

      Mía avait toujours la tête baissée, commençant à présent à avoir des doutes sur elle-même. “Vu comme ça, elle a raison. Je lui ai tout volé”, se disait-elle, honteuse. Elle ne savait plus quoi dire, tout ce qu'elle dirait ne saura l'innocenter, elle était en tort et elle le savait depuis le début.

     - Sort de ma chambre. Murmure Lupe.

     Mía relève la tête pour planter son regard dans celui de Lupe. Un regard suppliant comme pour lui dire de ne pas détruire leur relation. Mais il était trop tard, leur relation se détruisait déjà à petit feu dès l'instant où Mía avait décidé de garder le silence.

     - Je t'ai dit de sortir! T'es sourde ou quoi ? Insiste Lupe en criant

     - Lupe, excuse-moi, je t'en prie. J'ai tenté de te le dire mais...

     - J'en ai rien à faire de tes excuses! L'interrompt-elle brusquement. Sors d'ici tout de suite ! Je ne veux voir personne !

     Mía s'avoue vaincue et sort de la chambre de Lupe, le cœur en miettes. Elle aperçoit, en sortant, le seul qui a le don de la réconforter en tout temps, Álvaro. Ce dernier a le regard aussi triste qu'elle, s'imaginant ce qui a pu se passer dans cette chambre. Il aurait bien aimé la prendre dans ses bras, mais il avait peur qu'elle le repousse, vu la tournure qu'avait prise leur relation.

      - J'ai lui ai tout volé. Susurre Mía avec difficulté.

      - Ne dis pas de bêtises, Mía. Dit Álvaro en se rapprochant un peu.

      - C'est la vérité. J'ai détruit sa vie, j'ai détruit votre famille. Il vallait mieux que je ne vienne pas dans ce lycée.

     Ne résistant plus de la voir dans un si mauvais état, il la prend dans ses bras sans s'imaginer si elle le repousserait ou pas. Il avait juste besoin de la réconforter, car il ne supportait ni de la voir en larmes ni de l'entendre dire tout ça. Au lieu de le repousser comme il s'était imaginé, Mía le sert contre lui, plaçant ses petits bras dans le dos du basketteur. Elle ne pouvait plus être en colère contre lui alors qu'il était le seul à pouvoir la réconforter en un temps record. Dans les bras de son ex petit ami, l'oreille sur son torse, elle se laissait bercer par ses battements de cœur qui la permettait au moins de ne plus autant pleurer.

      - Tu n'as rien volé à Lupe. La rassure-t-il, toujours dans ses bras. Tu n'as jamais voulu que les choses se passent ainsi, rien de tout ça n'est de ta faute.

      - J'ai agit comme une horrible égoïste. Je savais depuis plus d'une semaine qu'elle et moi n'étions pas sœurs, mais je ne lui ai rien dit. Finit-elle en reniflant.

      Álvaro se tend à l'écoute de cette révélation, mais ce n'est pas pour autant qu'il la jugera. Le mal est fait, certes, mais il sait bien qu'au fond d'elle, elle était certainement contrainte à cacher cette vérité ne fusse qu'un temps. Il desserre son étreinte tout doucement afin de la regarder dans les yeux et sécher ses larmes avec ses pouces. Mía garde ses bras dans le dos d'Álvaro, ne voulant pas le lâcher, comme un petit koala.

      - C'était un très lourd secret, Mía. Je suis d'ailleurs certain que l'envie de tout lui avouer te demangeait mais ça n'a pas dû être facile. Ma mère a attendu plus de quinze ans avant de tout avouer. Ce n'est pas quelque chose qui est facile à dire. Je te comprend, Mía, ce n'est pas de ta faute.

      Elle lui sourit faiblement en guise de remerciement et il fait un bisou sur le front, comme pour lui dire qu'il sera toujours là pour la protéger. Il se reprennent dans les bras pour un long moment. Ils ont besoin de ce câlin, que ce soit pour se consoler ou pour rattraper ces jours où ils ne se parlaient plus, ce câlin est presque vital, aucun des deux ne veut couper ce moment. Les yeux fermés, Mía apaisée en humant le parfum d'Álvaro, et lui, le menton posé sur la douce chevelure de la belle blonde, ils se disent tous les deux qu'il n'y a pas d'autre endroit dans lequel ils se sentiraient aussi bien, malgré la journée qu'ils ont passé.

      Soudain, Juanma arrive inquiet près d'eux. Voyant de plus l'état dans lequel ils se trouvent, il s'inquiète encore plus, se disant qu'il s'est passé quelque chose de grave.

      - Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Je vous ai vu courir après Lupe et je me suis inquiété. Où est-ce qu'elle est? Demande-t-il en essayant de garder son calme.

      - Elle est dans sa chambre, mais elle ne veut voir personne. Répond Mía sans lâcher Álvaro.

      Hésitant au début, Juanma finit par toquer à la porte, malgré ce que lui a dit Mía. Il savait qu'il s'était passé quelque chose de grave et il ne voulait pas la laisser dans la solitude, car il savait ce que la solitude pouvait apporter dans les moments de peine, et il ne voulait pas que Lupe subisse à nouveau les conséquences d'être seule dans de tels moments.

     - Je veux voir personne! Crie Lupe depuis l'intérieur.

    Juanma ressentait comme un pincement dans le cœur. Il avait senti la douleur dans la voix de Lupe et il était hors de question qu'il la laisse tomber.

     - Lupe, c'est moi, Juanma. L'informe-t-il.

     Après quelques secondes de silence la porte s'ouvre, et Lupe laisse entrer Juanma. Car malgré le besoin de ne voir personne, elle avait aussi, en contraste, le besoin de voir Juanma. Elle ne prend pas la peine de sécher ses larmes, mais s'assied directement sur son lit, suivie de près par Juanma. Elle pleurait toujours, mais en silence. Les larmes n'avait pas cessé de couler et elle se demandait même comment ses yeux, si petits organes, pouvait contenir une aussi grande quantité d'eau. Un silence s'était installé dans la chambre, Juanma ne savait pas par où commencer, il ne savait pas s'il devait la laisser pleurer ou lui demander ce qu'elle avait. Assis à côté d'elle, il décide alors de passer son bras autour des épaules de celle qu'il aime en signe de réconfort. Lupe pose sa tête sur l'épaule du blond en serrant son bras comme un enfant avec sa peluche.

     - Je viens de découvrir que celui que je croyais être mon père ne l'a jamais été. Explique-t-elle avec difficulté.

     Juanma, choqué, préfère ne rien dire. Bien qu'il mourait d'envie de tout savoir dans les moindres détails, le mieux était que Lupe lui dise tout d'elle-même.

     - Ma mère m'a menti durant toute ma vie, je ne sais pas si je lui pardonnerai un de ces jours. Elle m'a caché que mon père est Javier, le père d'Álvaro. Dit-elle avant de marquer une pause. Je suis dévastée, déçue. Elle a toujours fait du mal aux gens pour parvenir à ses fins, elle a menti, elle a piégé, mais jamais j'aurai pu pensé qu'elle me ferait du mal à moi.

     Juanma lui caresse le dos, puis se lève ensuite du lit pour se mettre accroupi devant Lupe. Depuis qu'il était entré, c'était maintenant la première fois qu'il la regardait dans les yeux. Il pouvait y apercevoir de la souffrance, de la haine, de la tristesse, et maintenant c'était lui qui en voulait à Mercedes. Il prend les mains de la nouvelle intégrante de la famille Paz, afin de lui montrer qu'il est là pour elle, et qu'il ne veut pas la laisser tomber.

      - C'est dur pour toi, je le sais. Mais je te demande juste de ne pas laisser cette douleur te faire passer à nouveau du côté sombre. Je suis là pour toi, Sofía, Agustina, Álvaro... On est tous là pour toi. On ne te laissera pas tomber, et surtout pas avec la situation que tu traverses. Tu n'es pas seule d'accord ?

      Lupe sèche ses larmes d'un revers de main et sourit faiblement à Juanma. Elle se penche vers lui et le prend dans ses bras, et il répond automatiquement à son étreinte. Elle se sentait en sécurité à présent, plus de solitude, ni tristesse, ni déception, elle ressentait juste l'amour que lui envoyait Juanma, amour réciproque qui ne s'est jamais envolé et qui ne s'envolera jamais.

     - Je t'aime. Lui murmure-t-il.

      Elle ressens une sorte de troupeau d'éléphants courant dans son estomac. Il ne lui avait jamais dit un “Je t'aime” sincère jusqu'à maintenant, même quand ils étaient en couple.

      - Je t'aime aussi. Murmure-t-elle en souriant.

      Lupe, Álvaro et Mía avaient trouvé réconfort pour supporter le choc que cette nouvelle leur avait causé. Mais Mía, tout au fond d'elle, savait que sa relation avec Lupe risquerait de ne plus être la même après cette horrible dispute. Et à présent, elle regrette amèrement d'avoir écouté la peur de son père plutôt que d'avoir écouté ce que lui disait son propre cœur.

××××

J'ai pas les mots🥺

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