Après ma conversation avec Alain, je suis resté dans ma chambre. Cela fait presqu'une heure que je me torture à savoir comment annoncer à ma famille mon départ. Chez les Senna la famille c'est aussi sacrée que la religion, et quand l'un de nous s'en vas c'est très dur, mais je crois que c'est un peu comme dans toutes les familles... Nous sommes très soudé et depuis la mort de mon père je suis devenue leurs protéger a tout prix. C'est assez étouffant car dans ces conditions là, faire ces propre choix est très difficile, mais cette fois ci j'irais jusqu'au bout.
J'entends qu'on toque à ma porte,
-Sennhnina, je peux rentrée !
- Oui, entre !
La porte s'ouvre doucement et ma grand-mère entre avec deux tasses de thé. Elle me tend celle-ci que je saisis et s'installe à coté de moi. Nous restons là, à boire tranquillement sans dire un mot, je décide en vain à briser le silence.
- Merci pour le thé...
Ma grand-mère reste silencieuse malgré tout, d'un geste lent elle dépose sa tasse sur la table de chevet, avant de se lancer à parler.
- Tu vas partir en Europe n'es ce pas ?
Je reste stoïque, elle à deviner... je ne réponds pas et fixe ma tasse encore fumante.
- Quand ton père avait un peu près ton âge il voulait arrêter l'école et partir en Europe réaliser son rêve. Mais ton grand père n'était pas d'accord, alors Beco...
- Beco ?
- C'est le surnom qu'on donnait à ton père, mais ne m'interrompt pas s'il te plait ce que je vais te dire est important.
- Désolée...
- Donc Beco continua à aller au collège et fini même par décrocher son diplôme avec une cinquième année en physique, mathématique, en chimie et en anglais.
- Wow !
- Tu la dit ! Après il s'est inscrit dans un lycée spécialisé en administration des affaires, pour faire plaisir à ton grand père. Mais Ayrton avait une autre motivation que ces études ! La preuve, il à quitte le lycée au bout de trois mois !
- Mais où veux-tu en venir grand-mère ?
- J'y viens ! Un jour pendant le repas, ton père à annoncer qu'il arrêtait l'école pour de bon et que sa volonté était de se consacrée à sa passion. Je n'ai pas besoin de te dire la réponse de ton grand père, ça été un non catégorique ! Cette fois là, j'ai décidé d'intervenir et j'ai dit à Ayrton que si son désir c'était de faires des courses, alors il devait le faire bien et aller jusqu'au bout. Milton était fou de rage ! Mais la voix d'une femme dans une famille à plus d'impacte que celle d'un homme.
- Et il sait passer quoi après ?
- Étant donné qu'on était deux contre un, il à mis un deal ! Si au bout de trois mois Ayrton ne donnait aucun bon résultat en Europe, il devait revenir au Brésil et reprendre ces études. Et je sais que celui qu'on surnomme « Magic » n'a jamais remis les pieds dans un lycée!
Elle marque une petite pause, de sa main celle-ci essuie une petite larme de souvenir au coin de son œil et reprend en me regardant droit dans les yeux.
- Quand tu as des rêves Sennhnina, la seule personne qui peut t'empêcher de les réaliser c'est toi-même. Alors quelques soit l'opinion des autres fie toi seulement au tiens. Et ne te prive pas de faire ce que tu aime juste parce que les autres ne sont pas d'accord, ce qui compte c'est que toi tu es d'accord avec toi-même. Alors vas-y ma fille, réalise de grandes choses sois heureuse, tombe amoureuse, et surtout sois fière de toi, car moi je le suis.
Je la regarde avec soulagement mais surtout reconnaissance, elle représente tant pour moi. Et savoir qu'elle me soutient me rassure car c'est la dernière personne dont j'ai envie de décevoir. Ni une ni deux, je me jette dans ces bras et pleurs.
- Merci pour tout... Merci de croire en moi... Merci de m'avoir sauvé malgré tout... je vais faire en sorte de pas te décevoir.
- C'est toi que tu ne dois pas décevoir Sennhnina, tu ne me décevras jamais !
Après ce petit moment, ma grand-mère décide qu'on descende, car dans un peu moins d'une demi-heure, la famille sera réunie autour de la table. Ce qui veut dire que je vais bientôt annoncer mon départ, mais pas toute seule... car je sais maintenant que ma grand-mère me soutiendra.
Le moment Fatidique...
Tout le monde est assis autour de la table en bois d'acajou, les rires, les discussions fusent. Je n'ai pas réussi à avaler quoi que ce soit tellement j'ai une boule à l'estomac de ce qui va suivre... Ma grand-mère voit ma nervosité et me regarde avec ce regard qui veut dire « Ne t'inquiète pas, je suis là ». Mais grand-père remarque également mon trouble, et ne tarde pas à me questionné.
- Alors Célina, tu ne mange pas ? demande mon grand père suspicieux.
- Non... euh... je n'ai pas très faim.
- Fine comme tu es, tu dois sûrement avoir faim !
- En quoi le faite d'être fine fait qu'on doit avoir faim ?
- Car justement t'es trop maigre !
- Je ne suis pas trop maigre ! Et en plus si je n'ai pas faim, je ne vais pas me forcer parce que tu la décider !
Milton reste calme et me scrute comme si il voyait quelqu'un d'autre.
- Je jurerais entendre ton père.
- Pour ?
- « Parce que tu la décider » c'est ce que ton père ma dit le jour ou il a décidé de s'en aller en Europe...
- Tiens donc ! Et ben tu sais quoi, j'ai décidé de partir en Europe réaliser mon rêve ! J'ai encore mieux ! Je pars demain ! Mes valises sont déjà prêtes.
Celui-ci reste de marbre, mais froid. Son regard passe de colère, à tristesse, avant d'arriver à un vide total. Mais ce que je ne me doutais pas, ni même ma famille c'est de sa réponse.
- Tu veux partir soit... ! C'est ton choix, ton rêve ! Mais jamais je ne l'accepterai, accepter se choix c'est accepter que je pourrais enterrer un autres de mes enfants tout sa parce que j'ai céder mais cette fois-ci je ne céderai pas. Alors si tu pars, ne reviens jamais !
Tout le monde est sous le choc, la réponse de celui-ci me glaça le sang mais surtout me brisa le cœur. Je reste là regardent mon grand père avec les larmes prêtent à couler. Je cherche de l'aide du regard mais aucun ne répond sauf ma grand-mère qui elle semble tout aussi triste que moi. Alors je décide de ravaler mes larmes et prononce ces dernières paroles à Milton...
- Si c'est que tu veux toi aussi soit... mais si tu ne peux pas accepter mon choix, je n'accepterai pas le tiens non plus. Je pars en Europe et quand se sera le moment je reviendrai ! Mais pas pour toi... je reviendrai pour les personnes qui ont cru en moi ! Sur ce, je te souhaite de trouver la paix et j'espère que tu te rendras compte de qui je suis. Au revoir grand-père.
Je pars sans me retourner, laissant tout le monde dans le vide sidérale que je leurs ai laissé. Je retourne dans ma chambre, et regarde ce que j'aurai peut-être oublier de mettre dans mes valises.
Après avoir fait mon dernier tour d'inventaire, je pars me prendre un douche, et fonce directe après dans mon lit mais avant je consulte mais message sur mon téléphone. J'ai 3 messages dont un, d'un numéro inconnu.
Je consulte les deux premiers qui sont d'Alain pour me confirmer qu'il a un billet d'avion pour demain et qu'il ma envoyer celui-ci ! Je lui réponds à la hâte, et regarde enfin le dernier message.
« Salut Célina, je viendrai te chercher à l'aéroport demain, j'espère que tu fera bon voyage ! »
C'est le sois disant ami d'Alain ? Sans me poser plus davantage de question je réponds à celui-ci, ce qui enchaine une petite conversation ma fois intrigante...
« Merci mais... je ne sais pas qui tu es ? »
« Un ami (smiley clin d'œil) »
« Ouais mais qui ? Je n'ai pas vraiment d'ami tu sais ! »
« Maintenant si ! »
« T'es chiant à ne pas me dire qui tu es ! »
« T'es chiante de vouloir savoir ! »
« Ok j'ai compris t'es le genre de gars qui veut se la jouer mystérieux ! »
« Mmmmh peut-être... »
« Dit moi juste ton prénoms quoi ?! »
« Bonne nuit! »
« Ok alors... on se voit demain monsieur qui se prénomme bonne nuit »
«Très drôle...À demain princesse »
Princesse ?! Nan mais je ne lui permets pas !
Je reste là, les yeux encore rivée sur mon écrans, un sourire se dessine sur mes lèvres, bizarre soie cet échange, sa me motive encore plus à partir demain.... Je veux savoir qui est cet inconnu ? Envoyant l'heure je décide d'éteindre mon portable et d'essaye en vain de dormir sans trop me poser de question. Ce n'est pas gagner...