L'Insubmersible (LS)

theywere18 tarafından

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1912. Louis Tomlinson n'aurait jamais pensé avoir la chance d'embarquer sur le Titanic. Et pourtant, voilà qu... Daha Fazla

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 14
Chapitre 15

Chapitre 13

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theywere18 tarafından

Cabine des Tomlinson.

Louis sursaute quand de violents coups se font entendre. Il ravale ses larmes et essuie le bord de ses yeux en se redressant. Quel nouveau stratagème son père a-t-il bien pu trouver pour le ramener plus bas que terre ? A-t-il oublié comment fonctionne une poignée ? Louis soupire, résigné. Il a l'impression que cette fin de voyage va être encore plus pénible que tout le reste.

Il se dirige vers la porte, la mine fermée. Quelle surprise en découvrant le regard sévère d'Harry.

– Harry ?

– Dis-moi que c'est faux.

Faux ? Qu'est-ce qui pourrait être faux ? Louis fronce les sourcils, et soudain, ses yeux s'écarquillent lorsqu'il réalise. Son père est sans doute parti raconter son passé au Styles. L'histoire de son premier amour, son histoire avec un garçon.

– Harry, je suis né comme ça.... Et personne ne pourra me changer. Je m'excuse si tu —.

Il essaie de rendre sa voix forte, mais il voit bien que les traits de son ami se durcissent encore. D'ailleurs, le bouclé le pousse à l'intérieur de la cabine, sans le laisser finir.

– Né comme ça ? Oh, donc tu assumes être né en étant un menteur, un lâche et un hypocrite ?

Louis marque un temps d'arrêt, le souffle court. Il a l'impression que chaque mot prononcé est un autre coup envoyé dans son estomac.

– C'est vraiment ce que tu penses de moi ?

Il ne cherche même pas à cacher le ton blessé dans sa voix. Il sait bien qu'il n'appartient pas à la même classe sociale, mais Harry lui semblait être quelqu'un ouvert d'esprit. Quelqu'un qui aurait peut-être pu comprendre ces choses-là, lui qui se retrouve aussi obligé de jouer la comédie et de porter un masque qui ne lui convient pas.

De son côté, l'autre n'essaie de montrer aucune émotion, si ce n'est de la colère et du dégoût. Il pensait sincèrement s'être fait un ami sur ce paquebot – ou du moins, avoir posé les bases d'un début d'amitié. Louis était bizarre, trop timide pour lui et surtout énervant à souhait quand il s'y mettait. Mais c'est bien son caractère irritant qui attirait Harry, qui lui donnait envie de le découvrir davantage. Et aujourd'hui, il a compris : c'était un piège pour se rire de lui, de sa famille, et il a sauté dedans les pieds joints.

– Avec ce que tu as fait, tu ne me donnes pas d'autres choix.

Louis encaisse, la mâchoire crispée. Il aimerait pouvoir le gifler pour ça, crier contre lui toute sa haine et sa colère. Pourtant, il reste là, son regard désespérément figé sur le fils Styles. Quel idiot ! Il pensait s'en être fait un allié. À croire que les premières impressions sont toujours les bonnes.

– Et tu es venu jusqu'ici pour me dire tout ça, tu me fais trop d'honneur.

Son sens de l'ironie ne le sauve pas, cette fois : c'est comme se planter lui-même un poignard en plein cœur.

L'autre considère ça comme une provocation, alors il attrape son poignet et renforce sa prise autour de la peau fine. Il va le suivre, qu'il le veuille ou non.

– Mon père veut te voir.

Son père ? Qu'est-ce que ça veut dire ? Est-ce qu'on va lui faire quelque chose ? Louis a entendu que les personnes homosexuelles étaient parfois violentées par les classes sociales supérieures. Est-ce que c'est ce qui va lui arriver ? Va-t-on le rouer de coups, ou l'assommer de chants religieux ? Va-t-on le forcer à prier ? Est-ce que son père est d'accord avec ça ? C'est peut-être même lui qui leur a soufflé l'idée. Le cœur au bord des lèvres, Louis le suit sans opposer de résistance. En fait, il agit comme un zombie, tant la situation lui paraît irréelle, hors du temps. Il est en train de cauchemarder : il ne voit que cette solution-là. Et au premier coup qu'il recevra, il va se réveiller. Oui, ça ne peut être que ça.

Harry ne comprend pas pourquoi Louis le suit si docilement. Il a aussi du mal à saisir pourquoi son regard lui semble mi-apeuré mi-résigné. Il s'attendait presque à le voir se pavaner, fier de son coup. Or, c'est tout le contraire, comme s'il venait de prendre conscience de ses actes et qu'il regrettait instantanément. C'est trop tard pour ça, se dit le brun. Et soudain, ses neurones s'affolent : ce n'était peut-être pas Louis, le cerveau de tout ça. Jack avait sans doute tout planifié depuis le début. Cela expliquerait le désarroi du fils Tomlinson.

Oui, c'est une théorie intéressante, mais Harry la garde précieusement pour le moment. Il veut d'abord voir la réaction de Louis devant son crime avant de se faire toute idée sur ce qui s'est réellement passé.

***

Cabine des Styles.

En entrant dans la cabine des Styles, Louis a l'impression d'assister au début de son procès. Dans un coin de la pièce, la mère Styles et Taylor semblaient l'attendre. Toutes les deux ont les bras croisés et la mine renfrognée. Le chef de famille, lui, tourne comme un lion en cage, et l'adolescent frémit devant son regard.

– Vous avez tout de même le courage de vous présenter face à nous, je vous reconnais au moins cela, mon garçon.

Son ton n'a rien d'aimable. Louis se crispe et ferme les yeux. Il attend les cris, les brimades, les premiers coups. Mais rien ne parvient à ses oreilles, si ce n'est un soupir agacé d'Harry.

– Allons, Louis, fermer les yeux et espérer devenir invisible, ça marchait quand on était petits. Une fois qu'on est un homme, il faut savoir assumer ce qu'on a fait.

Le bouclé est celui qui se dirige vers le lit. Il attrape les deux housses et revient vers Louis ; celui-ci ouvre les yeux quand il sent un mouvement proche de lui, et il observe avec stupeur ce qui se trouve sous son nez. Il reconnaît les costumes prêtés par Harry pour le tout premier bal à bord du Titanic. Ils sont déchirés, lacérés. La personne qui a fait ça semble n'avoir eu aucune pitié.

– Mon dieu, mais qu'est-ce qui s'est pa...

Et il comprend. Le quiproquo dans lequel il s'est embourbé, la réaction d'Harry, de son père. Son histoire en Angleterre n'a rien à voir avec tout ça. Ils ne se doutent de rien. S'ils lui en veulent, c'est pour ça, et pour une raison qui lui échappe encore.

– Oh, maintenant tu vas jouer les innocents ?

Il sent la fureur grimper de seconde en seconde. Il est si proche de lui qu'il peut entendre sa respiration saccadée, influencée par toute cette colère qui l'habite.

– Je n'ai jamais fait ça ! Tout ce que j'ai fait, c'était remettre ces costumes au personnel pour qu'on puisse les laver ! Je ne voulais pas te les rendre tout transpirants, ce qui me paraît tout à fait honorable.

– Oh, et tu n'as rien fait d'autre quand tu es allé les récupérer ?

– Je n'y suis pas allé ! s'exclame Louis.

Tout cela lui semble tellement insensé qu'il a envie de s'énerver, lui aussi. S'il y a bien une chose qu'il ne supporte pas, c'est l'injustice. Et maintenant qu'il a compris de quoi retournait vraiment cette confrontation, il n'a pas l'intention de se laisser faire. Il se sait innocent. Il ne sait pas qui joue à quoi, mais il compte bien plaider sa cause.

– Je pensais y aller en fin de journée. Enfin, tu peux me croire, non ? On a passé une bonne partie de l'après-midi ensemble.

– Et je ne sais pas ce que tu as fait après.

– J'étais avec Taylor ! s'insurge Louis, en montrant la blonde du doigt. Il ne s'attend pas au moindre soutien de sa part, et d'ailleurs, c'est ce qu'il obtient, alors il n'est pas étonné. J'ai récupéré ma petite sœur et on est allés boire quelque chose au salon de thé. Jack nous a rejoints, tu n'as qu'à aller lui poser des questions, il te dira la même chose !

Cette fois, l'attitude d'Harry change, et un rire amer répond à Louis.

– Bien entendu, ça te fait l'alibi parfait, surtout si tu étais son complice.

– Son complice ? Non, mais tu t'entends ? Comme s'il n'avait rien d'autre à faire ! Vous n'êtes pas le centre de notre monde, et lui comme moi n'avons rien fait !

– Il suffit !

La voix forte du Père Styles retentit à nouveau dans toute la cabine, et il s'avance vers les deux adolescents.

– Comment osez-vous vous adresser à mon fils sur ce ton ? Le tutoyer, quelle familiarité !

Il crache ces derniers mots avec mépris, comme si Louis était aussi insignifiant qu'une fourmi qu'il pourrait écraser sous son pied.

– C'est votre fils qui a eu l'idée du tutoiement, articule Louis, les yeux fixant cet océan vert émeraude qui lui semble plus tourmenté que jamais. Si vous ne croyez ni moi ni Jack, très bien. Interrogez ma sœur, interrogez mes parents qui nous ont rejoints. Tiens, interrogez le personnel ! Ils vous diront exactement la même chose que moi. Dans un geste rageur, Louis repousse les housses et les remet dans les bras d'Harry. Et ne pensez même pas que j'aurais pu faire chanter qui que ce soit : avec quoi ? Qu'est-ce que je peux offrir à quelqu'un pour accepter qu'il mente pour moi ?

Un rire désabusé s'échappe de ses lèvres. Ils font sans doute partie des familles les plus pauvres à bord du Titanic. Il n'a rien à offrir pour jouer un mauvais coup ; il ne ressent même pas l'envie d'en faire un. Il n'est pas perfide, il n'est pas comme eux, et ce, même si leurs accusations injustes lui donnent justement des envies de vengeance. Mais il sait qu'il n'en fera rien.

De son côté, Taylor a la désagréable impression que la suite de son plan ne se déroule pas exactement comme elle le souhaitait. Louis sait trouver des arguments pour se défendre, elle ne peut pas le nier. Cependant, elle note une petite réussite dans sa manigance : elle a créé une brèche dans cette chose étrange qui semble lier son Harry à Louis. Il ne lui reste plus qu'à continuer de la creuser pour réussir à les éloigner le plus possible.

En attendant, elle conserve son rôle de pauvre petite amie aimante et compréhensive. Elle s'approche de la scène, et attrape le bras d'Harry pour l'éloigner du fils Tomlinson. Les deux garçons se fixent en silence, et elle ne sait pas si elle espère une bagarre ou des phrases encore mordantes, comme Harry sait si bien les prononcer.

– Il n'en vaut pas la peine, murmure-t-elle en tentant de l'éloigner.

Louis reporte son attention sur elle, et il recule en observant la scène.

– Attendez. Si je ne suis pas allé récupérer les costumes, qui vous les a emmenés ?

– Je l'ai fait. Et alors ? La pauvre femme était déboussolée à l'idée de me les montrer dans un tel état, renchérit Taylor.

Elle a l'impression que sa voix est mal assurée, mais elle se rassure en se disant que personne d'autre, à part elle, ne connaît la vérité dans cette pièce. Il lui suffit de jouer de son lien avec les Styles pour qu'ils soient facilement de son côté.

– Oh, maintenant tu prétends que Taylor en est responsable ?

Harry semble prêt à repartir pour un combat de coqs, mais Louis ne lui répond pas tout de suite. Il le sent, il connaît la bonne version de l'histoire, et il lève un doigt accusateur vers Taylor.

– Si elle les a récupérés, qui d'autre ? Je ne sais pas ce que tu manigances, mais —.

Louis s'est avancé vers elle, le regard noir, et Harry a tout juste eu le temps de se mettre entre eux. Il le repousse violemment. Sa main agrippe le col de sa chemise, et il le fait reculer jusqu'à la porte, que son dos percute dans un bruit sourd.

– Ne menace pas ma future femme sous mon nez, susurre-t-il entre ses dents.

Derrière lui, ses parents et sa promise semblent surpris, mais ils se délectent bien vite de la tournure des événements.

– Après tout ce que je t'ai dit cet après-midi... Je pensais que tu m'avais compris. Mais non, ton seul et unique argument, c'est « bouh, regardez, nous les Tomlinson, nous ne sommes qu'une famille pauvre ». Grandis un peu, Louis. Arrête d'envier les autres et essaie de vous sortir de votre situation. Ton père le fait déjà.

La bouche de Louis devient sèche, et il ne répond rien. De toute façon, il n'a rien à dire. Il laisse des larmes couler en silence le long de ses joues – ils n'ont qu'à les admirer autant qu'ils le souhaitent, elles sont le fruit de leur méchanceté. Il remarque qu'Harry n'est toujours pas repassé au vouvoiement, au grand dam de son père ; le fils Tomlinson aurait lui aussi préféré qu'il le fasse. Ainsi, il aurait instauré une distance entre eux. Il aurait peut-être pu oublier à quel point il avait vite changé d'avis concernant Harry. À quel point il s'est trompé !

Il ne sait pas comment le convaincre qu'il n'y est pour rien dans toute cette histoire. Harry semble avoir déjà choisi son camp, et tenter de le persuader du contraire est beaucoup trop douloureux. Ils n'auraient jamais dû essayer de construire un semblant d'amitié; Louis n'aurait jamais dû baisser sa garde devant un tel individu.

– Si tu as toutes tes réponses, tu peux me lâcher, maintenant.

Sa voix est tremblante, et il s'en veut pour ça. Il voudrait pouvoir lui cracher son mépris à la figure comme il le fait : sans trembler, sans avoir cette intonation si hésitante dans la voix. Mais ils ne font pas partie du même monde. Ils n'ont pas été construits sur les mêmes bases, et le fils Tomlinson n'arrive pas à rejeter les autres, même quand ils lui font du mal. Il sait qu'il n'a rien fait, et ça devrait lui suffire. Alors pourquoi l'idée d'un Harry le pensant coupable lui fait si mal ?

Harry se recule, sans un mot de plus, mais son regard sur Louis est toujours froid. Le plus jeune passe ses mains sur son visage, pour effacer les traces de ses larmes d'un geste rageur.

– Si vous êtes sî sûrs de vous, vous devriez quand même faire un tour dans la laverie, histoire de vérifier si votre histoire est la bonne.

– Oh, nous le ferons.

Taylor et Louis s'affrontent du regard quelques secondes, et la blonde roule des yeux avec un soupir ennuyé.

– Je savais dès l'instant où nous vous avons vu que vous nous causeriez du tort.

Les poings de Louis se serrent, mais il refuse d'attaquer une nouvelle fois. S'il ose encore lever la voix contre elle, on l'accusera d'être violent avec les femmes ; une accusation si ridicule, quand on le connaît vraiment. Mais cette famille a l'air de salir les réputations à tour de bras, alors il ne s'y risquera pas. Il se dit que faire profil bas est la meilleure solution. Mordre sur sa chique et espérer que le courroux de son père ne sera pas plus violent qu'il ne l'est déjà.

– Cela ne devrait pas être un trop gros problème.

Le père Styles a repris la parole, et Louis lève les yeux vers lui, indécis. Devrait-il fuir sur-le-champ pour ne plus entendre ce qu'ils ont à lui dire ?

– Peu importe qui a fait ça. Nous pouvons nous faire refaire de tels costumes à New York en l'espace de quelques jours, annonce-t-il d'un ton pédant. En revanche, je ne veux plus que vous vous approchiez de ma famille. Restez à l'écart et mon accord avec votre père sera conservé. Me suis-je bien fait comprendre ?

– C'est clair comme de l'eau de roche, monsieur. De toute façon, je ne devais pas me rendre au bal de ce soir.

Louis peut voir l'air satisfait qu'arbore l'adulte. Harry a l'air confus l'espace d'un instant, mais le châtain n'a pas le cœur à se justifier davantage. Il veut juste s'enfuir de cette pièce, et surtout, qu'on le laisse tranquille. Dieu, il voudrait rejoindre New York à la nage si c'était possible.

– Vous n'entendrez plus parler de moi, soyez-en certains. Bonne fin de voyage.

Louis a l'impression qu'Harry essaie d'attraper son regard avec le sien, mais il sait que c'est impossible. Il le prend pour ce qu'il n'est pas et ce qu'il ne sera jamais : il a beau détester sa classe sociale et ses privilèges du plus profond de son âme, Louis ne se rabaisserait jamais à un tel acte. Ne serait-ce que par respect des petites mains qui se sont sans doute fatiguées à créer de tels costumes. Harry aurait dû le comprendre. Louis s'est trompé : il ne peut s'en faire un ami, en fin de compte. Ils sont bien trop différents.

Harry s'est séparé de son corps, et le fils Tomlinson profite de cette trêve pour se retourner vers la porte de la cabine et se faufiler dans le couloir. Personne n'essaie de le rattraper, bien entendu. Il est hors de question pour lui de retourner dans sa cabine, au risque de se retrouver nez à nez avec sa famille. Il ne veut pas subir les questions de sa mère, le regard attristé de sa sœur ou les nouvelles remarques de son père. Alors, il descend jusqu'à la troisième classe, espérant trouver un peu de réconfort auprès de Jack et ses amis.

***

Couloirs de la première classe.

Le soir venu, Taylor observe son reflet dans le miroir avec un air satisfait. Sa robe verte ira à merveille avec les yeux d'Harry, elle en est certaine. Elle fait un petit tour sur elle-même, et elle s'amuse des mouvements de la robe, qui suivent à la perfection ceux de son corps. Elle quitte sa cabine avec un pas léger. Son plan a failli se transformer en un échec cuisant, mais ce soir, elle savoure sa victoire.

Quand elle rejoint la famille Styles, peu avant la cérémonie, elle sent son cœur fondre un peu plus face aux compliments de son petit ami. Tout à l'heure, elle l'a bien entendu parler d'elle comme de sa future femme ; même s'ils savent depuis leur plus tendre enfance qu'ils finiront leurs jours ensemble, l'entendre prononcer ces mots l'a rendue toute chose. Elle se sent chanceuse, mais surtout bougrement intelligente d'avoir su identifier une menace potentielle, et d'avoir su la réduire à néant. D'ici quelque temps, elle fera part de son entreprise à Harry, quand ce voyage sera terminé et qu'elle aura enfin sa bague aux doigts. Elle est certaine qu'il s'extasiera devant son sens des priorités et ses talents d'actrice.

Mais avant cela, elle doit encore régler quelque chose. Il lui reste à accomplir une minuscule tâche pour être sûre que cette soirée va se dérouler comme elle le souhaite.

– Allez-y, je vous rejoins dans très peu de temps, lance-t-elle à Harry, quand sonne l'heure de leur grande arrivée dans la salle de bal. Je dois aller me repoudrer le nez !

– Mais, nous n'avons pas encore dansé...

– Je veux seulement paraître parfaite à votre bras.

Harry a bien tenté de répondre quelque chose, mais la mère Styles a pris les devants, elle qui a entendu cet échange entre les deux adolescents.

– Harry, trésor, une dame ne dévoile pas tous ses secrets de beauté. Allez-y ma jolie, mais ne traînez pas trop !

– Vous pouvez compter sur moi ! sourit Taylor, avant de tourner les talons à la vitesse de l'éclair.

Elle retrouve les cabines de la première classe, et s'arrête juste devant celle des Tomlinson. Ils ont déjà rejoint les Styles : quand elle était au bras d'Harry, elle a bien entendu le père Tomlinson préciser à l'homme d'affaires que son fils resterait dans leur cabine pour le reste de la soirée. Et c'est bien une chose à laquelle elle tient. Voilà pourquoi, face à la porte, elle prend soin de faire glisser le verrou de l'extérieur, pour fermer à clé la porte de la cabine. Hors de question de le voir changer d'avis et venir au bal malgré tout.

– Comme ça, tu te feras vraiment oublier, commente-t-elle à voix basse.

Et c'est avec un sourire satisfait qu'elle rejoint le cœur de la fête.

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