Maîtresse d'un Homme marié

By Kiinshasa

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Moi Helanga Vanessa, devenue la maîtresse de ce bel Homme. Cet homme qui chamboulera toute ma vie... More

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A suivre dans les prochains chapitres...
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By Kiinshasa

On se fit la bise et chacun repartit de son côté. Je rentrais à l'intérieur le sourire aux lèvres. C'est un homme réellement charmant. Son sourire me fait littéralement craquer.. Je ne savais pas ce qui était entrain de m'arriver mais je n'avais pas envie d'y penser..

[...]

J'étais tellement fatiguée en rentrant que je décidais d'aller me coucher. Je brossais mes dents puis j'éteignis toutes les lumières en espérant passer une bonne nuit. J'essayais de fermer les yeux mais je n'arrivais pas à dormir. Je changeais de position toutes les deux minutes et cela m'agaçais. Au bout d'une demie heure, je finis par trouver le sommeil. Je dormais paisiblement mais quelque chose me dérangeait. J'avais de nouveau chaud alors j'ouvris les yeux.

J'étais dans une pièce où les murs étaient recouverts de peinture rouge mais en m'approchant, ce n'était pas de la peinture mais du sang. Je pouvais de nouveau entendre des voix masculines qui riaient sans s'arrêter. Leurs rires raisonnaient dans toute la pièce et ma tête commençait à avoir mal. Cette présence qui me tourmentait depuis quelques temps était de nouveau là. Je ne pouvais toujours pas voir qui c'était ni la toucher mais elle si. Une force me contrôlait et prenait emprise de mon corps. Je me mettais à crier en le suppliant de me laisser tranquille.

« Je vais te tuer ! »

« Je vais t'assassiner ! »

« Tu vas mourir »

« Je vais tuer ton enfant »

« Je vais assassiner ton enfant »

« Ton enfant va mourir »

Et les rires reprenaient ainsi que les moqueries. Je me mettais à pleurer en protégeant du mieux que je pouvais mon ventre. Je ne savais pas ce qui se passait mais j'étais apeurée ! Le sang coulait dans mon entrejambe, je sentais cette personne en moi comme si elle me pénétrait violemment. Je ne pouvais rien faire mise à part verser des larmes ou hurler. Je pris un grand souffle et je hurlais de toute mes forces et je me réveillais d'un coup en sursaut. Je pris ma ventoline en vitesse. Je regardais autour de moi mais il y avait personne. Je me levais et partis dans la cuisine pour me servir un verre d'eau.

Je n'arrêtais pas de trembler. Je marchais tout doucement pour aller au salon et m'asseoir sur le canapé. Chaque pas que je faisais, une goutte de sang tombait au sol. Je m'asseyais par terre en tenant ma ventoline avec ma main gauche. Les larmes coulaient sans s'arrêter. Je me mettais à caresser mon ventre pour me détendre.

< Je te protègerais. Maman va te protéger coûte que coûte. Je veillerai sur toi. Personne ne te fera de mal crois moi. Je te protégerai mon enfant je te le promets >

Je fermais les yeux un instant. J'avais besoin que quelqu'un me rassure. Que quelqu'un me prenne dans ses bras en me disant que tout allait bien se passer mais ce quelqu'un n'était pas là. J'essuyais mes larmes et repartis dans ma chambre où je pouvais voir encore une fois mon nouveau drap taché de sang. Je soupirais en voyant cela. Étant désespérée, je n'avais aucune force de me battre. Je m'allongeais de l'autre côté de la tache. Je posais encore une fois ma main sur mon ventre et je finissais par m'endormir..

Le lendemain, 7:30..

Je m'étais réveillée très tôt car les déménageurs devaient arriver aux alentours de huit heures trente. La première chose que je fis en me levant c'était de retirer ce drap taché. Ensuite je pris ma serpillière et je me mettais à nettoyer toutes les traces de sang qu'il y avait au couloir, dans la cuisine ainsi qu'au salon. Après avoir terminé, je partis prendre ma douche.

Quelques heures plus tard, les déménageurs étaient là. au total ils étaient six, trois partaient récupérer les cartons dans mon ancien appartement et les trois autres étaient avec moi, à m'aider à installer. Il devait être onze heures, nous étions tous en bas en attendant le camion. Je regardais autour de moi puis je vis Ezéchiel sortir de chez lui. Je le saluais de loin, il fit pareil puis il se dirigeait dans sa voiture. Je ne le quittais pas des yeux jusqu'à ce que sa voiture sortit de mon champ de vision. Plus je le voyais et plus je le trouvais très charmant. Il avait ce petit truc qui me poussait à le regarder mais je ne savais pas ce que c'était. Il était gentil voire même très gentil. Je ne voulais pas m'emballer mais j'espérais qu'on puisse devenir ami lui et moi.

La journée se déroulait dans la bonne humeur. Je passais de bons moments avec les déménageurs qui étaient très sympas. Je leur avais proposé à manger pendant leur pause et ils étaient plutôt contents. J'étais entrain de les guider pour placer mes meubles au salon puis on entendit quelqu'un sonner. Je partis ouvrir et c'était Ezéchiel.

< Hey bonjour >

Ezéchiel: comment tu vas ?

< Bien et toi ? >

Ezéchiel: ça va merci

< Je t'en prie entre >

Il entrait et dit bonjour aux hommes dans le salon.

< Tu veux boire quelque chose ? >

Ezéchiel: heu oui, je pourrais avoir un verre d'eau s'il te plaît

< Pas de soucis, bon c'est un peu le bordel au salon, dis-je avec un rire gêné, essaye de trouver un coin pour t'asseoir >

Ezéchiel: je comprends t'inquiète

Je partis le servir en ramenant le tout sur un plateau. Il me remerciait et se mit à boire.

Ezéchiel: j'aime bien la façon dont tu décores ton salon

< Merci, je suis plutôt exigeante en ce qui concerne la décoration >

Ezéchiel: c'est bon à savoir, dit-il avec un sourire

< Ahah, tu as passé une bonne journée ? >

Ezéchiel: oui et toi ?

< Oui avec les déménageurs on a bien avancé, il reste très peu de chose dans mon ancien appartement donc je pense que d'ici lundi ou mardi il n'y aura plus rien >

Ezéchiel: ah c'est cool ça, si y a besoin d'aide tu sais où me trouver. Ça me ferait plaisir de t'aider

< Oh c'est très gentil de ta part, je n'hésiterai pas >

Il se mit à me fixer sans rien dire pendant au moins une minute. J'avais du mal à rester calme, je me mettais à toucher mon bras en essayant de détourner son regard.

Ezéchiel: quel âge as-tu ?

< Je vais avoir 22 ans samedi prochain, et toi ? >

Ezéchiel: 26 ans

< Tu ne fais pas ton âge > dis-je étonnée

Ezéchiel: je sais, les autres disent que j'ai 24 ans

< Je suis d'accord avec eux >

Ezéchiel: je prends soin de moi, dit-il en riant

< Je vois ça ! >

Ezéchiel: tu vas avoir 22 ans et tu es capable de t'offrir cet appartement en étant propriétaire, c'est très bien ça

< Impressionnant >

Ezéchiel: oui. Et je suppose que tu es d'origine congolaise

< Comment tu l'as su ? >

Ezéchiel: j'ai deviné

< Tu es très observateur >

Ezéchiel: ça te dérange ?

< Non pas du tout, j'aime bien >

Ezéchiel: cool !

Je sentais que j'allais vomir. Je courus en vitesse aux toilettes et je me suis mise à vomir. Ezéchiel vint me rejoindre et m'aidait à me relever.

Ezéchiel: eh ça va ?

< Oui.. Oui.. >

Je me relevais tout doucement avec son aide mais une fois debout, je m'écroulais au sol en vomissant de nouveau mais cette fois-ci c'était du sang. Je hurlais de douleur en touchant mon ventre. Je sentais une immense douleur comme si on était entrain de m'arracher quelque chose. Je me mettais à pleurer comme un bébé, je criais à l'aide ! C'était comme si j'étais en train de mourir ! Je m'agrippais à Ezéchiel qui lui essayait de me rassurer.. Petit à petit je sentais mes yeux se fermer. Je perdais connaissance..

Ezéchiel

Comme tous les samedis, j'avais répétition à l'église avec la chorale. Je jouais de la guitare plus précisément en étant à la basse. J'étais en retard aujourd'hui car je m'étais réveillé en retard. Je me préparais en vitesse. En sortant de chez moi, je vis Vanessa qui me salua de loin. Je voulais lui dire bonjour de plus près mais j'étais déjà assez en retard comme ça que je ne pouvais pas me permettre de le faire. Mes répétitions duraient quatre heures et demie donc de onze heures jusqu'à quinze heures trente.

Après cela, je partis manger un petit McDonald's avec mes amis histoire de se détendre après les répétitions. J'ai donné ma vie à Christ il y a maintenant trois ans. J'avais 23 ans lorsque je me suis repenti. Aujourd'hui je suis reconnaissant envers ma petite sœur car c'est elle qui m'a ramené à l'église. Auparavant, j'étais le genre d'homme à traîner dans le quartier, à faire des conneries avec mes amis à l'époque. J'étais toujours dans les bagarres, les guerres de quartiers et je vendais de la drogue. Dieu merci je n'ai jamais fait de la prison. Ma petite sœur me suppliait d'arrêter mes bêtises mais je ne l'écoutais pas jusqu'au jour où pendant une bagarre, un homme m'a poignardé dans le dos.

J'étais dans le coma pendant une semaine et d'après les médecins je devais finir paralysé à vie donc en chaise roulante. Ma sœur priait sans cesse pour moi. Elle passait ses nuits près de moi. Tous les jours dans mon coma, j'entendais ses prières ainsi que ses larmes.. Je me battais pour ouvrir les yeux mais en vain. J'ai vu la mort pendant mon coma et je ne pouvais pas supporter. C'était affreux et horrible ! Je demandais pardon au Seigneur pour tout ce qui m'arrivait car c'était de ma faute et si j'aurais continué, j'aurais fini dans un cercueil. Par la grâce de Dieu, par son amour et par sa miséricorde, Il m'a réveillé du coma alors que les médecins avaient l'intention de me débrancher car il n'y avait plus d'issu pour m'en sortir. Par sa fidélité et en exauçant les prières de ma sœur, je pouvais de nouveau marcher avec les rééducations. Depuis ce jour-là j'ai décidé d'arrêter mes conneries et de consacrer ma vie au Seigneur.

En rentrant chez moi, je déposais mes affaires puis je partis chez Vanessa pour lui dire bonjour. En la voyant m'ouvrir la porte, elle était toujours aussi souriante cela me plaisait énormément. J'entrais en saluant les déménageurs. Son appartement était juste incroyablement beau et super grand. Je me demandais avec quel argent, elle avait pu s'offrir cela. Je ne me préoccupais pas de ça, ce n'était pas mon problème. Elle me servit un verre d'eau puis on se mettait à discuter.

Vanessa est une très jolie femme à la peau ébène. Son sourire était très beau à voir. Elle était simple mais elle dégageait un charme exceptionnel. C'était très rare que je regardais une femme de cette façon, mais elle avait quelque chose qui m'attirait. Depuis que je l'avais rencontré, je ne cessais de penser à elle. Je ne comprenais pas car aucune femme ne pouvait attirer mon attention comme elle. Je priais par rapport à cela mais Dieu ne me révélait rien. Pourtant je savais qu'elle n'allait pas être n'importe qui dans ma vie, je le sentais au le plus profond de mon cœur et cette conviction n'était pas dû à mes sentiments..

Je la fixais sans rien dire et je voyais qu'elle était toute gênée. Elle était toute mignonne, elle ne savait plus où regarder. Soudain, elle se leva en vitesse et partit je ne sais où. Je l'entendais tousser et je compris qu'elle était entrain de vomir. Je déposais mon verre au sol et je m'empressais de la rejoindre aux toilettes. Je l'aidais à se relever tout doucement.

< Eh ça va ? >

Vanessa: oui.. Oui..

Son visage était devenu pâle. En la relevant, elle s'écroulait de nouveau et vomissait du sang. Je devenais inquiet en voyant cela. Elle se mit à hurler de douleur en touchant son ventre. Elle s'agrippait à moi. J'essayais du mieux que je pouvais de la rassurer. Les déménageurs venaient en vitesse et appelaient une ambulance. Je voyais ses yeux se fermaient petit à petit..

< Eh Vanessa ?! Vanessa ! Vanessa réveille toi s'il te plaît >

Je la secouais de toute mes forces mais elle ne réagissait pas. Je vérifiais son poux et sa respiration était faible. Un des déménageurs parlait avec l'ambulance au téléphone. Quelque chose me disait de toucher son ventre. Au départ, je refusais de le faire mais cette pensée me torturait. Je me mis à toucher son ventre et il était brûlant ! On aurait dit que quelqu'un avait allumé un feu en elle.

< Seigneur qu'est-ce que cela veut dire ? >

Son ventre brûlait, je me mettais à prier tout doucement jusqu'à l'arrivée des pompiers car je savais que ce n'était pas normal ce qui était entrain de lui arriver. Dix minutes plus tard, les pompiers arrivaient et pris en charge Vanessa. Je prenais ma voiture et suivait l'ambulance. Arrivés à l'hôpital, on la prit en charge rapidement quant à moi, je m'installais dans la salle d'attente à attendre calmement. Je continuais à prier dans mon coeur, je demandais à Dieu s'il pouvait rien lui arriver.. Une demie heure plus tard, je n'avais aucune nouvelles, je restais calme car être nerveux ou énervé n'aurait servi à rien. Une heure plus tard, un médecin vint me voir.

Médecin: bonsoir, vous êtes le père de l'enfant ?

< Pardon ? Non, non je suis son voisin enfin un ami bref >

Médecin: ah d'accord et vous savez où est le père ?

< Non, je ne savais pas qu'elle était enceinte >

Médecin: elle est enceinte de deux mois

< D'accord mais qu'est-ce qui lui est arrivée ? >

Médecin: c'était un petit malaise accompagné de crampes à l'estomac mais tout va bien

< Le bébé va bien ? >

Médecin: oui il va bien, il commence à prendre forme nous avons pu voir en lui faisant une échographie. Son cœur bat correctement mais il va falloir veiller sur la mère car sa santé à elle est très fragile

< C'est-à-dire ? >

Médecin: sa santé est faible, elle ne mange pas correctement

< D'accord je veillerai sur elle, je peux aller la voir ? >

Médecin: oui vous pouvez mais seulement pour un quart d'heure car les visites vont se terminer

< D'accord merci docteur >

Médecin: je vous en prie, c'est la chambre 143 sur votre gauche

< Merci ! >

Je me dirigeais dans sa chambre. En toquant, elle me dit d'entrer ce que je fis sur le champ. En la voyant, elle était épuisée, cela se voyait sur son visage. Je lui tenais la main.

< Comment tu te sens ? >

Vanessa: faible, très faible

< Je vois ça.. Tu sais ce qui s'est passé ? >

Vanessa: tout ce dont je me souviens c'est que j'ai vomi à deux reprises. La deuxième fois c'était du sang. Je me suis écroulée au sol je crois que tu m'as attrapé ou bien je me suis agrippée à toi enfin je ne sais plus. J'avais très mal au ventre et j'ai fermé les yeux

< Ton ventre était brûlant.. >

En entendant ma phrase, elle retira sa main en tournant sa tête. Je compris qu'il se passait quelque chose dans sa vie et surtout qu'elle essayait de le cacher.

< Le médecin m'a dit que tu étais enceinte mais il m'a également confié la mission de veiller sur toi >

Vanessa: tu n'es pas obligé de le faire. Tu me connais à peine

< Et alors ? Ça ne me dérange pas de t'aider, c'est un plaisir >

Vanessa: merci..

< Je peux te poser une question ? >

Vanessa: oui

< Tu es encore avec le père de l'enfant ? >

Vanessa: non, enfin c'est compliqué..

< Ah d'accord >

Un silence régnait dans la pièce. Je voyais des larmes couler sur le visage de Vanessa. Je voulais réagir mais je n'y arrivais pas. Quelque chose m'en empêchait. Je me levais de ma chaise et lui fit un sourire.

< Je dois m'en aller, je passerai te voir demain après l'église. En attendant que Dieu te protège et qu'il te garde dans ce lit d'hôpital >

Vanessa: qu'est-ce que je suis censée dire à ça ?

< Contente toi de dire un simple "amen" et de croire dans ton coeur qu'Il le fera >

Vanessa: d'accord.. Alors amen

< Repose toi bien >

Vanessa: merci

[...]

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