PDV DE THOMAS
Minho me regardait comme si quelque chose avait changé. Et effectivement, je m'étonnais moi même de mon acte précédent. J'avais vu ce blond durant même pas cinq minutes et je ressentais le besoin de l'aider. Il dégageait quelque chose de spécial. Quoi ? Je ne savais pas.
Alors que j'étais perdu dans mes pensées, Minho me secoua l'épaule.
- Eh mec ! Je te parle depuis tout à l'heure ! Est-ce que tu m'écoutes ?!
Je me tournai vers lui et massai ma nuque.
- Excuse moi Minho. Je me remettais en question.
- C'est le blond ? Non mais parce que c'est quand même chelou que TU ais donné mille balles pour de la vodka qui en valait que 350 ! Et que par dessus le marché, TU lui a clairement dis : Garde la monnaie !
Il avait dit ses derniers mots d'une voix mielleuse et snob, juste pour m'imiter. Mais il avait raison, qu'est-ce qui m'avais pris ?
- Tu en penses quoi Thomas ? Je parle de ton geste hein ! Et oui j'en fais tout un drame parce que ça fait dix ans qu'on se connait et je ne t'ai jamais vu généreux ou aimable avec quelqu'un a part moi !
- Peut être que j'ai envie de changer. Je vais pas te cacher que ce blond m'avait fait pitié.
- Parce que tu éprouves de la pitié envers les autres toi maintenant ?! S'étonna Minho
- Je ne sais pas, mais en tout cas le voir les cheveux mal coiffés voir pas du tout coiffé, un vieux pantalon de sport autrement dit Jogging, un T-shirt délabré et déchiré et des crocs... C'est bien ça le mot ? Bref avec cette tenue vestimentaire négligée, on peut dire qu'il a réussi à me faire éprouver de la pitié. Sentiment que je ne ressens jamais.
- Bon, étant donné que MONSIEUR Edison est d'humeur à partager. Tu me passes un peu de fric, pour faire le riche auprès des filles du Lycée ?
Était il sérieux ? Il me réclamait de l'argent après l'achat de mille dollars ?
- Ne le prend pas mal Minho, mais, non. Désolé mon... pote. C'est ça le mot ?
Minho éclata de rire comme si j'avais dis quelque chose digne d'une comédie.
Mais il était vrai que je n'employais jamais, au grand jamais le language familier. J'étais restreint au language courant et soutenu.
- C'est bien mec ! Tu progresses dans notre language ! Je ne sais pas si tu es au courant mais la moitié des gens de l'école ne comprennent pas tes mots.
- Je n'y peux rien. Il faut qu'ils s'enrichissent plus pour comprendre L'élite.
Minho grimaça. La cloche du Lycée sonna et nous entamâmes une nouvelle après midi de cours.
***
PDV DE NEWT
Je n'arrivais toujours pas à croire ce qui venait de m'arriver. Le Thomas Stephen Edison m'avait donné 1000 $ pour un truc qui en valait 350 ! Le trajet retour avait beau durée 2 heures, (il n'y avait pas bus), je me sentais tellement bien ! J'étais comme libérer ! Je vais pouvoir m'acheter un nouvel appartement ! De nouveaux habits ! De nouveaux meubles ! Tout ce dont j'avais besoin, je pourrais l'acheter et vivre une vie décente et peut être même avoir du temps pour aller en cours.
J'arrivai dans la rue où se trouvait la boutique, je ne pensais pas vraiment qu'on pouvait appeler cet endroit "boutique" mais bon. Cette rue foutait vraiment la pétoche, un gamin de huit ans n'oserait même pas y mettre les pieds et tant mieux puisque c'était un endroit mal famé et les lieux n'étaient pas entretenu correctement. J'avais traversé quoi deux mètres de la rue qu'il y'avait déjà trois connards pour me faire chier. Je connaissais l'un d'entre eux, il s'appelait Gally. C'était un type avec très peu de cheveux sur le caillou, mais avec des sourcils légendaires mais dans le mauvais sens. C'était un de ses types qui fumaient et buvaient de l'alcool en permanence.
On faisait à peu près la même taille mais ils étaient cent fois plus fort que moi. A côté j'étais une pauvre crevette qui se faisait bouffer par Gally le requin.
- Bonjour Newton. Je vois que tu as l'air heureux. Qu'est-ce qui te fais sourire dans ta misérable vie ?
J'avais tellement envie de lui répondre et de lui foutre la honte mais j'avais bien trop peur de lui. Bah oui ! En un coup de poing ce gars me déglinguait la face ! Alors je me contentai d'un...
- Rien.
- Tu en ais sûr ? Non mais parce que j'ai l'impression que tu me racontes des conneries !
- Puisque je te dis qu'il y a rien.
- Ah ouai ? Vide tes poches.
- Quoi ?!
Il empoigna mon T shirt et me plaqua violemment contre le mur. Face à lui j'étais impuissant. Enfaite je l'étais toujours. Je pouvais me débattre autant que je voulais, ça ne servait à rien.
Ces deux amis vidèrent mes poches et bien sûr trouvèrent tout l'argent.
Gally me regarda avec à la fois un sourire narquois et les sourcils froncés pour montrer son mécontentement. J'étais mal vraiment mal.
- A ce que je vois ça ose me mentir crevette ?! Il y'a combien Ben ?
- 998, 999, 1000 ! Mec il y'a 1000$ putain ! Ce gamin se promène avec 1000 balles en poches ! Non mais c'est un truc de malade !
- Non sérieux ?! Fais voir !
... Oh putain c'est vrai !
Il se retourna vers moi et me sourit.
- Tiens je t'achète tes milles dollars contre...
Il sortit son chewing-gum de sa bouche et me le colla sur le front.
- Mon chewing-gum goût fraise ! Tu devrais me remercier au lieu de te plaindre le SDF, c'est de l'or pour toi ça !
Il se mit à éclater de rire et me lâcha brusquement. Je tombai sur le sol sale, le chewing-gum collant et dégoulinant de la bave de Gally. Et voilà, non seulement j'avais perdu l'argent que j'avais gagné mais en plus j'ai perdu la légendaire bouteille de Vodka de mon patron. Je vais me faire décapité, mais en plus de ça je vais être viré ! Même si c'était un job de merde, j'en avais besoin. J'étais encore mineur et c'était le seul endroit qui pouvait m'accepter a travailler à temps plein avec un salaire.
Et maintenant c'était foutue.
Je fondis en larme. Vraiment, j'en avais plus qu'assez de cette vie vraiment merdique ! Pourquoi moi ? Hein ?! Pourquoi je ratais tous ce que je faisais dans la vie ? Quoique je fasse c'était foireux ! J'étais un incapable.
Je décidai de m'enfermer dans mon vieil appart, parce que pleurer dehors ne me faisais que rendre encore plus vulnérable aux yeux des autres. Demain, lorsque je vais arriver à l'épicerie, je me ferais viré. C'était sûr. J'avais déjà fait pas mal de gaffe avant mais là c'était la goutte d'eau qui fait déborder le vase.
8h34 ***
J'allais au magasin et le premier visage que je vis fûs celui de mon patron.
Il avait l'air en colère. Pas étonnant enfaite.
- Bonjour patron.
- Newton. Où étais tu hier ?
Je ne répondis pas à sa question et déposai les clés du magasin sur le comptoir.
- Je vais être viré, n'est ce pas ?
- Pourquoi donc ?
- J'ai perdu votre bouteille de vodka légendaire. Je suis désolé.
- Quoi ?! Ma belle bouteille ! Tu l'a perdue ?! Et tu as de l'argent ?!
- Je suis vraiment désolée.
- Tu sais que cette bouteille de vodka était le joyau de notre épicerie de la honte ?! Comment as tu pu ?!
Alors que j'étais sur le point d'ouvrir la porte et de m'en aller pour de bon, Mr Hale, mon ex patron, m'interpella.
- Newton... Tu n'es pas viré.
Pardon ? Je n'étais pas renvoyé ?! Je pouvais continuer ?! Même si j'avais perdu la légendaire bouteille de vodka ?! A ce moment là un sentiment de joie m'envahit. Comme un soulagement. Un poid parmi tant d'autres à été retiré. Mais c'était déjà ça.
- Mais, tu ne reprendras pas la boutique de ce côté en tout cas.
Non, non, non ! J'espérais qu'il ne pensait pas comme moi parce que si c'était ce job que j'allais obtenir.... j'osais même pas imaginer la suite.
- Vous voulez que je passe de l'autre côté ? Demandai je d'une voix tremblante
- Oui, mais avant que tu dises non... Rappel toi ça paye plutôt bien. Oh et il y a du monde qui rentre la dedans... donc à toi la célébrité garantie.
D'un côté une voix me disait "non, n'y va pas, c'est beaucoup trop dangereux et malsain" mais une autre me disais " vas y, c'est la chance de ta vie d'avoir une vie décente par la suite"
Et maintenant je faisais quoi ?! J'étais perdu. Mais il fallait faire un choix. Si j'acceptais, c'était à mes risques et périls mais j'aurais enfin l'argent dont j'avais besoin et quitter ce quartier de merde. Mais si refusais, j'allais rester dans la pauvreté toute ma vie... et je voulais pas de ça. Alors j'acceptai. A contre cœur, bien évidemment mais c'était vital.
- J'accepte Mr Hale. Faut il une tenue approprié ? Un uniforme ?
- Bien évidemment. Signe ici.
Je ne lu pas le papier sachant très bien ce qu'il racontait. Si j'avais lu le contrat, je ne l'aurais jamais accepté. Il faudrait d'abord que je sache lire.
- Tu commences Samedi.
- Samedi ? Pourquoi pas demain ?
- Écoute les affaires de cet endroit marchent le samedi. Ne pose pas de question.
- Très bien, donc à samedi.
- N'oublie pas la tenue !
J'hochai la tête avant de partir et de rentrer dans mon appartement.
J'avais besoin de sommeil pour digérer tous ce que j'avais endurcis aujourd'hui.
***
PDV DE THOMAS
J'étais tranquillement entrain de bouquiner quand j'entendis mon portable vibrer à plusieurs reprises.
Je posai mon livre et vis le nom de Minho.
Minho : salut mon pote !
Thomas : Bonjour Minho.
Minho : Ta pas oublier ?????!!!
Thomas : Visiblement, je ne vois pas trop de quoi tu parles, donc j'en conclus que j'ai oublié.
Minho : MON ANNIV TOCARD !!!!
Thomas : Mais ton anniversaire se déroule demain.
Minho : C pour que tu t'en souvienne .
Thomas : Il se trouve que je te fréquente depuis la primaire. Ce serait indigne de ma part de ne pas connaître la date de ton anniversaire.
Minho : Alors ?!!!!!!!!? Tu va m offrir koi?!!!!!
Thomas : Celui qui brûle d'impatience, ne pourra jamais manger sa soupe chaude.
Minho : Hein ? Keske tu raconte Tocard ?
Thomas : Rien que vous puissiez comprendre, toi et ton cerveau.
Minho : T chiant parfois ! Mais comme t mon meilleur ami regarde. Attend je t'envoie une image.
Je reçu une invitation de la part de Minho, qui disait très clairement que j'étais convié à un lieu nommer "la taverne". Je ne connaissais pas cet endroit ni en quoi il consistait, mais comme c'était l'anniversaire de mon meilleur ami. Il fallait que j'y aille.
***
17h30
Avant d'aller à la fête de Minho, je préparai mon cadeau pour lui et des habits pour la soirée. Je sortis ma fameuse veste dédiée au fête d'anniversaire et descendai dans le salon pour vérifier si mon majeur d'homme avait bien emballé comme il se devait mon cadeau pour Minho.
Alors que j'allai me rendre dans la voiture, mon majordome, Sébastien, m'arrêta.
- Mr Edison, vos parents m'ont demandé de vous signaler qu'ils partaient en voyage d'affaires durant une semaine. Ils souhaitaient vous le dire en personne mais une réunion urgente...
- Je sais, merci Sébastien.
Je n'avais pas besoin, d'entendre la suite puisque je savais parfaitement que cette réunion avait empêcher mes parents de me le dire. Ça m'était égal. Je pris mon packet et rentrai dans la voiture.
J'arrivai et la fête venait à peine de commencer. J'étais a l'heure. Comme d'habitude enfaite. Je vis au loin Minho qui buvait un verre avec une fille du lycée nommée Brenda. Dès qu'il me vit il se précipita vers moi.
- Thomas ! S'exclama Minho
- Salut... mec.
J'avais hésité à dire ces mots car je ne les employaient jamais et que mes parents n'arrêtaient pas de me dire que ce n'était pas un language approprié pour une famille tel que la nôtre.
Suite à ma phrase, Minho parut estomaqué.
- Waouh ! La dernière fois que tu as dû dire "salut mec" ça devait remonter au début collège !
- Sûrement. Souris je
Au fait je te souhaite un joyeux anniversaire Minho!
Je vois que tu t'entends bien avec Brenda Despain.
- Ah ouai ? Tu... Tu crois qu'elle accepterait de danser avec moi ?
- C'est ton anniversaire donc pourquoi pas. Tout dépend de toi.
- Je vais tenter ma chance ! Souhaite moi bonne chance ! Dit il en imitant des pistolets avec ses doigts
- Bonne chance Minho !
Je posai mon cadeau sur la table réservée à ça et allai au bar pour commander une boisson.
La fête battait son plein et presque la totalité des personnes étaient ivres. Je ne connaissais pas ce lieu mais je serais près à parier que mes parents avaient financé une partie de cet endroit.
La serveuse était une fille nommée Teresa Agnes. Je la connaissais puisqu'elle faisait partie du club de pom-pom girl du Lycée. A vrai dire, c'était même la capitaine. Comme à son habitude, elle me regardait puis me faisait un clin d'œil avec un sourire.
- Qu'est-ce que je te sers Thomas Edison ?
- Un mojito avec peu d'alcool.
- Je te sers ça tout de suite.
Teresa, c'était la fille superficielle, qui plaisait à tout le monde. Mais je ne la trouvais pas tellement incroyable. J'aurais pu bien m'entendre avec elle, ses parents étaient riches, elle avait de bonne notes, elle n'était pas désagréable à regarder mais elle était beaucoup trop semblable avec ma personne. Mes parents avaient très mal pris le fait que je sortaient pas avec elle.
Elle me servit ma boisson et je m'en allai avant que je sois bombardé de question.
Je retrouvai Minho qui était assis en discutant avec Brenda, la présence de la brune ne me dérangeait pas.
- Alors Thomas ?! Tu t'éclates ?! Cria Minho
La musique était tellement forte que je pus à peine saisir ses mots.
J'hochai la tête pour éviter de crier et perdre ma voix.
Minho fit signe au DJ de baisser le son afin qu'on puisse parler.
- Tu as invité combien de personnes ? Demandai je
- Je ne sais pas ! Mais ne t'inquiètes pas il y a que des gens du Lycée !
- J'espère.
La musique changea aussitôt pour partir sur un son doux et lent.
- C'est les slows ! Lança Brenda
Tu veux venir Minho ?
- Hein ?! Moi ? Moi avec toi sur la piste ?? Balbutia Minho
- Oui.
Minho se tourna vers moi et fis un pouce en l'air accompagné d'un clin d'œil rater en partant avec Brenda. Je souris, si il y avait que ça pour rendre mon ami heureux.
Je continu de siroter ma boisson balayant la salle du regard et les invités. Il avait vraiment invité tout le Lycée ! Je connaissais tout le monde et tout le monde me connaissait. Alors que je saluai quelques personnes, je vis une touffe blonde vers le pied d'une table. Je me levai pour voir son visage et m'assurer que ce n'était pas une personne saoule, ce qui était fortement probable.
- Tu vas bien ? Demandai je
Il voulut se relever mais il se cogna la tête contre la table. Il lâcha un cri de douleur et prit sa tête entre ses mains, le dos toujours tourné.
Il se retourna et tout à coup une bouffée de chaleur surgit en moi.
- Salut, je ne suis pas bourré hein. Déclara le blond
- A vrai dire je pensais, que tu l'étais. Tu cherches quelque chose ?
- Moi ? Euh bah... non.
- Alors pourquoi étais tu sous cette table ?
- Bah enfaite... J'essaie de me cacher.
- Te cacher ? Mais de qui ou de quoi ?
- Du vigile. En vrai je ne suis pas vraiment invité. Mais j'ai vu que ça avait l'air bien et en plus tout est gratos. Donc voilà.
- Pourquoi me dis tu ça ?
- Bah parce que tu me le demandes ! Rit il
Je me sentis bête. Oui, c'était le mot à employer. Depuis quand je posais ce genre de question dont j'avais déjà la réponse ? Heureusement que mes parents n'étaient pas présents sinon, je ne serais même plus de ce monde.
- Je m'appelle Newt. Et toi tu es Thomas Stephen Edison ? C'est bien ça ?
- Oui, comment es tu au courant ?
- Bah parce que tu es super connu. Bah dis donc je te voyais plus intelligent.
Et voilà ! Encore une fois ! Mais qu'est-ce qui m'arrivais ? Je commençais à perdre la tête ?! Qu'est ce que c'était ces questions que je lui posais ? Je paraissais pour un... un imbécile ! J'étais entrain de salir le nom de Edison ! Un blanc s'installa entre nous. D'ailleurs un vide s'installait en moi.
Et là, dieu merci ! Minho arriva.
- Salut mec ! Tien tu t'es fais un pote ? Eh mais je me souviens de toi !
Newt, si c'était bien ça son nom, se tourna vers Minho et le salua.
- Tu es le gars qui vendait la bouteille de vodka ! Je te remercie du fond du cœur parce que j'adore !
- Euh bah de rien...
- Minho. Moi c'est Minho et je crois que tu connais déjà mon ami Thomas Edison.
- Je suis désolé, Minho, j'ai pas vraiment apporté de cadeau. Enfaite, je ne suis même pas sûr la liste et la le vigile me cherche je crois.
- Qui a dis que tu n'étais pas invité ?! Et bien j'ai décidé que tu étais invité à partir de maintenant ! Aller viens...
- Newt. Je m'appelle Newt.
- Aller viens Newt ! On va s'éclater ! Tu viens Thomas ?
- Uhm... Et bien... J'arrive.
***
La soirée se déroulait parfaitement bien et je m'entendais avec le blond. Tout était normal, enfin devait être normal. En effet, je remarquai que mon comportement n'était pas similaires à d'habitude quand je m'amusais avec Newt. Habituellement, j'aurai vanté ma famille et parler constamment de ma popularité. Mais là ce n'était pas le cas. Je discutais avec le sourire, je riais et parfois même je dansais. C'était vraiment incroyable ! Je me sentais dans la peau de quelqu'un d'autre. Le temps d'une fête, j'avais presque oublié qui j'étais réellement pour me mettre dans la peau d'un adolescent lambda. En plus, j'avais l'impression que cela me plaisais.
***
PDV DE NEWT
Oh mon dieu ! Moi le pauvre Newton Isaac, était ami avec Thomas Edison ! Étrangement, il ne correspondait pas du tout au rumeur, comme quoi, il était très snob, grincheux, vantard. Il n'était rien de tous ça, dû moin c'était ce que j'avais pu constater moi. Je m'amusais tellement que j'en oubliais l'intégralité de mes problèmes ! Qu'est ce que ça faisait du bien !
La fête était a présent terminé et tous le monde quittait les lieux. Je saluai Thomas et Minho et les remerciai pour l'invitation. Je me rendis a l'arrêt de bus et constatai qu'il n avait pas de bus à 2 heures du matin. Le prochain était à 6 heures ! En plus de ça, il pleuvait ! Et pas qu'un peu !! J'allais rester sous l'abri bus toute la nuit...
Alors que j'étais près à m'installer surz banc, je vis une ombre s'approchée de moi. Je plissai les yeux pour pouvoir apercevoir la personne mais je reconnus le visage de Thomas. Que faisait il sous la pluie ? Sans parapluie ? Ou sans majordome qui lui tenait son parapluie ?
- Thomas ? Tu fais quoi là ?
- Je te retourne la question.
- Il n y a pas de bus. Je vais dormir ici.
- Mais tu vas être malade. Il fait froid et il pleut !
- Je sais mais ce n'est pas très grave. Aller bonne nuit.
- Non ! Viens avec moi. Mes parents sont absents de toute la semaine, donc viens dormir chez moi cette nuit. Tu ne peux pas rester là.
Qu'est ce que je venais d'entendre là ?! Il me proposait de dormir chez lui ?! On se connaissait à peine et il avait déjà confiance en moi ? A tel point qu'il était capable de m'inviter chez lui pour la nuit ? Il ne voulait pas me laisser...
Encore une fois, je ressentis le sentiment de le prendre dans mes bras afin de le remercier.
Bien sûr, j'acceptai.
A suivre...
Voilà ! Chapitre pas ouf je l'avoue mais bon... J'espère que ça vous a tout de même plus !