Le cœur rêve d'écrire une belle histoire sans faute, bannir ces maux qui le soumettent au doute pour qu'enfin il comprenne cette bien triste réalité qui enchante les poètes. Êtres maudits mais qui n'entravent pas le malheur tant l'illusion ne fait pas rimer « sentiments » et « tête ».
Donc, je refuse d'écrire
Avec des mots, ce que je sais de moi-même
Non, je refuse d'écrire
Le sens caché de certains maux pour que l'on m'aime
Vois-tu, j'irai où le vent m'emmène
Le doute et la certitude, existe-il plus beau tandem ?
Je refuse d'écrire
Encore une fois l'amour de la haine
Une belle métaphore avec des cernes
Cette blessure qui flatte la tristesse, afin d'en faire une reine
Pour qu'enfin j'inhale toute ma peine
Je veux bien de ton cœur mais sans condition, comme si « aimer » n'avait plus aucune définition, comme si vivre c'était d'ignorer toute sensation et qu'être libre était une forme de trahison.
Je refuse d'écrire,
À un cœur qui comble le mensonge
Je veux fuir ce qui me semble étrange
Comme si je déclamais ce qui m'arrange
Pour que le ciel m'apparaisse en orange
Et que la pluie soit les larmes des anges
C'est juste l'histoire d'un homme qui ne voulait plus écrire, ne voulant plus échanger ses mots contre un sourire, en répétant « Je refuse d'écrire », un drame que lui on inspirait les muses car sa douleur serait pire. Pour ne plus essuyer ses larmes pour mentir, une manière de rêver le jour où il n'aura plus rien à dire. Mais comment refuser d'écrire ce dont l'encre cache à la plume.