Je me réveille en ne sentant plus aucun poids sur moi, rien ne s'accroche à ma taille et je ne sens pas non plus de souffle dans mon cou. J'ouvre mes yeux pour vérifier si Camila n'est pas à côté de moi mais non, elle n'est pas dans le lit. Il n'y a aucune trace de son passage sur les draps, je vois cependant encore ses chaussures contre le mur signe qu'elle ne doit pas être bien loin. Je me lève en l'appelant, comment ai-je fait pour ne pas me réveiller en l'entendant se lever ? J'aurais dû la sentir bouger ou même l'entendre respirer mais non, j'étais dans un sommeil trop profond. Je n'ai aucune réponse, je ferme les yeux pour me concentrer sur le moindre bruit qui pourrait m'aider. Il n'y a personne dans le couloir ce qui me facilite la tâche pour me concentrer. J'entends des sortes de petits bruits venant de la salle de bain, est-ce que mon humaine se trouve à l'intérieur ? Je colle mon oreille contre la porte de la pièce et j'entends maintenant une faible respiration à l'intérieur.
- Camila ? Je tente de l'appeler.
J'entends quelque chose tomber, je commence à m'inquiéter. Que fait-elle là-dedans ? Elle devrait être en train de dormir, il n'est que sept heures du matin. Je lui demande de m'ouvrir la porte mais elle ne fait absolument rien, j'entends toujours sa faible respiration. Après quelques secondes, j'entends qu'elle murmure des choses et lorsque je comprends ce qu'elle dit, je frappe contre le bois en lui ordonnant de m'ouvrir. Elle dit encore qu'elle n'est qu'une moins que rien qui a tué quelqu'un, qu'elle mérite de souffrir en retour. Une odeur de sang se dégage soudainement et mes crocs sortent automatiquement, je la préviens que si elle est derrière la porte elle doit absolument se retirer parce que je vais la défoncer. Elle est en train de se faire du mal et je ne peux absolument pas laisser passer ça. Comme m'a dit Dinah hier, elle a besoin de moi. J'entends maintenant ses sanglots lorsque je suis au chiffre deux, je prends un peu d'élan pour ensuite appuyer avec mon épaule d'un coup sec sur la porte. Elle s'ouvre directement face à ma force, je regarde instinctivement en direction de la douche pour voir le rideau devant. Elle doit sûrement être derrière ce dernier. Je tire d'un coup sec le rideau de douche pour voir mon humaine, recroquevillée contre le mur avec une lame de rasoir entre les mains. Elle la lâche dès qu'elle me voit et se protège de ses avant-bras, je fais tout pour garder mon calme.
On peut voir sur son bras droit une longue entaille à l'horizontale, il y en a seulement une. Camila me supplie de ne pas la frapper et même si je suis en colère contre elle pour ce qu'elle vient de faire, je ne lèverai pas la main sur elle. A la place, je pars chercher une serviette dans un des placards pour la maintenir contre sa blessure. Je mords mon poignet pour lui donner mon sang, elle cicatrisera ainsi beaucoup plus vite. On entend que les pleures de Camila dans la salle de bain, je ne parle pas. Je reste calme en essayant de trouver des mots pour expliquer ce que je ressens mais je n'y arrive pas. J'ai en même temps envie de lui hurler dessus en disant qu'elle ne doit plus jamais se faire du mal, j'ai également envie de la prendre dans mes bras pour la réconforter, j'ai aussi envie de la remettre dans le droit chemin. Je pense pouvoir être la seule qui pourra faire ça avec l'aide de Carole et Giorgio, ils sont tous les deux importants aux yeux de Camila.
- Est-ce qu-que vous ê-êtes fâché contre m-moi ? Sanglote mon humaine.
Je relève la tête que j'avais juste avant baissé parce que la voir dans cet état me rend beaucoup trop mal. Qu'aurait-elle fait si je n'étais pas intervenu ? Aurait-elle continué jusqu'au point de mourir ? Je ne peux imaginer une telle scène. Je secoue légèrement ma tête pour lui dire que non, elle essuie ses yeux en m'expliquant pourquoi elle a fait ça. Elle pensait qu'en mourant à son tour, cela serait en sorte équitable par rapport à la mort de l'autre vampire. Mais lorsqu'elle a fait sa première entaille, elle a tout de suite regretté en disant qu'elle était beaucoup trop lâche pour continuer. Je prends doucement la lame dans mes mains pour la plier en deux et la jeter à l'autre bout de la pièce, je retirai dorénavant tout objet coupant de la salle de bain.
- Je ne suis pas suicidaire, me dit ensuite Camila.
- Je sais Camz.
Elle est surprise de m'entendre parler et regarde son bras, on ne voit déjà plus son entaille. Mon sang a vite agi et j'en suis heureuse, il n'y aura plus aucune trace de ce moment. Il n'y aura donc plus rien qui pourra lui rappeler ce qu'il vient de se passer. Je lui demande de me promettre de plus rien faire à son corps, elle hoche doucement la tête en venant essuyer mes joues. Est-ce que j'étais en train de pleurer ? Je n'en ai aucune idée, je ne m'en suis même pas rendu compte moi-même. J'aide Camila à se relever, elle ne pleure heureusement plus. Je la fais s'asseoir sur le rebord du lavabo et elle me murmure qu'elle est désolée, je lui souris brièvement en lui disant qu'il ne faut plus jamais qu'elle recommence. Ses bras entourent mon dos pendant que je cale sa tête contre ma poitrine, nous restons assez longtemps dans cette position. Je ne sais pas si j'arriverai encore à m'endormir en n'ayant pas peur de retrouver Camila morte sur le carrelage de la salle de bain. Le pire dans tout ça, c'est que j'avais déjà pensé à ce qu'il vient de se produire. Je n'aurais jamais pensé qu'elle le ferait, ce petit être m'étonnera toujours. Bon, cette fois-ci dans le mauvais sens bien entendu. Son regard se plante ensuite dans le mien, ses yeux bruns rencontrent les miens qui sont d'un rouge sang. J'entends son cœur battre plus rapidement dans sa poitrine et je souris en haussant un sourcil. Camila rougit et je préfère la voir comme ça qu'en pleure sur le sol.
- Viens prendre ta douche avec moi.
Je ne sais pas pourquoi je lui ai dit ça mais j'en avais envie. J'ai envie de me doucher avec elle, aussi bizarre que cela puisse paraître. Camila me regarde complètement choquée, elle baisse ensuite les yeux en disant qu'elle ne veut pas coucher avec moi. Je lui embrasse le front en lui disant que nous n'allons rien faire, juste se laver. Elle me dit que nous allons être nus, à moins qu'elle veuille se doucher en tenue de ski. Je hoche la tête, après tout nous avons déjà vu les intimités de chacun. Elle me regarde avec un air tellement innocent que je ne peux m'empêcher de passer mes mains sous son pull, elle se tend légèrement tandis que je lui chuchote que je ne vais rien lui faire à part la déshabiller. Je prends ensuite le bas de son haut pour le soulever et le faire passer par sa tête, elle est maintenant en soutien-gorge et se replie sur elle-même. Je prends ses épaules pour qu'elle se redresse, elle ne doit pas avoir honte de son corps. Sa minceur prouve que malgré tout ce qu'elle a vécu, elle est toujours en vie. Elle se bat contre tout ce qu'on lui inflige, elle aurait très bien pu lâcher prise depuis le début.
Je retire à mon tour ma chemise pour qu'elle ne soit pas la seule à être sans haut, elle baisse la tête et joue ensuite avec ses doigts. Elle descend du rebord pour être sur ses pieds, me facilitant la tâche pour lui retirer son pantalon. Mes gestes sont lents pour qu'elle ne soit pas effrayé, ses mains tremblent légèrement. Une fois que nous ne sommes plus qu'en caleçon et en culotte, je lui demande de régler la température de la douche pour qu'elle soit comme elle le veut. Je ne peux pas ressentir la chaleur, je ne vais donc pas régler la température moi-même. J'entre en première dans la douche après avoir enlevé le dernier bout de tissu qui couvre mon corps, Camila fait de même en hésitant un petit peu. Je lui laisse la place sous le jet, la douche est assez grande pour nous accueillir toutes les deux. Elle est dos à moi, elle est sûrement trop gêné pour me regarder. Mon regard ne peut s'empêcher de descendre sur son dos et ensuite sur ses fesses, il faut absolument que je regarde autre chose sinon je sens que j'aurai un petit problème. Lorsque nous sommes toutes les deux en train de nous étaler le gel douche sur le corps, je ne peux m'empêcher de doucement poser mes mains sur ses hanches pour ensuite la bloquer contre le mur. Elle sursaute en disant que le support est froid pour ensuite me regarder, elle me pousse en disant que je lui ai promis que je n'allais rien lui faire. C'est vrai, je l'ai promis. Mais je ne peux pas la voir nu devant moi et ne rien faire. C'est plus fort que moi. Je pose sa ma main sur son intimité en la regardant droit dans les yeux, elle ferme les siens en plantant ses ongles dans mes épaules. Elle rejette sa tête en arrière en gémissant lorsque je commence des vas et viens, je lui embrasse le cou très brièvement. Après quelques minutes où j'accélère toujours et encore la cadence, elle vient sur ma main en criant. J'aime tellement la façon dont elle gémit lorsque je la touche, elle me rend complètement dingue.
Camila sort ensuite du petit espace une fois qu'elle est lavée, je prends un petit peu plus de temps qu'elle à cause de mes cheveux longs. Je suis légèrement frustré à cause de mon érection récente, voir mon humaine gémir m'a fortement excitée. Lorsque je sors de la douche, elle ne se trouve plus dans la salle de bain. Elle doit sûrement être dans la chambre ou alors elle est à l'infirmerie pour parler avec Carole. J'ai trouvé l'idée de l'emmener cette après-midi à la patinoire, je pense que cela arrivera à lui changer les idées. Je sors de la pièce seulement vêtu de mon caleçon, Camila se trouve sous les draps et est déjà sur le point de se rendormir. Pour la taquiner, je lui demande si c'est son orgasme qui l'a fatiguée et elle rougit en mettant l'oreiller sur sa tête. Je rigole en enroulant mon bras autour de sa hanche, je lui annonce ce que nous allons faire tout à l'heure.
Camila relève soudainement la tête de l'oreiller pour me regarder avec un énorme sourire sur le visage, je pense que cette activité va lui plaire. Elle me remercie mille fois pour l'emmener là-bas, elle se colle juste après contre moi pour me faire un câlin de remerciement. On dirait une petite enfant qui reçoit le cadeau de ses rêves pour Noël, je caresse ses cheveux en riant toujours. Comme nous sommes en hiver et qu'il y a beaucoup de neige, on a construit il y a quelques années une patinoire publique bien entendu en plein centre-ville. Cela amène beaucoup de touristes et c'est une activité qui peut être ludique comme sportive. Après quelques minutes où mon humaine me remercie encore, elle se rendort en plaçant sa jambe gauche au-dessus des miennes. Son bras gauche, lui, entoure mon ventre. Elle est collée à moi comme un paresseux accroché à sa branche, décidément il faut que j'arrête de la comparer à certains animaux qui s'accrochent aux arbres.
De mon côté, je n'arrive plus à me rendormir. Je patiente donc en tenant fermement Camila contre moi, j'ai peur qu'elle se réveille pour ensuite retourner dans la salle de bain. La voir là, complètement détruite m'a énormément compressée le cœur dans ma cage thoracique. Elle dégageait de la souffrance rien que dans son regard, même des personnes qui ne la connaissent pas auraient pu ressentir tout son mal être. La seule chose qui réussit à me rendre un petit peu heureuse, c'est qu'elle n'a pas pu continuer à se faire du mal. Elle était trop lâche pour continuer, cela veut dire qu'elle ne tenait donc pas franchement à rejoindre le monde des morts. Camila se réveille quelques heures après, il est maintenant midi et son ventre gargouille déjà. Elle se réveille d'ailleurs à cause de ses propres bruits, elle enlève directement sa jambe des miennes en s'excusant. Elle se lève ensuite en s'étirant, ses fesses ressortent légèrement avec son pantalon. Mon cerveau ne peut s'empêcher de repenser à son corps nu dans la douche, à ses fesses qui étaient proche de mon sexe. Si je ne m'étais pas retenu, je l'aurai prise dans cette douche et je l'aurais baisé comme jamais. Mais elle m'avait dit juste avant qu'elle ne voulait pas coucher avec moi, je ne la forcerai jamais à faire quoi que ce soit tant qu'elle ne sera pas prête. Je veux lors de sa première fois qu'elle soit complètement consentante.
Elle n'a plus besoin de prendre une douche, nous descendons donc juste après qu'elle soit passée dire bonjour à son infirmière préférée. Je la soupçonne d'ailleurs d'avoir une relation avec mon cuisinier, j'essaierai de soutirer des informations sur ce sujet à Camila. Elle les connaît beaucoup mieux que moi. Depuis que j'ai annoncé à cette dernière que nous allons à la patinoire aujourd'hui, elle n'arrête pas de sourire. Pourquoi est-ce que cela lui fait autant plaisir ? Je devrai le lui demander. Cela me met de bonne humeur, pour une fois que je la vois heureuse. Ce matin était complètement catastrophique, j'espère que le reste de la journée sera meilleur et sans problème.
- Tu as déjà patiné ? Je lui demande pendant qu'elle mange son repas.
- Non maîtresse, mais je passais chaque jour devant une patinoire lorsque j'étais enfant. Je rêvais d'y aller mais comme c'était l'été, cela était impossible que je patine. Puis, la patinoire a fermé à cause du manque d'argent et depuis j'ai toujours eu envie de patiner. Voir ce que ça fait de glisser sur la glace, elle dit tout ça avec des étoiles dans les yeux.
Je hoche la tête en souriant, nous partons dès qu'elle a fini de manger. Le trajet n'est vraiment pas long comme la patinoire se trouve dans le centre-ville. Je pourrai lui apprendre à patiner puisque je patine depuis des milliers d'années, en effet comme j'ai plus de cinq milles ans j'ai eu le temps d'apprendre. Chaque hiver je me rendais à une patinoire avec Dinah, nous faisions des courses ou nous nous amusions à essayer de faire des figures, etc. Je prends, pour aller à la patinoire, ma voiture de sport préférée qui est une Lamborghini rouge. Elle va extrêmement vite, c'est mon joyaux. Camila monte timidement à l'intérieur, j'ai compris lors de notre premier trajet pour nous rendre à l'hôpital qu'elle n'aimait pas la vitesse. J'essaierai de ne pas rouler trop vite même si je sais que mon pied appuiera tout seul sur la pédale d'accélération.
Comme prévu, Camila s'accroche au siège tandis que je suis concentrée sur la route, j'ai besoin d'avoir mes deux mains sur le volant. Le trajet se fait en silence, mon humaine a posé une de ses mains sur son ventre pour sûrement s'empêcher de vomir. Elle reprend sa respiration qu'elle avait jusqu'à présent retenu à un feu rouge, j'en profite pour lui enlever le bandeau des yeux. Elle est émerveillée par rapport à la neige qui tombe avec douceur sur les rues de Londres, je souris en la voyant avec des étoiles dans les yeux. Elle est complètement surexcitée lorsque nous nous garons sur le parking de la patinoire, les adolescents qui sont devant le bâtiment regardent ma voiture la bouche grande ouverte. J'ai un sourire en coin lorsque nous descendons, Camila vient se coller contre moi par reflex. Je sais qu'elle n'est pas très à l'aise entourée de tous ses vampires, je ne laisserai personne la toucher. Dès que nous arrivons devant les portes d'entrée qui sont encore fermées, tout le monde se recule pour nous laisser de l'espace. Certains vampires regardent fixement Camila qui elle enlace sa main dans la mienne, elle est légèrement moite. La patinoire ouvre dans deux minutes à peine, les personnes recommencent à parler même si l'on entend parfois des messes basses à notre sujet. Mon humaine n'est pas du tout à l'aise et je l'embrasse doucement pour la calmer. Elle se met sur la pointe des pieds pour pouvoir être à ma hauteur, on entend certaines filles être dégoûtées parce que j'embrasse une femme. Camila se recule juste après en rougissant, je jette des regards noirs à tout ceux qui la regardent. Je ne supporterai pas de voir quelqu'un la draguer ou l'insulter ouvertement devant moi.
Les portes de la patinoire s'ouvrent et nous entrons les premiers, en même temps c'est tout à fait normal puisque je suis la reine. Camila est gêné lorsque je lui paie son entrée, elle me remercie timidement en allant chercher ses patins. Lorsqu'elle revient avec une paire de ces derniers, je suis étonnée par la petitesse de ses pieds. Elle enfile très rapidement les patins sans difficulté, je les mets à mon tour en moins d'une minute. Je sors un bonnet des grandes poches de mon manteau pour le lui tendre, elle l'enfile directement. Sa mèche retombe devant ses yeux et elle la dégage d'un geste brusque en la glissant dans son bonnet. Je lui prends la main pour l'emmener près de la piste, elle se tend légèrement en voyant déjà des personnes glisser très rapidement sur la glace et s'amuser.
- Ne t'inquiète pas Camz, je vais t'apprendre à patiner.
Elle me regarde et hoche la tête, elle pose un pied sur la glace en s'accrochant au bord. Je me place directement devant elle en lui prenant les mains, je lui indique comment elle doit positionner ses pieds et comment elle doit avancer. Très doucement, elle avance en regardant fixement le sol. Je patine en arrière en la tirant un petit peu vers moi pour la faire avancer, elle tangue et sa prise sur mes mains se resserrent directement. Au fil des minutes, elle apprend doucement à patiner et je souris en la voyant aussi heureuse. Le bout de son nez est rouge à cause du froid et je la trouve extrêmement mignonne. Nous glissons maintenant plus vite sur la glace et des putains d'adolescentes s'amusent à tourner autour de nous pour déstabiliser mon humaine, n'ont-elles rien d'autre à faire ? Je leur ordonne de dégager dès que l'une d'entre eux a failli faire tomber Camila, je dois absolument garder mon calme et ne pas leur casser la gueule. D'un seul coup, celle qui me tient la main tombe à cause d'un trou dans la glace et m'emporte dans sa chute, je m'écrase sur sa poitrine et elle rit contre toutes mes attentes à gorge déployée. Je me relève directement en lui tendant ma main, elle la prend volontiers après qu'elle ait terminé de rire. Elle a de la neige partout sur son manteau et je secoue la tête en riant à mon tour. Cette activité arrive réellement à lui redonner le sourire et à lui changer les idées, j'aurais dû l'emmener ici beaucoup plus tôt.
Après finalement trois heures de patinage où nous avons bien entendu fait des pauses pour que Camila ne soit pas complètement essoufflée, nous sortons de la piste. J'ai prévu de l'emmener boire un chocolat chaud juste après, ses mains sont toutes rouges et elle a besoin de se réchauffer. Elle est encore tombée plusieurs fois ce qui m'a valu plusieurs fous rire incontrôlés, elle faisait semblant de m'ignorer juste après. Elle revenait cependant se coller contre moi dès que les adolescentes commençaient à tourner autour d'elle, j'ai d'ailleurs failli en frapper quelques une durant ces heures. J'ordonne à Camila de m'attendre sur les bancs pendant que je vais rechercher nos chaussures, elle hoche la tête en frottant ses mains ensembles. J'essaie de faire le plus vite possible pour ne pas la laisser seule trop longtemps, je suis à peine parti il y a deux minutes que je ne trouve plus Camila là où je lui ai dit de m'attendre. J'aurais dû m'en douter, putain pour est-ce que je l'ai laissé seule ?! Je pars directement la chercher en dehors du bâtiment, il fait déjà noir à l'extérieur. J'entends des cris venant de l'arrière du bâtiment, je me précipite là-bas pour voir deux filles qui doivent avoir le même âge que Camila la tenir ferment par les bras. Une troisième se trouve devant elle et la traite de sale lesbienne, mon humaine ne dit rien et se prend un coup de genou dans le ventre.
Directement après avoir assisté à ça, je projette la salope qui a frappée mon humaine pour lui asséner un énorme coup dans la mâchoire. J'enchaîne les coups de poings sur son corps, personne n'a le droit de toucher Camila à part moi. Les deux autres ados libèrent dans l'instant qui suit cette dernière, je leur hurle de dégager avec leur pote si jamais elles ne veulent pas non plus être tabassée à leur tour. Camila vient se réfugier dans mes bras dès qu'elles sont partis, je ne les laisserai pas gâcher cette après-midi qui, jusqu'à maintenant, est très joyeuse. J'embrasse mon humaine après que nous soyons de nouveau sur le parking, je connais un petit restaurant où l'on pourrait aller qui sert de la nourriture humaine et non du sang. Je m'assure juste avant que Camila n'ait pas trop mal à son ventre, ses connes ne l'ont pas raté.
- Est-ce que ça va ? Je lui demande quand même par précaution.
Elle hoche la tête en me souriant, j'espère qu'elle ne me ment pas lorsqu'elle me dit qu'elle va bien.
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Hello! Nous espérons que ce trente-huitième chapitre vous plaira.
xoxo,
Lolo & Raph