On arrive à l'hôtel et tout, on rattrape nos prières etc, puis comme je voyage nous a fatigué on décide de se reposer un peu.
On a fait une petite sieste puis on s'est levé pour se changer car on allait sortir.
Donc j'étais tranquillement entrain de changer de débardeur quand j'ai senti des mains se poser sur le bas de mon dos
Zakarya: T'as une cicatrice
Moi: Ah bon ?
Zakarya: Ouais niveau du rein, ça doit être à cause de l'opération
Moi: Oui sans doutes. D'ailleurs ça me fait penser à un truc
Je finis de mettre mon débardeur puis je l'ai poussé en lui sautant dessus jusqu'à ce qu'il tombe sur le lit, du coup j'étais à moitié sur lui quoi.
Moi: Dis moi toi. Pourquoi tu m'as jamais dit que t'étais allé voir ma mère qd j'étais à l'hôpital ?
Lui: *soupire* wsh tu m'as fait peur j'ai pas l'habitude des guet-apens comme ça là
Moi: Tu peux me répondre
Lui: Parce que j'vois pas l'intérêt l'important c'est qu'elle est venue te voir nan ?
Moi: Oui mais elle est venue grâce à toi et je n'en savais rien jusqu'à aujourd'hui
Lui: Hier
Moi: Arrête de faire le con je parle sérieusement Zakarya
Il se redresse d'un coup puis me fait basculer à mon tour et inversement des rôles il était au dessus de moi.
Zakarya: T'as dit mon prénom en entier dois-je en déduire que t'es contrariée ?
Moi: Oui parce que j'ai jamais pu te remercier, même avec des mots. En plus je pensais dur comme fer que tu ne te sentais pas vraiment concerné par mon malheur en cette période.
Zakarya: Tu m'as déjà remercié. En me rendant meilleur. Autre chose ?
Moi: Tu es allé jusqu'à chercher ma mère hier pour qu'elle assiste au mariage alors que tu n'étais pas sûr de sa réaction et...
Zakarya: Tu veux me remercier encore ? En faisant quoi ?
Moi: Tout ce que tu veux
Zakarya: Tout ce que je veux ?
Il détourne les yeux quelques secondes l'air de réfléchir puis ses yeux se sont illuminés.
Je lui fais confiance.
Zakarya: Alors tu peux être une gentille femme qui m'aimera pendant au moins 20 ans et qui s'occupera de moi qd je le pourrai pas. Interdiction de partir ou de rester loin de moi plus d'un jour.
Moi: Mdrrr oh c'est tellement mignon, je me demande si c'est bien toi qui me parle la ?
Zakarya: Ouais même moi j'me découvre tous les jours
Moi: En tout cas c'est déjà ce que j'aillais faire. Sauf pour le timing. J'avais prévu 80 ans. C'est assez ?
Zakarya: Mouais mais il me manque quelque chose pour que ça passe crème
Moi: Oui ? Qu'est-ce que tu veux ?
Il me fait basculer et encore une fois je me retrouve au dessus de lui. Il a fait ça si soudainement que ça m'a surprise. Nous nous sommes regardés dans les yeux sans rien dire pendant quelques secondes.
Zakarya: J'veux un bisou
Moi: C'est tout ?
Zakarya: C'est déjà bien
Moi: Pas de soucis je vais te faire un gros bisou d'amour
Je prends sa tête avec mes petites mains et je commence à lui faire plein de petit bisous partout. Sur le front, sur les joues, le nez, le cou, partout. Il était mort de rire. En même temps je lui disais merci à chaque fois que ma bouche touchait sa peau. Puis il s'est mis à me faire des gilis chose que je crains beaucoup alors j'ai commencé à le supplier d'arrête mais ne voulait pas alors j'ai réagi.
J'ai mis mes mains de chaque côté de son visage puis je l'ai embrassé.
Là biensur il s'est arrêté pour profiter de la chose. Après quelques minutes, j'ai posé ma tête dans le creu entre son épaule et son cou en lui glissant quelques mots : Je t'aime fort.
Ça me faisait bizarre de lui dire ça aussi naturellement mais bon je pense que je vais m'y adapter un jour. Je l'ai senti sourire puis en guise de réponse il m'a caressé la tête.
Franchement le connaissant je ne m'attends pas de lui qu'il me déclare son amour comme ça un jour. C'est déjà assez surprenant de le voir aussi mignon en tant que mari je trouve que c'est déjà beaucoup.
........
Franchement, waw. La Turquie c'est quelque chose. C'est vraiment magnifique comme cadre. Les gens sont joyeux, le paysage urbain est magnifique et la cuisine... mon dieu je meurs.
Nous sommes allés diner dans un restaurant d'Istanbul j'ai mangé comme une grosse. Zakarya était mort de rire.
Moi: Ça s'appelle comment ce dessert ?
Zakarya: Kunefe
Moi: Je vais pleurer tellement c'est bon
Zakarya: Eh mais toi t'es chelou qd on va au grec tu mets dix ans à manger la moitié d'un tacos après t'es calée, là tu grailles entrée plat dessert sans aucun problème
Moi: C'est pas le même niveau de gastronomie enfin, les tacos c'est bien mais c'est gras.
Zakarya: C'est parce que vous faites trop de chichi pour pas grossir
Moi: Ah non moi je m'en fiche si c'est bon je mange on a qu'une vie.
Zakarya: MDRRR mais tchek moi mon pote t'es trop perspicace. De toute façon avec ton corps de brindille là t'as de la marge.
Moi: Pardon ? Qui tu traites de brindille ? Fais attention à tes mots. J'ai une corpulence normale. Tous les corps sont normaux, ce n'est qu'une histoire de préférences societales.
Zakarya: Ah ouais excuse nous surtout Karl Marx.
Moi: Je t'excuse pas de soucis.
Zakarya: Mange mange
........
Le lendemain on a passé la journée à se promener dans la ville, en excursion touristique. Ce fût super cool. On a mangé des kebabs et ça n'a rien à voir avec ceux de Marseille.
Ensuite on est allés se promener près d'un port où il n'y avait pas grand monde. On s'est approchés du bord, il y avait une passerelle avec une barrière pour ne pas tomber dans l'eau.
Comme une enfant qui adore la mer j'ai couru vers la barrière pour regarder l'eau de plus près. Je la regarde puis je vois le reflet de Zak dans l'eau derrière le mien.
Je tourne ma tête en le regardant, il me lance un regard en souriant puis vient me tenir par la taille et regarde l'eau à son tour.
Zakarya: On dirait j'suis ton père
Moi: On dirait que je suis ta mère
Zakarya: Tes 1 mètre 20 là ? Même ma mère elle est plus grande que toi
Moi: Non c'est faux on fait exactement la même taille. 1 mètre et 68 centimetres.
Zakarya: C'est pas en insistant sur le centimètre près à chaque fois que ça va te faire paraître plus grande
Moi: Je sais. Tout ce qui est petit est mignon
Zakarya: Finalement j'trouve que t'es assez grande pour ton âge
Moi: Mais euuh, on a deux ans d'écart c'est tout
Zakarya: 2 ans et 6 mois.
Moi: Tu sais, c'est pas en insistant sur les mois près que ça va te faire paraître plus vieux
Zakarya: Mdrrr chacal t'apprends vite. Il se passe quoi si j'appuie fort sur la barre ?
Moi: Noooon arrête on va tomber si elle lâche
Zakarya: Tu sais nager au moins ?
Moi: Arrête si on tombe on va se noyer
Zakarya: Je sais nager moi, si tu te noie j'te sauve.
Moi: C'est dangereux qd même c'est pas ton esprit chevaleresque qui va nous garantir qu'on risque rien
Zakarya: Ça veut dire quoi ça ? Eh par contre qd on aura des enfants, faudra pas que j'leur parle en français sinon ils vont devenir bilingue de français direct.
Moi: Mdrrr nimporte quoi t'abuse. Avant c'était pire. Tu leur parleras turc et moi arabe et Khalti aussi comme ça ils seront trilingues et un peu rif avec ma grand-mère
Zakarya: Ouais et coréen on les enverra à Kai et Jennie pendant qu'on y est?
Moi: Super idée. Je garde cette idée en tête.
Zakarya: Mdrr d'ici là tu vas oublier
Moi: Pourquoi ça ?
Zakarya: Bah parce qu'on va pas avoir d'enfants maintenant nan ?
Moi: Pourquoi tu dis ça...
J'avais peur que ce soit par rapport à moi..
Zakarya: Bah parce qu'on a toute la vie devant nous et qu'on est pas pressés, si ?
Moi: Ah non je suis d'accord avec toi, on encore des bébés en plus.
Zakarya: Parle pour toi, tu veux que j'te fasse couler ?
Moi: Toujours violent les arabes dit donc.
Je commence à gigoter histoire de pouvoir me retourner. Je me retourne, Zak n'avait pas bougé, il se contentait de me regarder dans l'incompréhension. Il m'enlaçait toujours comme il avait les mains accrochés à la barre. Puis je lève les yeux et je le regarde de si près
Zakarya: Tu veux quoi ?
Moi: Mdrr enfaite je voulais regarder le paysage derrière toi d'ici
Zakarya: Ah ouais d'accord. J'suis déçu.
Moi: Mdrr mais ma vue actuelle est tout aussi bien
Zakarya: Nan trop tard
Moi: Roh fais pas la tête
Zakarya: Sinon quoi ?
Moi: Je voudrais aussi
Zakarya: J'm'en fou
Moi: D'accord.
Je tiens trois secondes puis je lui fais un câlin de toute mes forces
Moi: J'aime pas qd on se parle pas, faisons la paix.
Zakarya: C'est quel sucre que j'ai là
Moi: Le plus beau des paysages est ton visage
Zakarya: Mais j'rigolais hmara mdrr t'es trop mignonne j'en envie de te croquer.
Je lui réponds un grand sourire mignon, et au même moment il m'a portée d'un coup je me suis retrouvée sur la barre qui était assez haute (elle m'arrivait à la poitrine) j'ai eu un peu peur au début donc j'ai agrippé Zak de partout (je l'enlaçai des bras et des jambes lol)
Zakarya: Tu m'étouffes cousine
Moi: Mais j'ai peur...
Zakarya: J'te tiens, fais moi confiance.
Moi: *en le lâchant du haut* Tu me fais pas tomber s'il te plaît
Zakarya: Nan wsh en plus vu comment tu t'es accrochée avec tes jambes j'vais pas pouvoir... alors tu vois maintenant ?
Moi: Ouiii
Zakarya: J'préfère ma vue à moi
Moi: Mdrr, c'est parce que t'aimes pas ce pays c'est tout
Zakarya: N'importe quoi j'préfère venir ici qu'au bled avec ces bledards de merde
Moi: Ah bon ? Bah pourquoi t'as l'air pas à l'aise
Zakarya: C'est pas ça... c'est juste que tous ces endroits ça me rappelle mon père... et je l'aime pas lui, pas son pays. On choisit pas sa famille ni son lieux de naissance.
Moi: Je ne te le fais pas dire, personne n'aura rêvé meilleure naissance que la mienne
Zakarya: Mdrr on s'est bien trouvé, nos deux darons c'était des connards.
Moi: Ne compare pas le tien au chien que je n'appellerais jamais mon père. Qui sait ton père aura peut-être une excellente excuse
Zakarya: Mdr. D'accord y'a rien de pire qu'un pédophile et qu'un sheytan comme ton père...
Moi: Après ça ne justifie pas...
Zakarya: Et si j'te fais un gosse, quelques années plus tard un autre et puis pendant ta grossesse j'me taille tranquil j'vais faire ma vie et j'te laisse dans la merde et après j'reviens dix ans après tu me pardonnes en vain puis du coup j'en profite j'te refais des gosses et après j'me casse définitivement en te laissant une p'tite dette à payer et 4 enfants. Admettons je suis allé faire du bénévolat pendant tout ce temps, j'reviens une dernière fois, tu réagis comment ?
Moi: Je te tue de mes propres mains. T'as pas intérêt à faire ça surtout si c'est pour te remarier derrière.
Zakarya: Tu vois ? Ça fou le seum.
Moi: C'est vrai pardon... je me disais que peut-être un jour les choses s'arrangeraient pour toi comme tu as réussi à le faire pour moi avec ma mère
Zakarya: T'inquiète pas pour moi ça bien trop longtemps que j'ai plus de père alors j'en ai pas besoin et j'en veux pas.
Moi: Je respecte ton choix. C'est juste que comme mon vrai père est mort et qu'il me manque beaucoup parfois...
Zakarya: C'était quelqu'un de bien ton père allah y rahmou. J'aurais bien aimé qu'il voir quel bg sa fille a épousé
Moi: Mdrr il était pas du genre à privilégier les apparences. Il était incroyable et si gentil. Pour lui c'était Dieu avant tout. Avec un mari comme toi je pense qu'il serait fière de moi... merci à toi
Zakarya: T'es une petite sentimentale enfaite toi
Moi: Arrête tu me gênes
Zakarya: En plus tout à l'heure t'as dit *m'imitant d'une voix stridente* "Ouais si tu te remarie j'te tue de mes propres mains" sentimentale possessive bah bravo.
Moi: Arrête! Toi aussi tu es jaloux desfois et ça date pas d'hier.
Zakarya: N'importe quoi
Moi: Ah et pourquoi à chaque fois que quelqu'un vient me parler tu me dis que tu vas le frapper si il revient ??
Zakarya: Cousine on était même pas mariés déjà et même c'est pas pareil toi tout le monde te veut, je surveillais mes arrières.
Moi: Mdrr c'est mignon mais je pense que tu ne vois pas beaucoup les filles autour de toi, tu es très convoité.
Zakarya: Ptdrr vas-y esquive pas, t'es jalouse c'est tout.
Moi: Possessive c'est pas pareil et puis c'est faux.
Zakarya: Alors j'ai le droit d'avoir une deuxième femme ça te dérange pas ?
Moi: Pardon ? Pour quoi faire ?
Zakarya: Je sais pas, ça peut être drôle
Moi: Si, ça me dérange moi. Une ça suffit.
Zakarya: Mdrrr tu boudes pourquoi là ?
Moi: T'étais sérieux ?
Zakarya: Bah nan t'es bête ou quoi ? Tu veux que je fasse quoi avec une sorcière en plus ?
Moi: Eh Oh. Elle était pas drôle ta blague.
Zakarya: T'es susceptible ta race. Vas-y on fait la paix, tu veux un bisous ?
Moi: Non.
Zakarya: Vas-y là, t'es la seule et l'unique dans mon cœur, ça te va ?
Moi: Mdrr mais si quelqu'un passe et nous voit ?
Zakarya: *vérifie* Y'a personne tqt.
Moi: Mdrr mais t'es dingue c'est pas bien si quelqu'un nous voit
Zakarya: Y'a personne *il me fait un bisous sur la bouche*
Moi: Mais ça va pas la tête ? Et si quelqu'un nous a vu ?
Zakarya: Y'a degun qui nous a vu, c'est entre nous et Dieu. T'en veux un autre ?
Moi: Mdr non ça ira je préfère qd est sûr d'être que nous deux
Zakarya: Tant pis, *il me fait descendre mais en profite pour me refaire un bisous* Ah bah merde t'as glissé
Moi: Mdr petit chenapan va.
......
Zakarya: Eh ça te dit on va à la piscine ?
Moi: Une piscine ??
Zakarya: Celle de l'hôtel, on peut la privatiser et ce soir elle est libre si tu veux
Moi: Si tu veux oui mais j'ai pas de maillot de bain tu sais
Zakarya: Si j'ai demandé à Lina de t'en acheter un au cas où regarde dans ta valise
Moi: Le bikini ?? Tu veux que j'y aille en bikini ?
Zakarya: Mdrr tqt y'aura que nous deux sinon j'aurais pas proposé hmara
Moi: Ah... ah bah super cool alors. Mais fallait pas m'en acheter un je serais allée l'acheter toute seule hmar va
Zakarya: S'cuse nous miss indépendante jusqu'au bout mdr
Moi: Excuses acceptées de justesse.
Zakarya: J'vais te balayer tu vas voir si tu fais encore la maligne la pas belle
Moi: Ohh c'est trop mignon tu m'as appelée pas belle.
Zakarya: Ça se voit t'as jamais été moche de ta vie toi
Moi: La beauté est subjective et éphémère.
Zakarya: Ouais on sait la beauté intérieure tout ça tout ça
On a prié notre dernière prière puis on est allés à la piscine de l'hôtel. Je suis passée dans les vestiaires me changer. Je suis pas vraiment gênée par le fait d'être en bikini devant Zak, pas du tout, je sais très bien que ce serait inutile comme on est marie et femme.
C'était plus le fait d'aller à la piscine qui me gênait surtout que je ne sais pas nager du tout. Je n'ai jamais été à la piscine, du moins pas que je me souvienne.
J'enroule ma serviette autour de moi pour garder mon ensemble surprise puis je le rejoins.
C'était une grande piscine d'au moins 15 mètres de largeurs. Il y avait des transats et on avait une vue sur le ciel étoilé.
Le cadre était magnifique.
J'avance jusqu'à lui qui était déjà dans l'eau entrain de regarder le ciel comme un enfant.
Moi: T'as pas pu résisté à l'appel de l'eau à ce que je vois
Il se retourne surpris... enfaite le plus surpris de nous deux fut moi. Il était tellement magnifique tout trempé, comme si il était innocent face à la nature (oui je fais souvent des interprétations inutiles c'est le propre même d'un littéraire (anyways il est tard je divague #D-Rouge))
Zakarya: Ouais
Moi: J'enlève ma serviette tourne toi si ça te dérange
Zakarya: Ouais c'est retourne toute seule si ça te dérange toi-même
Moi: D'accord donc tu t'en fiche alors
Zakarya: *toujours en me fixant dans les yeux* Arrête d'me regarder comme ça, t'as cru que j'étais un jiren ou quoi ?
Moi: Mdrr non je sais que tu n'es pas un pervet mais je voulais voir ta réaction
J'avance jusqu'au bord où je m'assois en mettant les jambes dans l'eau. Il vient vers moi puis commence à joue avec mes jambes
Zakarya: wsh tes jambes elles font tout tes 1m60
Moi: Incroyable celui-la
Zakarya: Ouais bref ramène toi dans l'eau
Voila le moment fatidique...
Comme promis, bonne nuit.