Mardi 16 Mars
Londres, Maison des Delroy
PDV-Manon
12:18
Marine: Chouette ! Lorenzo il aura un p'tit cousin ou une p'tite cousine !
Je souris, en voyant le petit nourrisson m'attraper le doigts, tout en ayant les yeux fermer et en mangeant sa tétine. Depuis que Marine a accouché, je passe voir mon filleul tous les jours, au moment de la pause ou après le travail. Ce petit est juste à croquer !
Marine: Et, comment l'a prit Hugo ?
Manon: Je sais pas, mais il prend le temps de m'envoyer des messages tous les jours alors je suppose que ça va.
En effet, Hugo ne passe plus du tout me voir, mais il essaye de prendre de mes nouvelles.
Marine: Tu lui as vraiment tout dis ?
Manon: Oui, tout ce que j'avais sur le coeur.
Marine: Tu n'as cas passer ce soir !
Manon: De ?
Marine: Il vient ce soir pour donner les affaires d'Anna. Si tu viens pour "voir Lorenzo", tu pourras avoir une discussion avec lui ! Et son enfant aura ses deux parents qui l'aiment ! C'est ce que tu veux, non ?
Manon: Qui a dit qu'il allait accepter ? Ca fait deux semaines qu'il ne veut plus de nouvelles moi, il s'en fout !
Marine: De toi je ne sais pas -et je ne pense pas-. Mais de son enfant ?! Bien sur qu'il sera là pour vous.
Manon: J'en sais rien... *Lorenzi commença à pleurer* Ah, mon petit prince a faim !
Marine: J'vais lui faire un biberon.
Marine se leva et partit dans la cuisine. Je berça, pendant ce temps, le nourisson et mis son mini-poings dans sa bouche le temps que Marine chauffe le bibi. Je pourrai mette mon doigt, mais mes mains ne sont pas propres.
Manon: Aller maman, vite !
Marine: J'arrive, j'arrive !
Manon: Aller mon prince, tu vas avec maman ? J'vais aller travailler moi.
Marine: Déjà ? Mais on n'a pas beaucoup parler ! *elle récupère son fils*
Manon: Plus je travaille, plus j'ai de sous pour le petit.
Marine: Lequel ?
Manon: Lorenzo, mais mon bébé aussi sera gâté. *je lui souris* Aller, à plus Marine.
Marine: Bisous, et à ce soir hein !
Je lui tapa la bise, caressa du bout des doigts la joue de Lorenzo et esquiva l'invitation de Marine. Je sortis ensuite de chez elle et rejoins mon endroit de boulot. Arrivée là-bas, je m'assois à mon bureau et consulte mes mails sur l'ordinateur. Et un message surprenant attira mon attention.
Un message de l'équipe de France, de Guy plus exactement, qui me demande si, pour la coupe du monde, je pouvais modeler les maillots en cas de victoire. En gros, mettre certain de mes employés le jour de la finale afin d'ajouter l'étoile avec l'aide du magasin Nike. J'étais au courant qu'il y avait un agent de design dans chaques équipes, mais je ne m'attendais pas à avoir une demande tel quel, moi.
C'est la vue des superbes maillots de Tottenham fait par mon équipe qui les a "aider" à me prendre comme designeuse.
J'adorerai le faire, mais le fait d'être logée avec eux me dérange. Pas que je ne veux pas les soutenir, bien au contraire. Mais le souci c'est que je suis enceinte -qui plus est- de leur capitaine, si Lloris est séléctionné. Au mois de Juin, j'en serai à mes 4 mois et la grossesse ne passera pas inaperçu. Et puis, être avec Hugo alors que-...non, mieux vaut pas.
En posant ma main sur ma joue, je me rendis compte que je pleurais. Pourquoi ? Sûrement Hugo, comme d'habitude. Je sais, c'est moi qui suis partie pour l'agence. Mais je n'ai jamais dis que je le quittais ! Jamais ! Il me fait perdre la tête et c'est pour ça que je ne veux pas accepter de faire les maillots.
La porte s'ouvrit soudainement sur la dernière personne que je voulais voir, comme de par hasard. J'essuya furtivement mes larmes d'un simple coup de main, sous le regard du Niçois.
Manon: On ne t'a jamais appris à frapper ?
Hugo: *il ferme la porte* Tu pleures ?
Il s'avance, doiucement, et s'accroupit en face de moi en posant ses mains sur mes cuisses.
Hugo: Pourquoi tu pleures.
Il me regarda d'un air inquiet. Je sais que je peux lui dire, mais partir deux semaines et revenir comme une fleur et vouloir tout savoir, c'est du foutage de g*eule.
Manon: T'es partie deux semaines sans rien me dire.
Hugo: J'avais des matchs Manon ! Un en Allemagne et l'autre dans le nord.
Manon: Et ? Un message ça fait pas de mal Hugo ! J'ai eu peur, tu vois ?
Hugo: Mais je suis là maintenant ! *il regarde l'ordinateur* Pourquoi ils t'ont envoyés un message ?
Manon: Pour vos maillots. Mais je ne vais pas accepter.
Hugo: A cause de la grossesse ?
Manon: A cause de toi.
Il fronça les sourcils, mais se releva en souffant et en baissant la tête. ll passa une main dans ses cheveux, signe de doute ou d'appréhension, j'en sais trop rien.
Et, étonnement, j'ai une soudaine envie de vomir. D'habitude, ce sont des nausées matinales, ce qui fait que je ne comprend pas tellement ce qu'il se passe.
Manon: Tu m'excuseras, mais j'ai un peu envie de gerber tu vois, donc...
Je me leva après mes paroles, et ouvrit la porte de la pièce d'à coté. Mais alors que j'étais vachement occupée, une main se posa sur mon dos. Je releva la tête, en regardant Hugo. Je me leva ensuite et me rinça la bouche sans faire attention à lui. Mais au moment de sortir, il me barra la route.
Manon: Hugo je pus de la g*eule alors j'aimerai prendre un chewing-gum.
Hugo: Expliques-moi pourquoi tu as des nausées à 13h.
Manon: Je sais pas, peut-être du au stress
Hugo: Faudrait que tu arrêtes d'être stresser *je le contourne pour rejoindre mon bureau* Dit, ça te dis de...de passer diner ce soir ? Avec les garçons ?
Je trouve mignon le fait qu'il fasse le premier pas. Et puis, il a une attitude timide, comme ci il avait peur de ma réaction.
Je mis ma pastille à la menthe dans la bouche on arquant un sourcil, lui demandant de continuer sur sa lancée.
Hugo: On pourra...discuter de...du bébé et de nous.
Manon: Parce qu'il y a un "nous" maintenant ?
Hugo: Y'a toujours eu un "nous". Alors, tu viens ?
Manon: Ca sera oui, maintenant 'faut voir pour les garçons...
Hugo: 21h ?
Manon: D'accord, nous serons à l'heure.
Je lui adressa un sourire, et le regarda s'éloigner vers la porte. Mais d'un seul coup, il se retourna et avança vers moi d'un pas rapide. Il approcha son visage du mien et posa ses lèvres sur les miennes, délicatement. Je posa mes mains sur ses épaules, alors que ses mains étaient sur mes joues. Ce baiser est si doux, et si passionné... Il m'avait manqué: ses mains sur différentes parties de mon visages, de mon corps; ses lèvres sur les miennes, ses yeux ancrés dans les miens...tout. Tout m'a manqué chez lui.
Il recula un peu mais fini par me prendre dans ses bras. J'y resta, plusieurs minutes, avant qu'il ne desserre son emprise et s'en aille, après avec arborer un petit sourire charmeur.
20:39
Toc, toc, toc !
J'attendis quelques secondes, avant que la porte ne s'ouvre sur le Lloris, tout souriant.
Hugo: En avance !? *il me fit entrer*
Manon: J'voulais t'aider un peu...
Il prit mon manteau de mes épaules et l'accrocha derrière lui. Je lui souris tendrement avant d'avancer vers la cuisine.
Hugo: Tes fils ne viennent pas ?
Manon: Alors Max dors chez un ami et Julien travaille avec l'aide de son père.
Hugo: Bon, nous sommes plus que deux.
Manon: Deux et demi *dis-je en pointant mon ventre*
Hugo: Tu veux t'assoir ? 'Fin même si tu le veux pas, assis-toi.
Manon: Ca va, j'suis pas handicapée. *je vais vers la cuisine* Je peux me servir du jus ?
Hugo: Evidemment ! Heum...je monte, vite fais. Fais comme chez toi !
J'apporta le vers à mes lèvres, en le regardant sortir. Mon regard se posa ensuite sur le four: il a fait des lasagnes. Il sait en plus que j'adore ça. Il veut me faire prendre des kilos, même si c'est sur que j'en prendrai.
J'éteins le four lorsque je remarque que la nourriture est bien dorée, et je monte pour prévenir Hugo. Mais je dus le chercher dans tout l'étage, ce malin ne m'a pas dit où est-ce qu'il allait. Alors, je finis par m'allonger dans son lit douillet. Son lit aussi, m'avait manqué.
J'étais même presque endormie, quand la porte s'est ouverte. Je me redressa d'un coup en fixant Hugo, qui avait l'air surpris. Mais je me recoucha et ferma les yeux, avant de sentir Hugo s'assoir à coté de moi, mais je ne bougea pas d'un poil.
Manon: Tu as ramené les affaires à Anna ?
Hugo: Oui t'inquiète. Tu es fatiguée à ce que je vois.
Manon: Non, j'ai faim. On a faim.
J'ouvris un œil et le vois sourire en regardant mon ventre avec insistance. Pourtant, il ne se voit que très peu mais, je pense que ça l'intrigue.
Manon: Tu veux toucher ?
Hugo: Je...-
Manon: Y'a presque rien, juste une bosse, mais...mais tu peux.
Il me souris un peu et fut comme submergé par sa timidité. Je pris alors sa main et la posa sur mon ventre. C'est au bout de plusieurs minutes que monsieur se met à le caresser du bout du doigt. Ce qui est bizarre à ce moment, c'est ce que je ressens des frissons et, qu'en plus, je sois contente qu'il soit là pour moi et pour le bébé. Je pense que si il n'avait pas voulu être là, présent pour nous, ma grossesse se serait très mal passée.
Hugo: Manon, pour ton offre, tu devrais accepter.
Manon: Pour quoi faire ? Sérieusement, ça ne me sert à rien ça.
Hugo: Mais ça serait bien, tu pourrais profiter avec ton père et je...je serai là pour ta grossesse. J'étais pas là pendant les 2 premiers mois, laisse-moi rattraper le temps perdu.
Manon: Tu sais, les deux premiers mois ne sont pas si important pour la grossesse.
Hugo: C'est pas que pour ça que je veux rattraper le temps perdu.
Manon: A ce que je sache, tu n'as rien d'autre à rattraper Hugo.
Hugo: On a les mêmes envies Manon, on est juste en train de s'enfoncer, petit à petit, chacun notre tour. Et je veux pas ça. Et toi non plus. Moi je veux cet enfant, et je t'aime Manon. Je veux te montrer l'amour que j'ai pour toi en plus de l'amour que j'ai pour l'enfant. J'veux que tu sois sa mère, et je veux que tu sois heureuse. Je ferais tout mon possible pour que vous soyez heureux. Je t'aime Manon, je t'aime plus que tu ne le penses. Et je veux que tu sois ma copine, mon amante, ma femme-
Manon: Ta cuisinière ? *je ris*
Hugo: Si tu veux, *dit-il avec un petit sourire* Je veux que tu sois la mère de mes "futurs enfants" et je veux que tu portes mon nom. Je veux que tu sois Mme Manon Lloris Deschamps.
Hello ! Bon, je voulais tout d'abord m'excuser pour les posts irréguliers, mais avec la situation actuelle c'est un peu compliqué. J'ai mes deux autres histoires qui me prennent beaucoup dans mon temps, mais j'essaye de faire de mon mieux pour ne pas être trop en retard même si c'est compliqué. Je ne sais même pas si il y a encore des personnes qui lisent...
Enfin bon ! Tout ça pour dire que je vais tenter de me rattraper, promis. :)