Juliette Johnson.
Dimanche 29 Novembre 2020.
18h48.
Je respire l'air frais de New York. Quel bonheur d'être de retour ici. Ça été un réel coup de cœur quand je suis arrivée là bas il y a presque 2 ans maintenant.
_ Un chauffeur nous attend pour nous amener là où on dort, dit Kylian en me prenant la main.
Je lui souris avant qu'on s'embarque dans la voiture. On a dormi tout le long du voyage. Que des bébés je vous jure.
Je regarde encore émerveillée la ville.
_ T'aimes New york ? Demandais-je en regardant Kylian.
_ Je ne connais pas trop. J'y suis allé qu'une fois pour un match je n'ai pas fais grand chose, grimace-t-il.
Je pousse un petit cri, choquée.
_ Je suis la personne qu'il te faut. Je vais touuuuut te montrer, dis-je excitée.
_ J'ai géré ma surprise alors ? sourit mon footballeur.
J'hoche rapidement la tête avant de me pencher sur lui pour l'embrasser.
J'étais heureuse d'être ici, avec lui.
Le chauffeur s'arrête devant un grand immeuble. Baby K a toujours su dégoter des coins incroyables alors j'ai hâte de découvrir ce qu'il m'a encore réservé.
Kylian récupéra la clef de la chambre avant de les agiter devant mon nez.
_ En route, me tire-t-il dans l'ascenseur.
On monta, monta, monta. On était au dernier étage. L'ascenseur s'ouvrît un long couloir qui donnait accès à une seule porte.
_ Bienvenue, sourit le métis en ouvrant la porte.
Clairement? depuis que je gagne bien ma vie, j'avoue connaître de très beaux endroits. Mais celui-ci. Celui-ci c'est quelque chose.
C'est un appartement carrément. Il n'y a que des grandes fenêtres donnant une vue imprenable sur tout New York. C'était magnifique.
_ Kylian, chuchotais-je. J'ai l'impression d'être la reine du monde, dis-je en m'approchant d'une des nombreuses fenêtres.
_ Tu es la reine du monde, dit-il en m'enlaçant et en embrassant le haut de mon crâne.
Je me retourne pour lui faire face.
_ T'es le meilleur copain sur terre, avouais-je.
_ Je te propose qu'on prenne une douche vite fait, et après on va sur TimeSquare ? Le soir c'est encore mieux.
_ Diiiiirect, souriais-je à pleines dents. Go a la douche.
On prit nos affaires pour les déposer dans la suite que nous avions. Grand lit, grand dressing, grande salle de bain. Pas de demi-mesure.
_ Bah tu viens, me question Kylian.
_ Je vais ranger tes affaires plutôt, toi douches toi, j'arrive après, riais-je face à sa moue.
Le problème c'est que, si on prend une douche ensemble, ce ne sera pas vite fait. On n'est pas des animaux mais voila, avec Kylian c'est toujours compliqué de résister.
Après avoir ranger la totalité de la valise de mon chéri, je pris quelques affaires puis me dirige dans la salle de bain.
_ Putain Kylian, râlais-je. Ça fait 20 minutes et t'es encore sous la douche.
_ Ça vaaaaa, roule-t-il des yeux.
Je souffle avant de dégrafer mon soutif.
Il sourit quand je m'approche de la douche.
_ T'as eu ce que tu voulais, connard.
_ Oui, sourit-il comme un enfant avant de m'embrasser le bout du nez.
Je lui fous le pommeau de douche dans la tronche.
_ On reste combien de temps, demandais-je en me savonnant.
_ Autant de temps que tu veux. On peut partir au soleil un peu plus tard si tu veux, sourit-il.
_ La vie c'est cool d'être riche, gloussais-je.
Il rit en me pinçant les hanches avant de sortir de la douche et de me tendre à mon tout une serviette.
20h28.
_ C'est si beau, dit Kylian en regardant partout.
_ Ouais, c'est mon endroit préféré. Mais c'est encore mieux quand t'es avec moi, souris-je.
Il fit pression en me serrant la main. J'étais bien, ici, avec lui. Loin de la pression.
Ici, évidemment, quelques uns nous reconnaissaient malgré nos bonnets et capuches mais ils étaient respectueux. Je ne dis pas qu'en france ils ne le sont pas, mais ils ne pensent pas une seconde qu'on souhaite parfois faire des choses banales comme tout le monde.
_ On prend un shake shack et on va le manger à l'appart' ? proposais-je après nous être bien baladé.
_ Ouais, il caille trop à New York, râle le métisse qui me fait pouffer de rire.
C'est vrai qu'il caille, mais c'est la meilleure période pour être à New york, c'est encore plus beau sous le froid. Dommage qu'il ne neige pas encore.
*
_ Arrête de voler ma bouffe putain, grondais-je Kylian en lui tapant la main.
_ T'es horrible comme meuf, t'as un rapport à la bouffe ça me sidère en vrai je sais pas comment tu fais pour être aussi maigre.
_ T'es jaloux parce que toi, tu bouffes mal et tu grossis, tirais-je la langue.
_ Sale catin, dit-il en balançant un regard noir.
Notre discussion me fit sourire. On est réellement des gamins.
Je continue de manger mon hamburger. Clairement le glamour est parti bien loin, j'en fou partout mais je m'en fou.
Je sentis le regard du métisse sur moi, me faisant me stopper de déguster cette merveille pour mes papilles gustatives.
_ Quoi, demandais-je avant de passer ma langue au coin de ma bouche.
_ Je suis content d'être là, hausse-t-il les épaules. Ça me fait un bien fou d'être avec toi, j'sais pas comment j'ai tenu autant de temps sans toi.
On était clairement dans une phase où la niaiserie nous berçait mais on est tellement heureux de se retrouver que je trouvais ça adorable. Même si c'est vraiment très niais.
_ Oh mon am, dis-je en m'essuyant la bouche avant de lui claquer un bisou sur ses lèvres. Je suis trop contente aussi, même si ça n'a pas été facile, encore il y a quelques jours, riais-je nerveusement.
Il me pinça la joue en souriant.
On continua de parler tranquillement en finissant notre repas. On en avait des choses à se dire après tout. Je lui raconta comme j'en suis arrivée ici, professionnellement parlant et lui, me raconte la victoire de l'Euro. A vrai dire, même avec le décalage horaire, je n'avais raté aucun des matchs. J'avais bien pleuré le soir de leur victoire.
_ N'empêche c'est fou, dis-je en me brossant les cheveux, t'imagine qu'en novembre ça a fait 3 ans qu'on se connaît.
_ Ouais et y'en a eu des trucs en 3 ans, rit mon métisse en me regardant dans le miroir. On a quand même perdu plus d'un an, souffle-t-il en posant sa tête sur mon épaule et m'entourant les hanches.
Je me pinça les lèvres avant de me retourner pour lui faire face. Il ne cessait de s'en vouloir et je pouvais comprendre car j'étais dans le même cas. On n'a pas géré mais je pense qu'il nous fallait cette épreuve pour être là aujourd'hui.
_ On va dire qu'on a fait un gros break, riais-je doucement. Arrête de t'en vouloir bébé, je te jure que c'est oublié.
_ On va dire ça, glousse-t-il. En tout cas on a quand même du temps à rattraper, sourit-il en coin.
Sa phrase était pleine de sous-entendus et cela me fit rire. Il pince légèrement mon bas du dos avant de poser ses lèvres sur les miennes.
D'une petite impulsion, il soulève mes jambes et j'atterris sur le lavabo.
Il enleva son tee shirt avant de le jeter plus loin. Puis, il reprit possession de mes lèvres et nous dirigea tous les deux dans la chambre à côté.
Il s'assit sur le bord du lit, posant ses mains sur mes fesses recouvertes de mon jean. Je défis mon jean et tee-shirt sous son regard brûlant de désir.
J'avais chaud. Trop chaud.
_ Tu me rends ouf, chuchote-t-il lorsque je m'assois à califourchon sur lui.
Je souris légèrement. S'il savait à quel point lui aussi.
Ce n'était pas notre première fois ensemble, ni même la première fois depuis nos retrouvailles mais ce soir j'avais l'impression qu'on était libéré. On était loin des problèmes et on acceptait avoir fauté.
Il me retourna pour m'allonger et se retrouver au dessus de moi. Mes mains se baladaient sur son torse musclé. Depuis que je le connais, il ne cesse de prendre en masse musculaire et j'adorais ça plus que tout. Il est magnifique.
_ J'ai besoin de toi, soupirais-je impatiente lorsqu'il mordille mon cou.
Il comprit très vite là où je voulais en venir. Il nous débarrassa tous les deux de nos derniers bouts de tissus avant de ne faire qu'un avec moi.
Cette nuit là, même si je savais que Kylian était l'homme de ma vie, j'avais la confirmation que c'était lui et pas un autre. Je le voulais lui, tous les jours, même quand il est désagréable, même quand il est dans ses délires chelous. J'avais envie qu'on concrétise des tas de projets ensemble autant professionnels que personnels. Peu importe si on va trop vite, j'avais perdu trop de temps. J'avais perdu trop de temps loin de lui.
🥰🥰
Chapitre de transition. Pas ouf mais ça va !
j'espère que vous allez tous bien malgré tout ce qui se passe en ce moment... n'hésitez pas a venir me parler en privé, vous m'aiderez à tuer mon ennui.
bisous