HARD Redomption - Saison 3 [T...

By SandyRStevens

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Cameron n'a pas choisit d'être chef d'un jeune club de Bikers, mais maintenant, il l'a dans la peau. Tourment... More

1. Gin Tonic
2. Ma première
3. Woody
4. Chateau et compte de fée
5. À nos étoiles
BONNE NOUVELLE !
6. Rayon de soleil
7. Tartine et espoirs
9. Ne fuis pas
10. Amis et souvenirs
11. Collègues
12. Dans son regard
13. Hopital
14. Dans mes pensées
15. Surprise, Surprise
16. Retrouvailles
17. Wedding
18. Quelque chose de bleu
19. La fin de tant de choses et le début d'une autre (NEW)
🌻 Nouvelle histoire ! 🌻

8. Visite inattendue

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By SandyRStevens

❄️Cameron❄️

Notre garage est un vrai sanctuaire. Il est crasseux, en bordel et sent fortement l'essence, mais je suis persuadé que je ne suis pas le seul a aimer être là. La preuve, Seth vient de débarquer en réclamant du boulot. On est le premier Janvier, j'ai donné quelques jours à tout mes gars, mais certains n'ont tout simplement pas le choix et ont besoin d'argent. 

— Y a toujours la vielle bécane de Louis, mais c'est pas urgent, mec, lui lancé-je en montrant la moto décarcassé de mon voisin. 

Seth, aussi grand qu'il est fin s'assoit sur un petit tabouret à roulette, la tête enfoncée dans ses épaules. 

— Je m'en fout, j'ai besoin de réparer un truc. Même ton grille pain, j'en ai rien à cirer. 

Voyant sa mine renfrognée, je fronce les sourcils. Je fais souvent des problèmes de mes hommes, mes problèmes. 

— Tu m'expliques ce que tu as ? Et qu'est ce que tu fous ici aujourd'hui ? Tu devrais pas être avec Riley à cuver de la soirée d'hier ? 

Il inspire bruyamment puis passe une main dans ses cheveux. 

— M'en parle pas. Depuis qu'elle a entendu sa meilleure amie dire "oui" à la demande de Damon, elle n'a pas arrêté de parler de mariage. J'en peux plus. 

Malgré moi, je ricane. 

Il ne se rend pas compte de la chance qu'il a de pouvoir parler quand il le veut à celle qu'il aime, le bonheur qu'il a de la voir, de la toucher. Il a l'opportunité de lui demander sa main et il se prend la tête... 

Je donnerais tout ce que j'ai, c'est à dire pas grand chose, pour avoir cette possibilité. 

— Tu l'évites c'est ça ? 

Il fronce les sourcils. 

— Non ! C'est la femme de ma vie Cam. Cette meuf est dégantée, folle à liée et peut être un peu sadique sur les bords mais je l'aime à en crever. Si je suis là c'est pour me faire assez d'argent pour lui offrir un meilleur toit, une meilleure vie et peut être un jour... une belle bague. 

Je reste interdit devant ces belles paroles. Ok, j'avais tord, il sait ce qu'il a et fait tout pour le garder. C'est une qualité que j'aime chez mes hommes. 

— Ok, occupe toi de la petite Aprilia de Louis et si j'ai d'autres dépannages, je t'envois. 

Il sourit et hoche la tête avant d'ajouter : 

— Garde du boulot pour Faith aussi. Il galère. 

En entendant le prénom de l'un de mes plus fidèle ami, mon coeur rate un battement. L'alcool n'a pas totalement effacé les orages de la nuit dernière, mais je mon visage se rappelle très bien de notre confrontation, quand il a comprit que j'avais tué la soeur de sa petite amie. S'il me reparle un jour, ce serait déjà un miracle. 

— Je suis pas sure qu'il reviendra travailler ici... avoué-je. 

— Quoi ? Parce que vous vous êtes disputé tu vas le virer ? 

— Je vais pas le virer idiot ! Mais le connaissant, il ne va pas me pardonner de si tôt... et d'ailleurs comment tu sais qu'il m'en voeux ? 

Il lui en a parlé ? Tout le monde est courant ou juste Seth ? 

— Ben... ouais... quand Vic et toi vous êtes partis sans prévenir, c'est moi qui l'ai calmé. Il m'a rien expliqué, mais il m'a juste dit qu'il allait te faire la peau donc... 

Il est gêné de me dire tout ça, mais si seulement il savait à quel point je me déteste encore plus que ce que Faith peut ressentir à mon égard ! 

— Tu devrais l'appeler et régler ça. Vous êtes plus que des amis Cam... vous êtes frères. Peut être que...

Il s'interrompt quand des coups nous parvient du volet roulant du garage. On échange un regard, l'air de dire "Qui peut bien débarquer ici un premier Janvier ?", puis je me redresse pour aller ouvrir. 

En tirant sur la poignet je reconnais aussitôt les chaussures marron de la petite cow-boy. Aujourd'hui pas de robe mais un jean qui met en avant chacune de ses formes et un pull confortable. Elle n'a pas prit la peine de se coiffer aujourd'hui, optant plutôt pour une coupe lâchée et à moitié dissimulée sous une grosse écharpe mauve. 

Elle est belle de nuit comme de jour, en robe comme dans un pull difforme. 

— Punaise Charlie... quand je t'ai dis de venir au garage, je voulais pas dire là tout de suite ! Lancé-je en la laissant tout de même rentrer. 

Elle fait quelque pas, puis quand elle remarque Seth, fonce à sa rencontre. Ne peut elle pas simplement ignorer les gens ? Elle est obligée de tous les saluer ? 

— Salut, moi c'est Charlie et le super bolide derrière monsieur grognon c'est ma Citrouille. 

Seth pouffe de rire, mais serre quand même sa petite main bronzée. 

Quand elle se tourne vers moi, mon ami m'interroge du regard en haussant un sourcil. 

— Seth, je te présente Charlie. Elle vient de débarquer en ville à bord d'une vraie poubelle ambulante. Comme promis, le prochain dépannage est pour toi. 

Il se lève d'un bond, ravit. 

— Enchanté Charlie. Je peux te prendre tes clés pour la faire rentrer ? 

Elle hoche vivement la tête et sors un énorme trousseau que je n'avais pas vu jusque là. 

— C'est une peluche de Dobby ? Demande mon ami en regardant le porte clé, visiblement amusé. 

Qui est cet enfant dans ce fabuleux corps d'adulte ? 

— Tu es un fin connaisseur à ce que je vois. C'est ok, je t'autorise à approcher Citrouille. Elle est tout à toi ! Balance-t-elle en tapant l'épaule de Seth.

Ce dernier lui rend l'accolade puis s'en va au boulot. 

À nouveau seul tout les deux, nous n'échangeons aucun mot. On se fait face et on se regarde dans un silence qui veut déjà dire trop de chose à mon gout. Comme : "Salut, c'était sympa hier soir" ou "Ravit de te revoir", "Tu es là, je suis là... c'est bizarre de se revoir" ou pourquoi pas "Ça signifiait quoi hier soir ?".

Pour ma part, cette nuit n'a aucune importance. Ce n'était qu'une pause, une parenthèse dans ma vie merdique. Simplement un temps pour recharger mes batteries et retourner dans l'obscurité de mes pensées. Je ne peux pas la laisser empiéter dans ma vie. Il n'y a pas de place pour elle. 

Alors pourquoi je lui ai laissé ce mot ? Pourquoi je ne la fout pas dehors ? Pourquoi je m'apprête à lui proposer un café ? 

— On va remplir les formulaires d'entré, tu veux une boisson chaude ? 

Pfff, une boisson chaude ? Quel idiot.

Elle remue simplement la tête en me suivant vers mon bureau. En passant je range quelques piles de documents sur mon bureau et place les tasses sales dans le lavabo. 

— Tu te moquais de Citrouille, mais ici c'est presque pire et ça sent la clope. 

— Ouais, je l'ai mérité celle là. Café c'est bon ? 

Nouveau hochement de tête. 

J'actionne la machine et un silence gênant s'installe. Une autre pose ou nous nous regardons. Le bip qui signifie que sa boisson est prête est une vraie libération. 

— Merci. 

Je m'installe dans mon fauteuil et rentre dans la peau du directeur. C'est plus simple puisqu'aucun sentiment ou pensée autre que professionnelles n'interfèrent avec la situation. Quand nous avons terminé, elle porte enfin sa tasse à ses lèvres. Des lèvres sans maquillage, rondes, douces... 

— Pour le payement, j'espère que le cout ne sera pas trop élevé. Je n'ai pas encore trouvé de travail ici. 

— Pas de soucis, tu peux payer en plusieurs fois. Tu faisais quoi avant comme boulot ? 

Pourquoi je m'intéresse à sa vie ?

Elle pose ses coudes sur la table, son visage dans ses mains et réfléchit, un sourire charmant au visage. 

— J'ai fais un tas de chose. Serveuse, caissière quand j'étais plus jeune, mais j'ai aussi gardé des enfants, été surveillante au collège, secrétaire plus tard et même jardinière occasionnellement. Pourquoi ? T'as un job à pourvoir ? 

Waw, elle est assez polyvalente. Certain y verrait un signe d'instabilité, mais d'autres comme moi voit qu'elle est prête à tout. Elle a de l'expérience au sein de plusieurs entreprise. 

— Désolé, mes gars se battent déjà assez pour grappiller des heures en plus. 

Et puis je n'ai aucune envie de la voir dans ce garage tout les jours. C'est une punition que je refuse de m'infliger, même si je le mérite. Je suis peut être dans le déni, mais je ne suis pas idiot. Cette fille est belle, drôle et gentille. Elle n'avait pas à m'aider hier soir, elle aurait très bien put passer sa soirée avec quelqu'un de plus agréable, mais elle a choisit de rester. Ce n'est pas le genre de fille que l'on baise pour oublier son ex, mais plutôt le genre de fille auquel on tombe amoureux. 

Et ça, c'est exclut. 

Elle ne perd pas son sourire une seconde et balaye ma réponse d'un coup de main. 

— Pas grave, je trouverais bien. En plus il me faut un boulot ou je peux adapter mes heures avec les visites de mon père. Je dois souvent l'emmener chez le médecin ou en chimiothérapie donc...

Son sourire est encore là, même quand elle parle de son père malade. 

Où trouves tu cette force Charlie ? Dis le moi pour que je puisse t'imiter ! Je veux pouvoir parler d'Anna sans me décomposer. 

On frappe à ma porte ouverte et tout deux, nous nous retournons. 

— Désolé de vous déranger, j'ai fais un rapide contrôle et ouais... y a du boulot. Certaines réparations ne sont pas urgentes, mais pour le reste... 

Il fait la grimace, puis son visage s'adoucit en voyant l'air ravit de notre cliente. 

— Pas de soucis Seth, fait l'essentiel on verra plus tard pour le reste. 

Il hoche la tête et Charlie se tourne vers moi en haussant les épaules. 

— Ma Citrouille va se faire une beauté ! 

Je pouffe de rire et me ressaisis en voyant le visage surprit de mon ami. Lui me connait bien, il sait que ce n'est pas une expression dont je suis habitué. 

— Oh, Seth, toi tu connais quelqu'un qui cherche une vendeuse ou une secrétaire ? Lance Charlie, comme s'ils étaient amis depuis des années. 

Lui semble aussi détendu qu'elle et ça me perturbe. Ils arrivent avec un telle facilité à dialoguer, partager... 

— Heu... t'as déjà bossé dans un bar, un café ou un restaurant ? 

Elle liste les différents boulots qu'elle a exercé et il est aussi étonné que moi. 

— Ben essaie d'appeler à ce numéro. Ma copine aide sa meilleure pote à monter un café à scène ouverte et ils sont en faible effectif. Tu auras peut être une chance. 

Il sort son téléphone et affiche le numéro de Riley. 

Pendant ce temps je reste en retraint, terrifié par ce qu'il se passe. Charlie va être entièrement confronté à mon monde. Celui où il y a Damon et Aria, Riley et Seth et peut être... elle va apprendre à me connaitre à travers mes connaissances et je ne donne pas cher de ma réputation. 

Comment ai-je pus laisser une telle chose arriver ? Et puis merde... je croyais quoi ? Que Charlie pourrait être mon secret, qu'elle ne pourrait jamais rencontrer mes amis et qu'elle serait ma petite fée que je vois quand je vais mal ? 

Ils discutent du projet de café, de sa copine et je m'efface encore plus. 

Putain je crains grave, je dois me ressaisir. 

La nuit dernière ne signifiait rien et il ne doit rien se passer entre nous surtout maintenant que je sais qu'elle a une chance de faire partie de mon cercle. 

Elle a beau être mignonne à croquer, être la première à me faire rire depuis un bon moment et m'avoir fait flancher une nuit, je ne la connais pas et je n'en ai aucune envie. 

La seule qui compte est celle que j'ai perdu. 







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