Deux ans plus tard...
-Damon, ôte -tes pieds de ma table TOUT DE SUITE .
-Je te signale que c'est aussi MA table, mon petit Stefan, alors pour une fois, je t'en supplie, FERME-LA et va voir ailleurs si j'y suis.
-DAMON ! Non mais ça va pas la tête de parler comme ça devant Aiden ? T'es tombé sur la tête ou quoi ?
-Ça vaut pour toi aussi, Stef' ! Je n'ai pas envie que le premier mot de Tyler soit une grossièreté du genre : « connard » ou « ta gueule ! »!
-Là, c'est toi qui le donne le mauvais exemple.
La famille Salvatore était réunie dans le salon du manoir, installé sur l'immense canapé devant un feu de cheminée ronflant. Aiden et Tayler, le fils de Stefan et Elena, à présent âgés de deux ans, jouaient sur le tapis sous les yeux attendris de leurs parents. Jo se laissa aller sur le torse de son mari.
-Je suis épuisée...
-Oui, on vous a entendu hier soir, répliqua Stefan d'un ton ironique. AÏE !! s'écria-t-il quand son frère lui lança une cacahuète dans l'œil.
-Vous aussi y a pas besoin d'écouter aux portes ! renchérit Damon. D'ailleurs, les bébés, ne se font pas tous seuls.
Il sourit alors à Jo et posa sa main sur le ventre à nouveau arrondi de la jeune femme. Elena eut alors un petit rire.
-Je trouve ça quand même incroyable que nos deux grossesses aient à chaque fois été en même temps Jo, dit-elle tout en recouvrant son ventre lui aussi gonflé.
-Incroyable ? répéta Jo en faisant mine d'être surprise. Ça n'est pas incroyable Elena, c'est simplement Dam' et Stef' qui ont des envies simultanées. Ils sont frères après tout.
-Merci de le rappeler, on avait oublié, marmonnèrent les deux vampires.
Tous éclatèrent alors de rire, tandis que la neige tombait silencieusement au-dehors.
Tous les dangers qu'ils avaient affrontés, cette mort qu'ils avaient regardé à plusieurs reprises dans les yeux, étaient derrière eux à présent, mais leur avaient permis de se rapprocher, de se lier les uns aux autres de manière indéfectibles et ce, pour toujours. Tout cela était peut-être du passé, mais vivrait chaque jour dans leurs mémoires, de même que les moments heureux.
La vie éternelle qui les attendait ne faisait que commencer ...