Deux mois plus tard.
15 Janvier 1994.
Est-ce que tu vas bien ? Je ne sais pas quoi te dire d'autre que de te demander si tu te sens bien, si tout va bien en ce moment dans ta vie.
Tu sais, malgré tout ce que j'ai pu t'annoncer, je ne peux m'empêcher de m'inquiéter pour toi et de m'enquérir si tu te portes d'une bonne manière. Je n'ai pas été très doux dans mes mots, j'ai même été un peu trop brute, je n'aurais vraiment pas dû. Je pense constamment aux faits que les phrases choisies étaient les pires et que je pouvais faire bien mieux afin de te faire moins mal.
En y pensant encore une fois, je n'ai pas du tout assuré. Tu n'avais pas besoin de toute une méchanceté gratuite comme telle, et tu n'en as toujours pas besoin. Tu ne le mérites pas, j'en suis parfaitement conscient. Mais il est bien trop tard pour retourner en arrière et changer les choses, n'es-tu pas d'accord sur ce point ?
C'est pour cela que je me dois de te faire des excuses, pour mon non assurance et ma stupidité envers ta personne. Je peux tout à fait comprendre si tu rejettes ma demande de pardon en ton égard, je l'aurai amplement mérité, je l'avoue. Mais il s'agit de ma seule possibilité pour arrêter cette culpabilité de grimper davantage dans mon esprit. Je divague, je ne souhaitais pas te faire souffrir et je ne vais pas cacher que cela me ronge intérieurement.
As-tu retrouver le sourire ? Dis moi que je n'ai pas engendré le pire qui puisse t'arriver, que je ne l'ai pas provoqué ou déclenché, je t'en supplie, mon chaton... Promets moi que tu n'as pas essayé de faire quoi que ce soit, j'ai besoin de savoir, c'est impératif. Parce que oui, comme je te l'ai dit au tout début, je m'inquiète quand même énormément pour toi. J'ai voulu t'aider, et je veux le faire d'un côté mais tu ne vas plus me laisser approcher, donc je me sens de nouveau incapable... Je tiens à toi et à ta santé mentale comme physique, tu es comme mon petit frère dont je ressens le sentiment de protéger, de secourir, de soutenir.
Que dis-je, je sais très bien la réponse... Pourquoi est-ce que je continue de te faire des remarques comme précédemment alors que je me rappelle très bien ton état lorsqu'une image m'est parvenue, de la part d'un ami à qui je me suis confié sur ton sujet, pendant de longues heures.
C'est d'ailleurs pourquoi je m'excuse autant. Tu as peut-être sombré mais tu n'as pas encore franchi le pire des cap, n'est-ce pas ? Laisse toi un peu de temps avant de prendre la décision. Parle en, ne fais pas de bêtises, pas sans m'avoir prévenu.
N'oublie pas la vraie personne que tu es, Hoseok. Une bonne personne, adorable personne, et tu as toutes les raisons du monde pour le montrer aux autres et te faire accepté, apprécié et aimé.
Snow Flower.