G a l b e r o

By EcrivaineUneHeure

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On ne sait pas vraiment qui ils sont. On ne sait pas si on peut les croiser à la boulangerie ou dans un hanga... More

Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32

Chapitre 22

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By EcrivaineUneHeure

La fenêtre de la Jeep se baissa et ralentit, donnant vue à un officier qui nous toisa du regard longuement, nous analysant, pour finir par hocher la tête. La fenêtre se referma et la voiture accéléra. C'était au moins le quatrième homme qui nous contrôlait de la sorte. Je commençai à en avoir marre. Je lançai un regard au rétroviseur, les deux autres Jeep derrière nous avait eu droit au même traitement.

Je regardai par la fenêtre de la voiture, nous arrivions dans un quartier très.. hupé. Les quelques rayons de soleil présents offraient un air paisible. On passa d'abord un petit rond point où une statue en forme de cygne jaillissait de l'eau sortant avec une telle délicatesse que j'aurai voulu qu'elle m'effleure. On prit la seule sortie disponible à ce rond-point et on arriva devant une petite rue qui se finissait en un cul de sac. Je restai ébahie devant ce que je voyais. 4 gigantesques palais s'étalaient de leurs hauteurs, toutes aussi belles les unes que les autres. Je n'avais jamais vu un sol pareil, si lisse. La pelouse présente entre les bâtiments était fraichement taillée. L'architecture sur ces maisons, les moindres centimètre carré semblait avoir été construit avec une infime précision. La route se finissait à vue d'oeil, elle ne comptait que ces 4 bâtiments, en même temps. De telles habitations ne pouvaient appartenir qu'au Gouvernement. Tout cela me semblait si loin de mon petit appartement. C'était comme une petite bulle loin de tout. C'était un petit quartier, sécurisé, accessible après une multitudes de contrôles, où seuls des personnes importantes venaient.

Je jetai un coup d'oeil au conducteur. Il ne montra aucune émotion spéciale, comme s'il voyait ce quartier pour la millième fois. Cet homme m'avait attendu au pied de mon immeuble, dans cette Jeep, accompagné de deux autres voitures semblables. Il m'avait informé qu'il allait me conduire aux membres de notre Gouvernement et m'avait gentiment ouvert la porte, m'invitant à monter. Je n'étais sortie de l'hôpital que depuis 2 jours, c'était aussi le délai que j'avais eu pour me préparer à rencontrer les membres du Cabinet. 

On y était.

Mes mains étaient moites, mon regard se posait partout. Une telle chance que j'avais..

Aux infos, ils ne parlaient que de ce que j'avais fait, c'était plutôt inhabituel pour moi. Certains de mes voisins étaient venus me voir, me félicitant de ce que j'avais fait, d'autres se contentaient de me regarder de loin et chuchotant quelque chose à la personne qui les accompagnait, s'il y en avait une.

« Voiture 43-09 arrivée. » Dit l'homme.

Il parlait à l'oreillette dans son oreille, ne se souciant pas de moi. Il n'attendit pas de réponse et relâcha sa main, arrangeant au passage son costume aux mesures parfaites.

Il ralentit alors, s'arrêtant devant l'un des palais. Je le fixai, obnubilée par une telle classe. Deux agents étaient postés à l'entrée du palais, guettant chaque mouvement à l'horizon. Le conducteur sortit de la voiture, et je le vis quelques secondes plus tard devant ma porte. Il l'ouvrit, et tendit son bras, m'invitant à descendre.

« Vous pouvez à présent descendre, Mademoiselle Jenkins. Vous serez guider »

Il dit cela comme s'il avait répété son texte une centaine de fois. Il me regardait mais j'avais l'impression que j'étais transparente. Perturbée, je bafouillai :

« D'accord, euh..un grand merci. »

Et je descendis.

A peine fus-je sur mes pieds, qu'il contourna à nouveau la voiture et démarra, partant dans le sens inverse. Je regardai la voiture s'éloigner, alors que les deux autres, garées l'une derrière l'autre restaient. Le conducteur de l'une me fixa.

Je tournai sur moi-même et fis face au palais se présentant devant moi.

Il s'étalait sur plusieurs mètres de hauteur, et je dus légèrement tourner la tête pour voir la fin. Une grande porte blanche était accessible par de petits escaliers en pierre. Certaines parties de la façade ressortaient plus, dû au relief de la maison, notamment le milieu de la façade. Des fenêtres atypiques, longues, apportait une décoration. L'architecture faisant que le pourtour des fenêtres était orné de gravure si gracieuses. Je comptai trois balcons, sur la même ligne, ressortant vers l'avant en formant une boucle. Quelques feuillages à forte densité s'étalaient ici et là sur la façade du palais, apportant un style contemporain. Les murs, ou plus précisément les briques qui le constituait, étaient essentiellement de couleur brunâtre, même si le toit était de couleur sombre semblant avoir une forme de chapeau.

J'avançai de quelques pas, me dirigeant vers les escaliers en pierre. Je montai, marche par marche m'appuyant sur la rambarde, d'un pas que je voulais assuré. J'arrivai alors devant la porte. Elle ne m'avait pas l'air d'être aussi grande quand j'étais en bas. 
Ma main se posa délicatement sur la porte, suivant les gravures en pierre. Je toquai, espérant qu'en ce vaste intérieur, on puisse m'entendre. 

Je ne pus même pas détendre mon bras, que la porte s'ouvrit grand. Un homme, sans doute juste derrière la porte, s'offrit, devant moi. Il portait un costume bleu marine, lui aussi taillé à la perfection. Il me fixa attentivement, sans l'ombre d'une émotion. Il devait avoir la quarantaine, les quelques cheveux blancs sur son crâne me le confirmaient. 

" Mademoiselle Jenkins, je vous prie de me suivre. "

Il se recula, me laissant le passage. Je fis un pas en avant et découvrit la beauté du bâtiment dans lequel j'étais. 

Les volumes de la pièces étaient grand, le plafond m'avait l'air si loin. Il était en forme arrondie, soutenu par de grandes poutres blanches. Un grand anneau réunissait toutes les poutres, au plafond. Et, au dessus de cet anneau, de grandes fenêtres en forme de demi cercle étaient, offrant la vue sur le ciel en train de se coucher. La première chose que je vis, ce fut le grand escaliers en face de moi. Il était en marbre, grand, beau. Il commençait en face de moi, à quelques mètres, où deux bouquets de fleurs étaient posés de chaque côté, pour se finir plus haut en se divisant en deux passages qui emmenaient je ne sais où. Les grandes rampes n'étaient faites que de spirales en or, et continuait vers les deux couloirs, séparant le second étage du vide. Il n'y avait pas de fenêtres atteignables dans cette salle, uniquement des lumières cachées dans les rebords du plafond, qui reflétaient une couleur plutôt jaunée, cela donnait un air reposant à la pièce. Je regardai le sol blanc, je pouvais me voir dedans. Aucune imperfection ne le salissait, j'avais même peur de faire des traces avec mes chaussures que j'avais depuis plusieurs années. Je m'avançai encore d'un pas, et je découvris que derrière l'escalier, la salle s'étendait encore. De petits tables basses en verres étaient posées ici et là, et portaient elles aussi de grands bouquets de fleurs. Au second étage, là où se divisait l'escalier en deux, je ne pouvais pas apercevoir grand chose ; Quelques fauteuils, bordeaux, d'une personne donnant vue sur le rez de chaussée étaient éclairés par les mêmes spots. 

"Jelena Avery Jenkins ! Nous sommes heureux de vous accueillir ici. "

Je tournai la tête vers le second étage, dans le couloir de gauche. Une femme d'une quarantaine d'année tenait la rambarde d'une poignée à peine refermée, fit son apparition.

C'était Mandy Brooks, une membre du Cabinet. La seule femme du Cabinet. Ses cheveux bougeaient en même temps qu'elle, ils étaient les cheveux court,  fait en un carré, lisse. Ils étaient entre le brun et le roux, je n'ai jamais su me décider malgré qu'on la voyait des centaines de fois à la télé. La voir devant moi m'épatait. 

" Le plaisir est pour moi," répondis-je tentant de cacher mon stress. 

Les personnes du Cabinet étaient des personnes difficiles à atteindre, ils semblaient si loin de nous. Nous ne les voyions qu'à la télé, pour la plupart d'entre nous. Et les plus chanceux, lors de grands événements politiques, où, même là, ils étaient entourés d'une dizaine de garde du corps. Alors, la voir devant moi, avec un simple garde du corps ? C'était étonnant. Mais pour aussi peu de surveillance, ils devaient être certain d'être en sécurité. Il y avait sans doute un système que j'ignorais encore, capable d'assurer leur sécurité. 

Brooks descendait pas à pas les marches de l'escalier principal. Elle fit une petite pause en bas et avança de quelques pas pour s'arrêter devant moi. 

" Vous êtes une magnifique femme, Jelena." Dit-elle alors devant moi. 

Nous étions très proche. Je n'aurai jamais cru qu'un membre du Cabinet me parlerait de la sorte, un jour. J'étais excitée, c'était bien trop. 

Ses yeux foncé, noir, me regardait avec bienveillance. Cette femme était belle pour son âge. Elle avait la peau claire comme une petite fille, mais ses yeux noirs profond la durcissaient, accentués par le trait noir de maquillage. Je vis alors ses quelques rides, faisant disparaître quelques peu les tâches de rousseurs sous ses yeux, quand elle sourit. Elles lui allaient même bien. Son carré, droit, reflétait la personne qu'elle était. 

"M-Merci." Dis-je, ne sachant pas trop quoi faire.

" Suivez-moi, je vais vous emmener là où mes confrères nous attendent. "

Elle tourna sur elle même. De sa démarche assurée, elle avança. Je la suivis. Ses talons aiguilles résonnaient à chaque pas. Ils étaient beiges marron, accordés à sa robe. Celle-ci était tout ce qu'il y avait de plus classe. Un court blazer blanc recouvrait le haut de sa tenue. 

On avança dans la salle principale et on se dirigea vers une porte sur le mur de gauche. Je découvrais les lieux, aussi grands et étonnant que la première pièce. On passa comme cela deux, trois, quatre pièces où plusieurs gardes tenaient leurs postes, la saluant au passage, et nous arrivons enfin  devant une grande porte qui semblait être celle où nous nous rendions. Presque aussi énorme que celle de l'entrée. Un garde se recula, nous 

Elle la poussa, et passa en première. Ensuite, elle m'invita à entrer. 

J'avançai, et elle referma la porte derrière moi. Une plus petite salle s'offrait à moi. Il y avait une grande table qui faisait presque toute la pièce, entourée d'une dizaine de chaises. Des spots éclairaient toute la salle. Les murs étaient gris, décoré d'une triste peinture. Il y avait des armoires encastrées dans le murs, plutôt pratique. La grande table était transparente, et rien n'y était posé dessus. Mais autour de cette table, trois personnes étaient assises. 

Nathan Delmas.

Dave Montgomery.

Steven Collins.

Tous les membres du Cabinet étaient réunis dans la même pièce. Avec moi.  

Toutes les têtes se dirigèrent vers moi. Et puis, les trois se levèrent. Je m'approchai d'eux.

" Mademoiselle Avery" Me salua Collins. 

Il me tendit la main, que j'acceptai. Je fis de même pour les deux autres. Montgomery me proposa de m'asseoir. 

" Désirez-vous quelque chose à boire ? "

" Non, ça ira, merci."

" Prenez place, je vous en prie." Me dit Delmas.

Collins reprit sa place à l'extrémité de la table, Brooks, elle, de l'autre. Montgomery et Delmas s'assirent sur le côté latéral, avec deux chaises entre eux. Je reculai la chaise en cuir, et pris place. 

" Et bien, comment va notre héros ?" Sourit Delmas, en face de moi. Je le regardai attentivement. Il était comme on le voyait aux écrans. Il avait les cheveux noirs, court, dont quelques uns blancs. Sa barbe était fraichement rasé. Il avait un nez droit et de fines lèvres. Il devait avoir la cinquantaine. Ses yeux étaient bleus, bleu perçant. Il réajusta sa cravate à la même couleur, et aux rayures plus claires. 

" Cessez de me considérer comme tel, je n'ai pas fait grand chose" Souris-je gênée. 

" Sans vous, il y aurait eu des morts, soyez-en sûre" Intervint Brooks. 

Je ne répondis pas, mais elle avait raison. Je me remémorai le vieil homme qui allait se faire tuer si je n'avais pas enclencher les alarmes. Cette journée horrible me procura un frisson dans tout le corps. 

" Le Cabinet vous remercie pour ce que vous avez fait pour notre pays" me dit Montgomery droit dans les yeux. 

Montgomery était sans doute le plus vieux de tous. Sa barbe blanche était longue, ses cheveux de la même couleurs. Ceux du haut de son crâne étaient relevés en arrière tandis que ceux sur les côtés recouvraient ses oreilles

" C'est un honneur de protéger ma nation"  répondis-je solennellement. 

" Dites-nous, Mademoiselle Jenkins, vous avez fait preuve de talents épatants lors de cette journée, comment cela s'est-il passé dans votre tête ?" Me demanda Brooks.

Je réfléchis. Comment donner une réponse alors que je ne l'avais même pas ?

" Et bien, je n'ai pas réfléchis sur le moment. Des vies étaient en danger, il fallait que j'agisse. "

Ils buvaient mes paroles sans rien dire. Ses huit paires de yeux épiaient mes moindres faits et gestes. Je le faisais aussi, instinctivement. J'avais déjà tous les plans du bâtiment en tête.

" Comment être sûre que votre plan marcherait ? Il y avait des centaines de raisons pour qu'il échoue, si vous n'aviez pas eu ces statuettes ? Si le troisième homme serait arrivé avant que vous ne seriez à votre poste ?" Dit Collins.  

" Si je n'avais pas eu ces statuettes, j'aurai chercher autre chose d'aussi lourd. Et, j'étais armée avant d'être à mon poste. S'il était venu plus tôt, armée que j'étais, je l'aurai tué avant même qu'il ne puisse charger. "

Montgomery sourit. 

" Comment avez-vous su que vous aviez assez de temps pour faire tout cela pendant son absence, il aurait pu arriver une seconde plus tard" S'entêta Collins. 

Je ne répondis pas directement. Devais-je vraiment dire tous les stratagèmes que mon cerveau faisait avant d'arriver à une déduction ? Comment expliquer que j'avais le plan du musée encré dans ma tête ? Comment expliquer que dès que j'entrai quelque part, je ratissais du regard les lieux ? J'avais l'habitude de répondre vaguement, je ne désirais pas me faire remarquer. Alors je me taisais et je faisais comme tout le monde. Je faisais taire ma nature. 

" C'était un pur hasard. "

Rien ne se dit, tout le monde se regardait, et je regardais tout le monde.

" Parfois, il est difficile de se faire comprendre" Murmura Montgomery. 

Je ne répondis rien, le regardant longuement. Il arborait un sourire au coin, sur son visage bienveillant. C'était comme s'il avait lu en moi. 

" Que pensez-vous qu'ils voulaient dans ce musée, Mademoiselle Jenkins ? " Me demanda Delmas, en face de moi. 

Je tournai la tête vers Delmas, me concentrant à nouveau.

Je soupirai, laissant divaguer mon regard sur toutes choses dans la pièces. Je me trouvai dans une impasse.  J'y avais réfléchis, encore et encore, mais je ne voyais vraiment pas ce qui pouvait les intéresser dans un musée. 

" Je n'en ai aucune idée. Les forces de l'ordre les ont interrogés, ça n'a rien donné ? "

" Aussi silencieux qu'un mur. Nous avons plusieurs raisons de penser que ce n'était pas quelque chose qu'ils cherchaient, mais plutôt quelqu'un. "

Je m'interrogeai. Tout cela était donc une mascarade pour s'en prendre à quelqu'un dans le musée ? Mais qui ? J'aurai tant voulu en savoir plus. Je compris qu'il ne valait mieux pas insister sur de informations que je n'étais pas sensée savoir. 

Brooks tourna sur sa chaise. 

" Heureusement que nous avons reprit cette affaire, avant qu'il ne soit trop tard."

" Le Sénat était dépassé" Remarqua Collins. 

" Le Sénat a sous-estimé les Galbero. Il y a 15 ans, les Galbero volaient dans des épiceries, regardez où nous en sommes aujourd'hui !" S'emporta Delmas.  

" Nous avons plus avancer en moins d'un an, que eux, en 15 ans" Dit Collins. 

" Ils ont bien un but, ils ne font pas tout ça depuis 15 ans pour s'amuser.." Intervins-je. 

Un silence régna dans la pièce. Les têtes hautes, tout le monde était dans ses pensées. Le Cabinet détenait sans doute des informations confidentielles, qu'ils ne dévoileraient pas au public. Ils étaient bien plus informé que nous sur les activités des Galbero. 

" Ils préparent quelque chose, on peut en être sûr. Ce sont des personnes agitées par la haine, ils détestent tout ce qui les entoure, ils se croient plus intelligents que quiconque. Ils ont à ce jour tué deux personnes : Jack Grant et Oscar Tyler.  L'un est un juge et l'autre retraité. Ils s'en prennent à n'importe qui, ils veulent nous montrer leur puissance, et comptent monter en flèche. Après tout le travail que nous avons fait, on peut être sûr que les Galbero veulent en savoir plus sur nos informations classées top secret. Ils ont sans doute tué le juge Grant pour ses informations qu'il n'a pas voulu donner" Dit Collins, le regard noir. 

Je pariais que tous les coeurs dans cette salle maudissaient à l'instant les Galbero. 

" Ils se font un malin plaisir de détruire ce que nous faisons pour le pays. Les systèmes de sécurité, perturbent les hôpitaux, volent les banques. Nous aidons le pays et ils le détruisent" Grogna Montgomery. 

Je haïssais les Galbero du plus profond de mon coeur. Combien de familles ont-ils détruit ? Combien de vie ont-ils détruit ?

Je tentai de rester lucide.

" Il faut penser à leur prochaine attaque. Ils cherchaient quelque chose dans ce musée. Ils ne l'ont pas eu. Si on sait ce qu'ils cherchaient, on sait où ils vont frapper la prochaine fois " Expliquais-je.

Je les voyais me regarder attentivement, et je soutins tour à tour leurs regards.

" Chacune de leur attaque est bien trop précise, ils ont réussi à se mêler parfaitement parmi nous. Pourquoi ? Ils sont intelligents, comment cela se fait-il qu'ils atteignent leur cible à une vingtaine de mètres ? Comment expliquer qu'en quelques secondes ils volent un avion appartenant au Gouvernement ? Il aurait fallu que dans cet avion, il y avait des agents qui les attendaient, prêts à les abattre. Ils sont forts, on doit l'être encore plus ! Comment espérer gagner sinon ?"

Ils ne disent rien. Et quant à moi, je récuperai mon souffle. Tous me regardaient, étonnés.

" Vous ne cessez de nous épater." Dit Collins.

" On sera prêt. Cette ère est bientôt finie, soyez en sûre. Nous formons les meilleurs hommes et les meilleures stratégies pour contrer les Galbero. L'excellence. Bientôt sera la fin" Déclara Brooks, en se levant. 

Je me levai à mon tour, et compris que la visite était finie. Je les saluai tous à nouveau, ne me rendant pas compte que les plus hautes têtes du Gouvernement m'avaient conviées. 

" Nous espérons pouvoir vous faire confiance pour la suite, Mademoiselle Jenkins" Me dit Delmas en me serrant la main. 

"Je laisserai ma vie pour protéger mon pays. "

** 

Me tournant dans mon lit, je réfléchis. 

Il fallait que tout cela cesse. Si jamais le Cabinet, le Gouvernement savait que je suis en contact avec les Galbero, on me tuerait. Et tout le peuple serait du même avis. 





________________________________________________________________________________

Heyy ! Comment allez-vous ?

Nouveau chapitre, plutôt long, comment vous le trouvez ? Plusieurs questions se posent .. La suite sera d'autant plus surprenante :) 

N'hésitez pas à voter si vous aimez et commentez si vous voulez ! 

Merci pour tout, 

Bisouuu ❤️

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