Apprends-moi/fan-fiction camr...

By leence3

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Céder au désir pourrait leur faire tout perdre, mais comment résister ? À 18 ans, Camila a tout perdu : sa mè... More

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Partie 2
Partie 3
Partie 4
Partie 5
Partie 6
Partie 7
Partie 8
Partie 9
Partie 10
Partie 11
Partie 12
Partie 13
Partie 14
Partie 15
Partie 16
partie 17/1
Partie 17/2
Partie 18
Partie sans titre 19
Partie 20
Partie 21
Part 22
Partie 23
Partie 24
Partie 25
Partie 26
Partie 27
Partie 28
Partie 29
Partie 30
Partie 31
Partie 32
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Partie 49
Partie 50
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Partie 52
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Partie 59
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Partie 97
Partie 98
Partie 99

Partie 58

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By leence3


   Camila

Je me réveille dans les bras de Lauren. Nos deux corps sont enlacés. Nous n'avons pas beaucoup dormi, cette nuit. Pourtant, je me sens en pleine forme. L'intensité du plaisir à compensé l'absence de sommeil. On dirait bien que le bonheur fonctionne comme un euphorisant. Je suis heureuse qu'elle m'ait avoué son amour, émue qu'elle m'ait confié ce qu'elle n'a jamais partagé avec personne, grisée par l'intensité du plaisir qu'elle m'a donné. Et par-delà la fusion de nos deux corps, je me sens plus proche d'elle que jamais. A cet instant, je n'ai aucun doute : nous avons bien fait de quitter la Havane ensemble.

Je contemple quelques instants son beau visage endormi, mais je ne résiste pas longtemps à l'envie de poser un baiser sur ses lèvres. Elle se réveille alors, ouvre les yeux et me sourit aussitôt.

Ses mains caressent ma peau nue d'une façon qui m'aiguillonne aussitôt et qui fait renaître les plaisirs de la veille. Je bascule sur Lauren et lui mordille le cou. Ses mains se plaquent sur mes hanches, ses caresses se font dangereuses, et je sens le désir fourmiller entre mes jambes.

Ces réveils vont vite me devenir indispensables.

En fait, je crois qu'ils le sont déjà.

Lauren m'écarte doucement d'elle, dissimulant mal sa frustration.

- Je resterais bien toute la journée ici avec toi... Mais il faut que je passe à la fac, aujourd'hui. Je dois leur parler des difficultés de paiement de l'année à venir..., explique-t-elle, embarrassée.

Je savais que la parenthèse serait de courte durée... Mais j'aurais bien retardé un peu le moment où il nous faudrait faire face à la réalité.

Son air déterminé m'impressionne. Elle évoque ce problème sur un ton neutre, comme une formalité administrative dont elle souhaite se débarrasser au plus vite, elle semble sûre qu'une solution existe.

Après avoir posé un dernier baiser sur mes lèvres, Lauren se lève.

La parenthèse est fermée, mais un autre spectacle commence.

Lauren évolue dans la pièce, complètement nue, et je me laisse aller à la contempler. Mon poste d'observation est parfait : allongée sur le lit, j'ai la place idéale pour admirer les détails de ce corps félin.

Comment est-il possible d'avoir des fesses aussi bien dessinées ?

Soudain, je me rends compte que je ne suis plus aussi intimidée qu'avant.

A l'autre bout de la chambre, elle enfile des sous-vêtements puis un jean sombre. Chaque mouvement fait vibrer ce beau corps sensuel.

Décidément, se priver de ce spectacle serait un crime.

Si le papillon qui déploie ses ailes sur sa nuque me semble toujours aussi sexy, j'en comprends mieux le sens, maintenant que Lauren m'a confié son passé. Quand je l'avais interrogé, la première fois, à propos de ce tatouage, elle m'avait parlé de délivrance. Je mesure à présent la profondeur de ce symbole et je réalise que sa force physique équivaut largement à la force morale dont elle a fait preuve pour surmonter son accident.

Soudain, elle se tourne vers moi.

- Alors, qu'est-ce que tu en dis ?

Heu... parfaites, les courbes...

- A quel propos, exactement ? demandé-je, un sourire aux lèvres.

- On peut savoir ce que tu regardes comme ça ? souffle-t-elle en enfilant son chemisier.

- Toi... C'est toi que je regarde, répliqué-je sans détourner les yeux.

Elle ferme les boutons de son chemisier et s'approche du lit. Je me rends compte que c'est la première fois que je la vois porter un chemisier.

- Et ça te plaît ? demande-t-elle.

- Plus que tu ne le penses, murmuré-je d'une voix étouffée. Et ce chemisier met tes seins en valeur d'une façon criminelle...

- Je te laisserais bien me prouver tout ça..., rétorque-t-elle d'une voix rauque.

Elle garde ses yeux plongés dans les miens pendant quelques secondes puis se détache à regret, grognant de dépit.

- Camz, je dois partir à l'université, avec Matt..., murmure-t-elle.

Une lueur d'inquiétude passe dans son regard.

- Est-ce que tu veux venir avec nous ? demande-t-elle doucement.

- Je préfère rester ici..., dis-je en me redressant.

- Tu vas rester toute seule ? ça ne te dérange pas ? insiste-t-elle.

- J'ai besoin de me reposer, et de m'habituer à ce nouveau foyer, dis-je en regardant autour de moi.

Même si j'ai la nette impression que je ne vais pas mettre très longtemps à m'habituer, en fait.

- Tu es sûre, tu restes ? poursuit-elle.

Je hoche la tête.

- A tout à l'heure, alors ! lance-t-elle en quittant la chambre.

Une fois Lauren partie, je prends mon temps. Je m'enivre de son odeur dans les draps. Des élans de volupté me reviennent au souvenir de la nuit torride que nous avons passée, comme les répliques d'un séisme.

Je vais avoir du mal à sortir de ce lit.

Dans le lointain, j'entends la moto de Lauren démarrer.

Ce bruit a le pouvoir de me faire tourner la tête...

Pauvre de moi.

La pièce est baignée de soleil, à présent, comme une invitation à me lever pour faire les premiers pas dans cette nouvelle vie qu'il m'appartient de construire.

Enroulée dans les draps, je m'approche de la fenêtre. En quelques mois, je suis passée par beaucoup d'endroits, ais je ne me suis jamais sentie aussi bien que dans cette chambre, dans cet appartement, dans ce quartier qui s'étend à perte de vue. A croire que l'architecture brute de la ville me communique un peu de son énergie.

Pas autant que l'énergie brute et sauvage de Lauren...

J'explore tranquillement la chambre de Lauren. Je 'approche d'abord de la grande photo d'aurore boréale. Je sais qu'elle a été prise par son père. Je me laisse absorber par les lumières vertes. Je souris. La force qui s'en dégage colle bien avec Lauren.

Je flâne ensuite devant son bureau couvert de croquis d'architecture. Le désordre me fait rire. Poussée par la curiosité, je ture sur le coin d'un papier administratif qui dépasse. J'ouvre de grands yeux. C'est un papier de la fac : elle a terminé première de sa promo !

Première ?

Est-ce qu'elle a apprécié cette réussite ou est-ce qu'elle lui a seulement rappelé sa vie d'avant, celle qu'elle désirait plus que tout et dont l'accident l'a privé ? Mon cœur se serre. Quelle force il a dû lui falloir, pour surmonter son désarroi et devenir ce qu'elle est à présent...

Ensuite, mon regard est attiré par les dizaines de photos punaisées à même le mur dans tous les sens. Fêtes avec ses colocataires, matchs de boxe, tags, il y en a tellement que mon regard ne sait pas où se poser. Chaque fois que je tombe sur une photo de Lauren, je suis soufflée par sa beauté. Même quand elle prend des poses idiotes, avec ses colocataires, elle reste à tomber.

J'en volerais bien une ou deux sur lesquelles elle est en maillot de bain.

La voir si belle me pousse à chercher autre chose... Est-ce qu'il y a des filles, sur ce pêle-mêle ? Le cœur battant, je sais que cet accès de jalousie est déplacé. Mais je ne peux pas m'en empêcher. Pas de fille, mais mon regard tombe sur une photographie de Sofia. Ma petite sœur souffle les bougies du gâteau de son septième anniversaire. Le gâteau est en forme de ballerine, Lauren l'aide à souffler, et ma sœur est aux anges. Ma gorge se noue en voyant Sofia.

Pour chasser l'image de son visage en pleurs qui me poursuit depuis que nous sommes parties, je décide de passer dans la salle de bains.

Il est temps que j'arrête de fouiner, de toute façon.

D'après ce que j'ai retenu, elle se trouve en face de la chambre de Lauren. La porte ouvre effectivement sur une grande salle de bains. Dans le style du reste de l'immeuble et de l'appartement, elle allie à la perfection design industriel et confort.

Mon regard est attiré par une étagère vide ornée d'un post-it.

Camila, cette étagère est pour toi.

Je ne reconnais pas l'écriture de Lauren et j'en déduis que c'est l'un des colocataires qui m'a fait de la place. Je souris, émue par cette attention.

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