Apprends-moi/fan-fiction camr...

By leence3

248K 11.6K 231

Céder au désir pourrait leur faire tout perdre, mais comment résister ? À 18 ans, Camila a tout perdu : sa mè... More

Partie 1
Partie 2
Partie 3
Partie 4
Partie 5
Partie 6
Partie 7
Partie 8
Partie 9
Partie 10
Partie 11
Partie 12
Partie 13
Partie 14
Partie 15
Partie 16
partie 17/1
Partie 17/2
Partie 18
Partie sans titre 19
Partie 20
Partie 21
Part 22
Partie 23
Partie 24
Partie 25
Partie 26
Partie 27
Partie 28
Partie 29
Partie 30
Partie 31
Partie 32
Partie 33
Partie 34
Partie 35
Partie 36
Partie 37
Partie 38
Partie 39
Partie 40
Partie 41
Partie 42
Partie 43
Partie 44
Partie 45
Partie 46
Partie 47
Partie 48
Partie 49
Partie 50
Partie 51
Partie 53
Partie 54
Partie 55
Partie 56
Partie 57
Partie 58
Partie 59
Partie 60
Partie 61
Partie 62
Partie 63
Partie 64
Partie 65
Partie 66
Partie 67
Partie 68
Partie 69
Partie 70
Partie 71
Partie 72
Partie 73
Partie 74
Partie 75
Partie 76
Partie 77
Partie 78
Partie 79
Partie 80
Partie 81
Partie 82
Partie 83
Partie 84
Partie 85
Partie 86
Partie 87
Partie 88
Partie 89
Partie 90
Partie 91
Partie 92
Partie 93
Partie 94
Partie 95
Partie 96
Partie 97
Partie 98
Partie 99

Partie 52

2.7K 119 11
By leence3


   Lauren

Camz et moi dans la même pièce, ça ne peut terminer que comme ça. L'attraction est trop forte pour que nous y résistions. Et tout se termine dans un corps à corps complètement surréel. C'est tellement bon quand on fait l'amour... Je ne maîtrise plus rien, et ça m'effraie un peu. Je me sens fragile dans ses bras, et heureuse aussi.

Ça me dépasse, ce que je ressens pour elle.

Et ça dépasse tous les interdits.

- Lauren...

Camila s'est dressée sur les coudes. Elle me regarde, et ses sourcils se froncent en même temps qu'une moue imprime une expression inquiète sur son visage.

Cet air serait charmant s'il n'annonçait pas les mauvaises décisions...

Pourquoi faut-il que, chaque fois, la réalité nous rattrape ? Est-ce qu'on est condamnées à vivre hors de la société, coupée de tout ? Sur une île déserte. Juste toutes les deux.

Hum, pourquoi pas...

On ferait l'amour toute la journée.

Perspective intéressante...

- Tu es avec moi, Lauren ? demande-t-elle doucement.

Je la prends dans mes bras et la serre contre moi.

- Toujours, Camz, je serai toujours avec toi.

La portée de mes paroles se perd contre sa peau, au creux de son cou.

- Je m'en veux de ce que je t'ai dit quand Sofia nous a surprises. J'ai comparé notre baiser à une bêtise, et je m'en veux... J'ai eu tellement peur...

Elle pose la tête sur ma poitrine et sa voix vibre à travers mes poumons, comme pour atteindre directement mon cœur.

- Bien sûr que ce n'était pas une bêtise, reprend-elle. C'est une des meilleures choses qui me soit arrivée depuis longtemps. Tant que nous sommes toutes les deux, tout me semble possible... mais après...

Je dessine les tatouages sur son épaule.

- Je regrette tellement de t'avoir planté sur le parking, après la bagarre. Tu me pardonnes ?

Elle se redresse soudain vers moi. Je souris.

- Quand tu fais ces yeux-là, comment veux-tu que je ne te pardonne pas ?

Elle sourit à son tour et repose la tête sur ma poitrine.

- Je t'avoue que sur le coup, ça m'a fait mal. Mais je suis soulagée que nous ressentions la même chose.

Nous restons sans rien dire pendant quelques minutes, savourant le contact de nos corps comme un instant précieux.

- On ne peut pas lutter contre ce qui nous attire... C'est plus fort que nous, dis-je évasivement.

- Mais les gens...

- Les gens n'ont rien à dire, Camz. Une bonne fois pour toutes, nous ne sommes pas sœurs. Ceux qui ne comprennent pas ne sont pas dignes d'être considérés comme des amis.

- J'aimerais avoir ta force..., soupire-t-elle.

- Tu n'es pas toute seule, Camila, on est deux, pour faire face...

- Vivre dans la crainte d'être découvertes par mon père et ta mère, ce n'est plus possible, tranche-t-elle. Ne serait-ce que pour Sofia...

- Il faut leur parler, Camila. Sinon, on va devenir folles, murmuré-je.

Camila hoche la tête, mais son regard trahit son inquiétude.

- Je suis d'accord, on ne peut plus se cacher. Leur parler, c'est la meilleure solution. Et puis, on ne peut pas continuer à mentir à tout le monde...

Je sens son appréhension au tremblement de sa voix. Je la prends dans mes bras et elle blottit son visage dans mon cou.

- Tu sais, Camz, on n'est pas obligées de le faire immédiatement. L'important, c'est qu'on ait décidé de le faire. On peut attendre le meilleur moment.

- Le plus tôt sera le mieux, Lauren, dit-elle d'une voix déterminée. Autant se confronter à leur réaction tout de suite, plutôt que de ruminer pendant des jours et des jours.

- Tu es sûre ?

- Certaine, affirme-t-elle en levant la tête pour me regarder droit dans les yeux.

Je pose un baiser sur son épaule et souris.

- Et dire que je t'ai prise pour un petit hérisson perdu au bord de la route... En réalité, mieux vaut ne pas trop t'embêter... Et une fois que tu as quelque chose en tête, malheur à celui qui se place en travers de ton chemin...

Elle sourit et se laisse tomber à côté de moi.

- Ouais, enfin, je connais une personne qui a le pouvoir de faire de moi à peu près ce qu'elle veut...

- Et je la connais ? demandé-je, amusée.

Elle rit.

- Je suis dans ses bras en ce moment même.

- Par exemple, là, si je te demande de m'embrasser, tu ne pourrais pas y résister, c'est ça ?

Elle pose ses lèvres sur les miennes.

- N'espère pas en profiter lâchement, Lauren, dit-elle en prenant un air faussement fâché qui me fait craquer.

Nous échangeons un baiser plein d'une nouvelle énergie, comme une promesse pour l'avenir.

Soudain, ses yeux tombent sur le grand cadre d'aurore boréale accroché au mur. Elle contemple quelques instants les lumières vertes.

- C'est une photo de mon père, expliqué-je avant qu'elle ne me pose la question. Il était spécialiste de ce genre de phénomène. Cette photo a toutes sortes de pouvoirs sur moi, comme celui de m'apaiser. Je peux la contempler pendant des heures.

- C'est magnifique, presque magique. On dirait que l'image a le pouvoir de transporter celui qui la regarde ailleurs, dans un autre univers.

- J'étais sûr que tu comprendrais, soufflé-je.

Nous nous perdons toutes les deux dans les lueurs vertes de l'immense photographie. Je sens le corps de Camz s'alanguir dans mes bras.

- Tu n'as pas sommeil, toi ? demande-t-elle. On dirait que tu ne dors jamais...

- Quand tu es dans mes bras, je n'ai jamais sommeil, dis-je en plaisantant à moitié.

Elle rit et ne m'interroge pas d'avantage. Je ne parviens pas à m'endormir avec qui que ce soit, j'ai peur de faire des cauchemars, de pousser des cris. Elle m'a surprise tout à l'heure, elle doit s'en douter, mais je ne veux pas lui en parler.

Les yeux de Camz se ferment. Le sommeil la gagne mais elle lutte pour entrouvrir les paupières.

- Lauren, merci..., souffle-t-elle. Je veux dire, pour le livre. Ça m'a fait tellement plaisir que tu sois là.

Elle a dit ça dans un souffle ensommeillé plein de volupté. C'est comme une parole échappée du plus profond d'elle-même.

- Je serai toujours là, Camila, murmuré-je.

Je ne sais pas si elle a entendu mes mots, ils m'ont échappé. Et c'est comme si je prenais conscience que je tiens à Camila plus que tout au monde.

Je trace le contour de ses tatouages, comme une berceuse. Avec un vieux T-shirt à moi et sa petite culotte, elle est très sexy. Un sursaut de désir me traverse. Et puis je prends à rêver. Je voudrais le voir s'endormir dans mes bras, tout contre ma peau, comme ça, chaque soir.

Soudain, la porte s'ouvre en grand dans un fracas de tous les diables. Les visages ahuris d'Alejandro et de ma mère apparaissent dans l'encadrement de la porte.

Je sursaute. L'espace d'un instant, mon cœur s'arrête de battre, je ne respire plus.

Alors, là, c'est la catastrophe.

Le bruit a réveillé Camila. Ensommeillée, elle ne comprend pas tout de suite ce qui se passe et se réfugie dans mes bras. Puis quand elle voit ma mère et son père, elle pousse un cri de terreur.

- C'est pas vrai ! souffle ma mère, médusée.

Inutile de tenter de nier, je suis en sous-vêtement, et Camz est en petite tenue, contre moi. La scène est sans ambiguïté.

Prises sur le fait. Flagrant délit.

La stupéfaction a laissé place à la fureur sur le visage d'Alejandro. Je ne l'ai jamais vu dans cet état. Il semble prêt à tout et la lueur de rage qui brille dans ses yeux me fait instinctivement reculer. Quant à ma mère, elle est livide.

Terrorisée, Camz s'est mise à trembler de tout son corps. Elle m'interroge du regard d'une façon désespérée, comme si j'avais le pouvoir de nous faire disparaître ou de nous transporter ailleurs. Puis elle baisse les yeux, honteuse.

- On cherchait Camila ! A l'étage, sa porte était ouverte et son lit vide.

Camz se mord les lèvres à l'idée qu'elle s'est trahie elle-même.

- Et dire que nous refusions d'y croire, souffle ma mère. Que nous avions honte de concevoir un tel soupçon !

- Nous sommes venus ici en nous reprochant d'avoir de telles idées ! Par acquit de conscience, histoire de fouiller toutes les pièves avant d'appeler la police pour disparition inquiétante.

- On s'est inquiétés..., bafouille ma mère.

- Mais je vois que tout va bien, tonne Alejandro. J'aurais préféré me tromper et appeler la police.

Camz a ramené le drap sur elle, dans un élan de pudeur, mais elle est restée blottie contre moi. Son visage terrifié me fait de la peine.

- C'est simple, ordonne Alejandro d'une voix glaciale. Soit vous arrêtez ça, soit vous prenez la porte.

Un cri et des sanglots suivent ses paroles. C'est Sofia. Réveillée par les cris, elle a rappliqué ici, et s'est glissée entre Alejandro et ma mère. A présent, elle nous regarde avec des yeux aussi déçus qu'horrifiés. Camz se passe nerveusement les mains sur le visage. J'imagine à quel point elle doit se sentir mal, face à sa petite sœur. Moi aussi, je me sens très mal. Elle lui a promis que nous ne nous embrasserions plus. Nous avons fait bien pires. Et nous lui avons menti, toutes les deux.

Camila et moi échangeons un regard. Et beaucoup de choses passent dans cet échange muet. J'y lis de la tristesse, mais aussi de la détermination.

- Tu es sûre de toi, Camz ? murmuré-je. Il est encore temps de faire marche arrière.

- Je suis sûre de moi, souffle-t-elle.

- Nous prenons la porte, annoncé-je d'une voix sûre.

Ma mère et Alejandro poussent un cri horrifié.

- Très bien, je veux que vous soyez partis avant le lever du jour, ordonne Alejandro en tournant les talons.

Ma mère lui emboîte le pas, emportant Sofia en pleurs dans ses bras. Léo aboie dans notre direction, pour nous maudire ou pour nous encourager, je l'ignore, puis disparaît à son tour.

Ensuite, tout va très vite. Nous rassemblons quelques affaires dans un sac et nous montons sur la moto.

Avant le lever du jour, nous franchissons la grille de la maison familiale, sans avoir recroisé personne.

La moto roule. Dans mon dos, je sens les bras de Camz se serrer comme jamais autour de ma taille. Nous sommes chassées toutes les deux. Camila n'a plus rien. Et j'en suis en partie responsable.

Est-ce qu'on vient de faire une énorme connerie, là ?

Je suis perdue. Au fond de moi, quelque chose me souffle de ne pas regretter mon geste. Mais je ne sais plus ce qui est bien et ce qui est mal, et j'ai la désagréable impression de me retrouver dans un cauchemar, au milieu d'une réalité sur laquelle je n'ai aucune prise.

Et puis, une question obsédante et douloureuse tourne en boucle dans mon esprit :

Et maintenant, on fait quoi ?

Continue Reading

You'll Also Like

5.5K 387 5
OS Supercorp PDG et femme d'affaires réputée, Léna Luthor a fait de sa carrière, son monde entier, tout en laissant de côté l'amour. Quelques jours...
160K 8.1K 35
Petite présentation Lauren Jauregui n'a que vingt ans et elle est déjà une excellente basketteuse. Elle étudie dans une université aux États Unis dan...
172K 6.1K 25
Alison Dilaurentis jeune fille la plus polupulaire du lycée de Roseewood, blonde au cheveux ondulés, au yeux bleu et au caractère bien trempé, elle e...
109K 5.5K 33
-Lauren Jauregui/ Mlle Morgado 22 ans professeur de chant à East High. - Karla/Camila Cabello, 17 ans élève de East High. -Normani Kordei Hamilton, 1...