Précédemment :
En voyant son sourire déterminé, je savais que j'avais fait une erreur en suivant Zak dans ses histoires. Effectivement j'ai connu la souffrance, je n'avais jamais autant transpiré de ma vie, ô grand jamais. Ce sport est une torture....
[ Partie 21 ]
Asu: C'est tout pour aujourd'hui beauté, continue comme ça et tu deviendras la plus forte de ta Tess.
Je m'écroulai par terre à l'entente de cette heureuse nouvelle. Enfin mon calvaire prit fin. Je n'avais jamais autant sué de mon existence, jamais autant été aussi fatiguée physiquement auparavant. Tous ces entrainements pour seulement "débuter en douceur" étaient d'un niveau trop élevé pour mon faible corps, moi qui n'avais jamais pratiqué de sport de combat de ma vie et encore nous n'avons guère pratiqué.
Je reprenais mon souffle à grand coups, je fermais les yeux pour éviter de vomir mon petit dejeuner. Cette sensation de ne plus pouvoir rien faire tellement l'on est fatigué, de se sentir tout patraque, je la ressentais enfin, cela me fit une ressentir un peu de satisfaction dans le fond.
Zakarya: Tematez moi cette grosse comment elle s'est étalée sur le sol wsh
Moi: Oh, s'il te plaît, tais toi.
Zakarya: Ptdr Asu tu lui as fait quoi ? On dirait elle est à l'agonie ta zinks
Asu: On a fait les échauffements de base, c'est normale comme elle en avait jamais fait avant
Zakarya: Elle 3iyak qd même khatar
Asu: Quoi ? Eh tu ranges ton arabe avec moi, j't'ai dit tu m'parles turc ou rien
Zakarya: Va te coucher toi aussi là fais chier.
Asu: Aller bisous p'tite tête, à la prochaine. Neyla tu reviens qd tu veux c'est chez toi ici. Güle güle. *elle s'en va*
Zakarya: Tss *en l'imitant* "reviens qd tu veux" à croire c'est chez ta mère. Eh tête d'œuf ?
Moi: Quoi ?
Zakarya: Yeh t'es pas dans ton état normal toi ça s'voit. Aller lève toi
Moi: Je peux pas, j'ai plus la force Zak...
Zakarya: Eh déconne pas ukhty tu t'foue d'ma gueule t'as fait 3 pompes tu pleures déjà, eh là t'as encore rien fait.
Moi: Je veux plus revenir, c'est de la torture physique
Zakarya: Personne te force c'est comme tu veux.
Un coin de ma tête se demanda : comment se fait-il qu'il n'ait pas répondu de manière brusque comme il le fait habituellement. Je le vois du coin de l'oeil s'avancer vers moi puis se mettre accroupi à côté de moi, juste devant ma tête. Il me regardait de haut, puis s'abaisse un peu et chuchote au dessus de ma tête.
Zakarya: Mais tu sais, si tu veux clams c'est pas mon soucis, ton corps il va passer par tout le monde puis il va finir par dessus bord et hop à la mer. Bon après dans l'hypothèse ou je pourrais te protéger, sache que j'suis un homme comme les autres, une balle dans l'coeur et c'est fini tu t'retrouve seule. En plus j'vais pas faire nounou toute ma vie ça va 5 minutes. Sur ce, j'te laisse récupérer, je passe dans une heure t'recup à part si tu veux rester dormir là *il se lève*
Moi: Eeeh attends moi enfin ! Tu ne connais pas de sens du mot "humour" non plus visiblement.
Zakarya: Bah lève toi alors et ta gueule qu'est-ce que tu m'fais encore chier.
Moi: *exaspérée* Désolée..
.........
Zakarya: Demain j'passe te chercher pr aller au taf, t'as écoulé ton congé c'est fini les vacances.
Moi: D'accord
Zakarya: Et aussi prend un sac avec un survet comme ça on ira direct à la salle après le taf.
Moi: Ça marche
Zakarya: Et graille bien pendant les repas sinon tu vas tomber dans les vapes.
Moi: J'ai compris
Zakarya: Et tu passes pas ta nuit à parler de gadjo avec l'autre tarée, t'as aucune excuse pour pas être en forme demain.
Moi: Mdrr oui tqt
Zakarya: Et une dernière chose, si t'as mal aux muscles c'est tout à fait normal. Alors tu souffriras silence, une vraie femme ça sait le faire normalement, d'après le discours des neuf mois teh ma mère.
Moi: Mdrrr y'a aucun soucis
Zakarya: Bon... Alors j'me taille.*il se retourne*
Moi: Merci beaucoup de te soucier de mon bien-être ou même de ma petite personne insignifiante à ta vie. Ça me fait très plaisir.
Zakarya: J'suis pas un pd moi d'où j'te fais plaisir mdrrr nan sah j'dec derien c'est fisabililah (en grâce à Dieu).
Moi: À demain, bonne nuit, Zakouney.
Zakarya: *petit sourire en se retournant* Bah alors toi... Sbah 3la kheir
Je le regardai partir, de ma vie de pauvre fille amoureuse désespérément. J'aimerais bien parler de ce sentiment bizarre à quelqu'un mais je ne sais pas qui, pourtant j'ai des proches géniaux mais je ne sais pas.
Ensuite je rentrai chez ma tante, on a passé la soirée ensemble toutes les trois.
Zakarya.
Karim: Oh Zak y'a ta rone-da qui gueule pour que tu viennes à la fenêtre ptdr elle est entrain d'nous hagar à ta place batard
Moi: Putain qu'est-ce que j'ai fait encore wsh
Smail: C'toi et ta merde kho, force à toi.
Moi: Ouais vas-y à plus tard les khey
Eux: Vas-y bg.
Mama: ÇA VA TA MERDE WOULDI, ELLE RACONTE QUOI ?
Ahmed: HAMDOULLAH KHALTI KOULCHI LABESS, IL EST LÀ ZAKARYA
Mama: ENFIN N3EL WELDIK MONTE DESUITE. MERCI HBIBI KARIM, TU VIENS QD TU VEUX À LA MAISON JE TE DONNERAI DES GÂTEAUX QUE J'AI FAIT ET TOI AUSSI AHMED PASSE LE BONJOUR À TA MÈRE
Moi: J'ARRIVE C'BON MAIS ARRÊTE DE GUEULER PAR LA FENÊTRE C'EST PAS LE QUARTIER À TON PÈRE
Mama: BELEH JE CRIE TU VAS FAIRE QUOI ?
Karim: Ptdrrr Khalti Soumia c'est la meilleur wallah, y'a que elle pour parler comme ça à son âge
Moi: Vas-y elle me fou le mort qd elle me hecheum comme ça
Ahmed: Frère ma darronne elle me balance des chaussures du balcon qd j'tarde un peu ? Estime toi heureux gros
Karim: Vos gueules wallah moi qd elle m'appelle pour descendre la poubelle et que j'ai une mintes de retard elle me balance le sac à la gueule par la fenêtre
Ahmed: Ptdrr vos darronnes rebeux aussi
Moi: Eh ta mère elle est russe peut-etre gol-mon ?
Karim: C'est dans ces moments là que j'voulais naitre dans le corp de Valentin, lui sa mère elle l'appelle par son tel pour lui dore de monter faire sa valise pour un week-end à Disneyland. Dur dur la vie.
Moi: Mdrrr on choisit pas sa vie kho, hessoul, j'monte sinon elle va commencer à balancer des théières sur nous.
..........
Moi: Ok mama j'veux bien que t'aies besoin de moi mais j'ai un tel t'as pas besoin d'hurler de par la fenêtre tout le monde t'entend.
Mama: Ya l'hmar ton téléphone il est là tu la poser avant d'allet voir tes copains tu crois je suis bête ? Tu me cherches toi.
Moi: Ouais bon d'accord j'ai rien dit. Mais j'aime pas comment tu m'affiche h24
Mama: Tu crois que j'en aurais quelque chose à faire si tu me le dit avec ta tête de hmar qui sait pas sourire ?
Moi: Comment t'es wallah c'est incroyable. Et donc ?
Mama: Va chez Nihan ramener Kamel et Malek s'il te plaît, ils me manquent je veux les voir. En plus je suis toute seule ce soir, Lina dors chez Kenza, je vais m'ennuyer.
Moi: Crari j'suis pas là moi. J'te signale que t'avais que moi à une époque, y'avait pas Lina.
Mama: Oui mais à cette époque tu étais un enfant mignon qui rigole et qui fait plein de bisous et de câlins à sa mère et qui disait "Je t'aime Anne!"
Moi: Eh bah j'rigole toujours et j'te fais des bisous sur la tête à chaque fois que je passe la porte. T'es jamais contente mama, t'es éprouvante.
Mama: Mdrrrr !
Moi: Pourquoi tu rigoles ?
Mama: Tu t'en rends pas compte en plus mdrrrr
Moi: De quoi wsh ?!
Mama: *en me frappant* tu dis pas wsh avec moi. Tu parles bien le français maintenant
Moi: Quoi ? J'ai jamais été un dar-blé, encore heureux que j'parle français.
Mama: Ya l'hmar je parle pas de ça mais zerhma tu as du vocabulaire "éprouvante" jamais t'avais utilisé ce mot avant.
Moi: Va au but, y'a toujours une douille dans tes histoires.
Mama: Oui tu as raison, de toute façon on peut pas rire avec toi n3el bebek. Vas-y casse toi comme ça tu rentres vite.
Moi: Nan bah termine ton histoire mama
Mama: DEGAGE ET REVIENS VITE C'EST TROP TARD.
Moi: Starfoullah vas-y vas-y.
J'donne balles-20 à celui qui a une darronne plus bipolaire que moi.
..........
Moi: Teyze (tante) Salam
Ma tante: *en turc* Selem mon fils, viens entre.
Moi: Un peu c'est tout alors
J'entre, elle me fait du thé et tout, elle me bombarde de gâteaux et bref oklm on parle tranquille. Les jumeaux débarquent avec le mari d'ma tante. C'est un ti-gen lui wallah, comme un père pour oim, en plus zerhma il me gardait h24 qd j'étais ti-peu et qu'ma mère taffait. Même là mikine lui et ma tante ils continuent à garder les deux monstres, c'est eux qui insitent autant. Ça doit être parce que mainten que leur fille est mariee ils doivent galérer Mdr.
C'est eux qui m'ont appris le turc et tout c'que j'sais sur leur pays là. Sinon vie d'oim sans eux j'aurais renié toute appartenance à cette communauté, pire que c'que j'fais déjà.
On parle qu'en truc ensemble, j'traduis parce que flemme wallah.
Aysan (Mon oncle): Alors qu'est-ce que tu racontes mon grand ?
Moi: Rien d'special. Et toi ?
Aysan: Tu sais y'a Ozan qui te cherche ?
Moi: Ah ouais ?
Aysan: Qu'est-ce qu'il te veut ?
Moi: J'sais pas tonton, il est fou ce vieux shlag. Ça doit être des fausses rumeurs
Aysan: Mouais mais si t'as des problèmes avec lui tu m'le dis ? C'est un dangereux.
Moi: Ouais tqt, j'lui donne pas l'heure à lui wsh tu crois quoi.
Aysan: Fais gaffe à toi maintenant t'es un homme, les problèmes dans cette ville ils sautent dessus d'un coup
Moi: Tqt pas que j'suis déjà dedans depuis ma plus tendre enfance.
Aysan: Mais t'es pas seul, moi je suis là.
Moi: Merci tonton wallah.
Aysan: C'est rien *en me tapant dans le dos* Aller rentre sinon cette pauvre Soumia elle va s'inquiéter.
Moi: Mdr ouais d'ac, Teyze j'y vais t'es où ??
Ma tante: J'arrive ! Wallah Émir tu aurais du les laisser ici, tu t'es déplacé pour rien.
Moi: Mais vas-y ça s'fait pas tout le temps tu t'occupe d'eux faut qu'ils rentrent un peu
Kamel: On veut pas rentrer Zak
Malek: On veut rester avec Teyze et baba !
Comme ils ont pas connu mon père, ils pensent que leur darrons c'est mon oncle. En sah wallah que ça m'rassure parce qu'au moins ils ont pas ce manque de présence paternel eux. En plus ils ont la chance de pas connaitre l'fdp du siècle.
Moi: Ah ouais tu veux ps dormir avec Abi cette nuit genre ?
Malek: On rentre à la maison, vite !!!
Moi: Mdrr j'préfere. Merci Teyze, merci "baba"
Ma tante: Et couvre toi il fait froid !
Moi: Ouais ouais d'accord
.........
J'depose les petits chez moi et j'decale direct voir ce Ozan de merde. Il me les brise à un point ce tdc v'pouvez pas savoir. Normalement il a pas à me chercher ni rien, on avait convenu une date c'est pas pour qu'il fasse savoir au monde qu'on a des comptes à regler. (Pour celles qui se souvienneet pas c'est l'vieux mafieu que-tur ex shab de mon vieux darron d'merde.)
Moi: Et c'est quoi ton blem-pro encore ?
Ozan: Parle bien à tes ainés gamin de merde.
Moi: Bah commence à tema normalement alors j'suis pas ton iench. Bledard.
Ozan: Tu t'enfonce Émir.
Moi: Eh c'est Zakarya pas Émir moi, y'a quoi de compliquer ?
Ozan: On s'en fou, c'est la même merde. Vous êtes pourri jusqu'au sang tous les deux.
Moi: Me mets pas dans le même sac que lui. Tu veux quoi ?
Ozan: Le pact a changé, c'est un tiers en plus maintenant.
Moi: QUOI ??
Ozan: Et t'as rien à redire. Pour la date convenu... Nan j'suis gentil, j'te rajoute une semaine. T'as la somme et un tier en plus sinon tu vas l'regretter.
Moi: ET T'ES OUF OU QUOI SALE ENCULÉ DE MERDE TU CROIS J'VAIS T'LA CHIER TA THUNE OU QUOI ?
Ozan; C'est pas mon problème.
Moi: J'M'EN BALEK VA TE FAIRE FOUTTRE T'AS CRU C'ÉTAIT LA BLANQUE CHAIBI NIQUE TES MORTS WALLAH.
Ozan: ÉCOUTE MOI BIEN, GUEULE SI TU VEUX GUEULER, TON PÈRE IL SAVAIT COMMENT SA MARCHE, MAINTENANT QU'IL S'EST TAILLÉ COMME UN ZEMEL C'EST TOI QUI TE DEMMERDE POUR ME RAMNER MA THUNE SINON C'TA SOEUR QUI PAYE.
Moi: APPROCHE, JUSTE APPROCHE DE MA REUSS ET J'VIOLE TA DARRONNE ENCULÉ D'MERDE. *jlui crache à la gueule* SALE PD VA MÊME PAS FOUTU DE GARDER UNE PROMESSE, DALEUX DE THUNE. J'TE RAMÈNE TA SOMME ET RIEN D'AUTRE.
Il s'est mis à rire nerveusement en faisant un signe de la main. Ses larbins ont débarqués et m'ont choppé par les bras j'ai cru j'allais les niquer.
Ozan: Sortez le moi sinon il va creuver avant d'm'avoir rendu mon oseil. Essaye pas de jouer aux plus forts avec moi Émir, si tu fais pas c'que j'te dis tu vas le regretter salement.
Moi: MAIS CATAPULTE TES MORTS WALLAH SUR MON ÂME QUE T'AURAS PAS UN CENTIME DE PLUS. LÂCHEZ MOI J'VAIS VOUS FONSS-DÉ FORT.
Ils me lâchent. J'lance un regard plus violent que mes paroles et j'me taille plus vener que jamais. Voila pourquoi je déteste ces iench, ils ont aucunes parole. J'ai ni la thune, ni le temps de leur tej c'qu'ils veulent, déjà qu'à la base c'était limite mais là il fument.
J'roulais vite, tellement vite que j'ai cru que j'grillais tous les feux de Marseille. Fallait que j'me calme parce que si je rentrais chez oim dans cette état ma darronne elle va m'enerver dix fois plus avec ses questions. J'm'arrete à la tess, j'me gare, et j'vais me balader. J'passe chez l'épicier, j'me prends un red-bull et j'vais m'poser oklm sur un banc. J'tematais autour de moi. La vie dans une cité c'est quoi ? J'vais vous l'dire moi, c'est pas avoir d'avenir.
J'voyais des gars tellement pété qu'ils marchaient à deux à l'heure, des keh de partout qui accostent le premier qui porte d'la marque oula heja de valeur, des tiseurs, y'en avait même qui pouvait pas contrôler leur race et qui kenait dehors hechekoum, tfou wallah. Cette vie me dégoute.
J'me demandais comment j'ai fait pour pas être comme eux, ces gars qui dès que leurs vie commence â devenir peinible, sombre dans l'alcool, les keh et le shit. J'pense que c'est parce que Dieu m'aime bien. Il m'a jamais abandonné et j'garde encore espoir qu'il rende ma vie meilleure, mais j'me rendais pas compte que c'était deja c'qui était entrain de se passer. Qd on a des blem on oublie tout c'qu'il y'a de beau autour, ça d'vait etre ça, ouais.
Bref après avoir bien soufflé, j'rentre chez ma mère.
.........
Mama: Toi un jour tu vas me tuer n3el weldik IL EST 1H DU SBAH
Moi: Mama stp commence pas, tu peux me sentir je sens ni l'alcool, ni l'shit, ni la pute. Merci d'avance pour ta compréhension.
Mama: Ya wardi ce gamin va me tuer. J'attends depuis tout à l'heure comme une hmara en m'arrachant les cheveux alors que monsieur "se la coulait douce"
Ça m'a fait sourire son accent qui ressort dès qu'elle se vener contre moi avec son expression baptou. Directement après j'me suis écroulé sur le canapé, j'avais plus la force de rester planté devant elle pendant qu'elle me hagarait. Du coup j'suis tombé la tête pile sur les genoux de ma darronne, j'avais l'impression de retouner en enfance....
Flashback:
Mama: *en me caressant les cheveux* Et tu lui as dit quoi à cette hmara qui t'as donné la lettre d'amour ?
Moi: Je lui ai rien dit Mama j'te jure.
Mama: Bah pourquoi alors la maitresse elle m'a dit que t'étais zerhma un "tombeur" oula je sais pas quoi ?
Moi: J'en sais rien, c'est parce que j'lui ai dit que j'avais déjà deux femmes
Mama: Ah bon ?! Ah wili c'est qui celles la ? Wouldi tu as 7 ans c'est pas bien ! En plus deux t'as pas honte ?
Moi: Ben mama, c'est toi ma femme et Lina aussi. C'est hchouma qd même ?
Mama: Ohhh mon fils il est trop mignon *en me faisant plein de bisou* Allah y Khalil lia mon hobe.
Moi: Mama arrête de me faire des bisous !
Fin du Flashback.
Moi: Eh c'est pas une raison pour commencer à me lâcher des boussas dans l'cou là.
Mama: Tais toi je suis énervée il fait que je destresse.
Moi: Mais énervée de quoi encore ? J't'ai dit que j'avais rien fait.
Mama: Mais je m'en fiche de ce que tu fais, ça c'est entre toi et Allah. Mais moi je suis ta mère et j'ai peur qd tu sors la nuit dans cette ville. Tous les jours on entend que un tel il est mort dans son quartier comme ça, un autre dans sa cave... Comprends moi.
Moi: Putain Mama tu sais que j'suis assez fort pour me défendre, j'vais pas à la salle tous les jours pour y danser. En plus tqt j'suis pas un cherche merde comme la plupart, tant qu'on m'calcule pas oklm.
Mama: Ça veut dire quoi ça ?! Moi j'veux pas de "oklm" j'veux être sûre que mon fils va bien.
Moi: Mais c'est bon t'en a un autre de fils de toute façon c'est pas moi qui te manquerai...
Et qd j'vais vous dire qu'elle m'a frappé tellement fort que j'l'ai senti même avec mon menteau sa main. Elle m'a même tiré les veuch tellement elle était vener, j'ai pas compris cet acharnement wsh.
Moi: AHHH MAMA WSH
Mama: Ta gueule les enfants dorment. Je vais te défoncer tellement fort que tu vas plus jamais pouvoir sortir sale moujrim*. Ose me redire ça encore une fois à la gueule et tu verras tfou 3lik.
*criminel (entre autre)
Moi: Putain on peut plus rire avec toi.
Mama: Ferme la cette grande bouche l'mok. Tu parles trop, wallah tu parles trop. C'est pas des choses qu'on dit à une mère. En plus l'hmar c'est pas comme si t'étais pas mon premier fils. Les mamans elles ont toujours un lien spécial avec leur premier enfant, même si elles aiment leur enfants tous pareil.
Moi: Ah ouais et y'a quoi de spécial que t'as avec moi à part de me taper la hagar mille fois plus que la normal ?
Mama: Eh c'est pas ma faute si tu me cherche plus que la normal toi 3awed. En plus je suis triste tout le temps et temps tu t'en rend pas compte alors que moi je sais qd t'es triste et qd tu l'es pas.
Moi: Zerhma ?
Mama: Oui. Tu es triste là
Moi: Ptdr n'importe quoi
Mama: *en me frappant* Eh mat'kdebchi*, et qd tu es triste tu t'enerves.
*ne mens pas.
Moi: Az-y toi. Et pourquoi t'es triste askip ?
Mama: Parce que tu veux pas me parler. Lina qd elle fait quelque chose elle me dit tout, et c'est pour ça que je suis rassurée et que je lui fais confiance. Alors que toi tu dis jamais rien, je sais pas si t'as khab avec une femme er qu'elle est enceinte ou c'est quoi le problème pour que tu sois comme ça.
Moi: Mais t'as un sacré blem avec ma capacité à forniquer alors que c'est totalement faux. T'es têtue.
Mama: C'est parce que c'est les plus beaux qui font n'importe quoi avec leur corps
Moi: Toz *elle me frappe* Ouais bon vas-y j'vais n3ess.
Mama: Ouais c'est ça salopard tu vas fuguer par la fenêtre pour aller dormir avec une khenza
Moi: Mama wsh tu vas grandir sale gamine.
Mama: Mdrr c'est bon ta gueule on peut plus rire avec vous. Ou sinon tu dors avec moi
Moi: Euh..
Mama: Aller tu vas mettre ton pyjama et tu vas dormir avec moi vite.
Moi: Mais nan enf...
Mama: 10..9...8
Moi: C'est bon vas-y tu m'soule.
Mama: Moi aussi je t'aime hbibi
Neyla.
Je vais vous passez deux semaines. On a suivie ce fameux cursus sortif que m'avait imposé Zakarya. Au début c'était vraiment horrible, pendant toute une semaine je souffrais le martyre mais maintenant je commence à m'y habituer, surtout mon corps. Bon j'ai toujours des courbatures de partout mais sinon je survis.
J'avais acquis les bases sportives, j'arrivais à peu près à faire 10 pompes sans m'ecrouler et ne plus me lever. Bon après comme Zak le dit "Eh bah c'est pas demain la veille qu'on aura une "Neyla Ali" hein!"
Bon, ce jour là j'étais allée m'entrainer avec Zak, c'était son tour. Lui ce qu'il fait c'est soit se moquer de moi et me soit me montrer commenr faire qd il est de bon humeur, soit faire du sport lui de son côté mais entre nous qd il fait ça je suis plus concentrée sur lui qu'autre chose. Mais je crois qu'il n'apprécie pas vraiment le fait que je le regarde au lieu de m'exercer.
Zakarya: Eh ta race tu fou quoi là ?
Moi: Ah euh j'ai fini en'c GH kfaite
Zakarya: T'es sûre ?
Moi: Oui ? Tu peux venir voir si tu ne me crois pas.
Zakarya: J'arrive.
Il vient, croise les bras et me regarde en hassant un soucil.
Zakarya: Tape dans l'murs.
Je tape dans le mur, comme ce que je devais faire depuis tout à l'heure. Il me regarda d'un air désespéré en mettant sa main sur son visage. En même temps je m'en doutais parce que je comprenais pas le but de cet exercice concrètement alors cela m'amusait.
Zakarya: Et ça t'fait rire en plus ? C'est quoi ces coups de fragiles ?
Moi: Oh excuse moi surtout, on est pas tous aussi fort que monsieur.
Zakarya: mdr tematez moi cette rageuse.
Moi: Foutaise, je n'ai que faire de cet force factice, ce qui compte c'est la force du coeur.
Zakarya: Ouais biensur, comme ça la prochaine fois qu'on t'agresse du lui lâchera des kamehamehas de coeur et le tour sera joué
Moi: Un kame quoi ?
Zakarya: Inculte, ça s'voit que t'as pas grandi dans une tess toi. C'est DBZ ksos
Moi: Mais siii je connais enfin, mon père m'en a parlé une fois, il a dit que c'etai le dessin animé de son enfance. Voyons.
Zakarya: Ouais mais toi tu connais pas. Ça devait plus être les bails de princesse Sarah pr toi
Moi: Je t'interdis de critiquer princesse Sarah sinon ça va très mal se passer.
Zakarya: Ok ok, on va reprendre parce tes coups ils sont pourraves. Met toi en position d'attaque.
Il s'approche de moi, se met tous près de moi par derrière puis il commence à m'expliquer en me montrant du même point de vu que moi
Zakarya: Tend ton bra droit *il me prend le bra* tu le mets là et celui là *il me le place* ici.
Il était si près que cela me perturbait tellement à tel point que j'écoutais plus ce qu'il me disait. Je le fixais en tourant le regard discrètement pour pas qu'il me gronde.
Zakarya: Tu baisses jamais la garde, même qd tu donnes un coup, t'as toujours l'autre main qui doit de protéger.
Cette capacité à rester très concentré qd il l'est m'impressionnait. Il était comme qui dire "Très professionnel". Après avoir fini avec la posture de mes bras, il passe à quelque chose de plus complexe, la tenue de mon corps entier.
Zakarya: Tu dois contractee les muscles comme ça tu sentiras moins la douleur et tu seras plus vif *il positionne mes hanches en posant ses mains dessus* Tu te mets comme ça
J'ai frisonné d'un coup, je commençais à être presque gênée. À chaque fois qu'il l'expliquait quelque chose, en même temps que de me positionner, il me regardait régulièrement dans les yeux, et comme nous étions assez proche, j'étais assez mal à l'aise.
Zakarya: Contracte aussi là *il pose sa main sur mon ventre* toi t'as pas de chehma pour te protéger ici alors faut bien faire gaffe
Moi: Siii j'ai un gros ventre.
Zakarya: Tu te fou de moi ? C'est quoi ça ? Y'a que dalle ici. Il est tellement p'tit et fragile que j'me demande si tu pourrais porter un gosse dedans un jour
Moi: Euh Zak tu deviens très gênant là.
Zakarya: Ta gueule c'était une façon de visualiser les choses mohim. T'as compris ou pas ?
Moi:....
Zakarya: Ohw ?!
Moi: Euh oui oui tqt
Zakarya: Hmara va j't'ai déjà dit d'arrêter d'me tema comme ça j'ai l'impression d't'avoir agressée
Moi: Mais non voyons, c'est juste que c'etai bizarre tout à l'heure
Zakarya: Qu'on soit clairs. Je t'ai pas tripotée et encore moi draguée.
Moi: Je ne le pensais pas, rassure toi.
Zakarya: Mouais. Aller viens on bouge. Ça va faire bcp pr aujourd'hui.
Moi: Oui chef !