Le labyrinthe d'Ariane {Newtx...

exiiista tarafından

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Quand Thomas ouvre les yeux, il ne se souvient plus de qui il est, ni d'où il vient. Il se réveille dans une... Daha Fazla

NOUVELLE FICTION
Livre 1: Le labyrinthe
Prologue
Chapitre 1: La blocarde
Chapitre 2: Le matin
Chapitre 3: Le cri
Chapitre 4: Hélena
Chapitre 5: Madelaine
Chapitre 6: La tâche
Chapitre 7: La fête
Chapitre 8: Le prénom
Chapitre 9: Ben
Chapitre 10: Dans le Labyrinthe
Chapitre 11: Le retour
Chapitre 12: Le Griffeur
Chapitre 13: Teresa
Chapitre 14: La section 7
Chapitre 15: Alby
Chapitre 16: La nuit
Chapitre 17: Le cauchemar
Chapitre 18: Le gnouf
Chapitre 19: Le repère
Chapitre 20: La bataille
Chapitre 21: Wicked
Chapitre 22: Gally
REPRISE DE LA FIC
Reprise (pour de bon) de la fic
Livre 2: La terre brulée
Prologue
Chapitre 2: L'alarme
Chapitre 3: L'homme
Chapitre 4: La terre brûlée
Chapitre 5: Les Fondus
Pourquoi j'arrête (provisoirement) cette fanfiction?

Chapitre 1: Les sauveurs

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exiiista tarafından

Des cris qui fusent de tous les côtés. De la lumière aveuglante. Une poigne ferme l'éjectant en arrière. Puis se fut le trou noir dans la tête d'Hélena.

Son corps tout entier était engourdi, son ventre lui faisait terriblement mal. Ses oreilles bourdonnaient tellement qu'elle n'osait ouvrir les yeux. Son cadavre semblait bougeait, secouer, transporter à l'horizontale.

Elle se força à ouvrir progressivement les yeux.

Plus de lumière aveuglante. Juste un plafond rouillé qui bougeait au même rythme de son corps. Helena cligna des yeux à plusieurs reprises sans comprendre. Elle tourna sa tête vers ses mains allongées le long de son corps. Une perfusion était reliée à sa main. Trou noir.

Elle ouvrit à nouveau les yeux vers le plafond. une tête blonde familière était penchée au dessus d'elle, la regardant d'un œil inquiet.

-Leny. Bouge pas.

Helena fronça les sourcils comme totalement indifférente aux recommandations et se releva d'un coup, s'accoudant comme elle peut au siège.

Elle était au fond d'un bus qui semblait en mauvais état. Le cuir des sièges qui autrefois devait être d'un beige confortable était éventré. Newt devant elle, agrippait au siège la regardait, les traits de son visage enfantin étaient tirés.

-T'as de la chance d'être encore vivante. Murmura t-il.

Aussitôt Hélena se rappelait. Le labyrinthe, les griffeurs. Newt. Thomas. Minho. Les blocards. Eux avec qui elle avait vécu pendant près de 3 ans. Elle tourna la tête vers l'avant du bus et vit des têtes familières. La plupart parlait entre eux, se levait et avez l'air pleinement inconscient d'où on les emmenés. Elle retint un soupir de soulagement mais des dizaines de questions affluèrent d'un coup dans l'esprit d'Hélena miantenant qu'elle avait repris consciente. Où allaient-Ils? Qui les avaient sauvés ?
La jeune fille tourna la tête dans tous les sens, soudain prise de panique, essayant de savoir où elle et ses amis se trouvaient.

-Écoute moi Hélena, écoute moi! dit Newt en enjambant le matériel medical pour venir s'assoir à droite de la fille. On est en sécurité. On est enfin libre.

-Ah ouai? Maugréa Hélena en s'asseyant correctement sur le siège en cuir. Tu sais qui sont ses gens? On nous a menti pendant des années Newt et toi tu te fies à la première personne que tu rencontres.

Le blond perdit le peu de couleurs qui lui restait sur le visage. Il parut réfléchir quelques courtes secondes avant de répondre:

-On sait absolument pas ce que l'on peut trouver dehors. C'est la meilleure solution de les suivre pour le moment, ne crie pas avant d'avoir mal.

Helena se calma en regardant avec attention le blond. Sa tignasse blonde aux reflets roux étaient en batailles sur sa tête, parsemés de poussières, de sable et de terre. Son visage au teint blafard était également couvert de poussières et il saignait au niveau de la joue gauche.
La jeune fille se rendit soudain compte que sa main était toujours rattaché à la perfusion. Elle lança un regard panique à Newt sans vraiment le vouloir.

-C'est de l'eau pour te réhydrater. Un gars à l'avant du bus soigne les blocards. Il a dit que ça allait t'aider à te réveiller.

-Je veux pas de leur eau. Rétorqua Hélena en dirigeant sa main valide vers l'autre.

-Oh doucement! Tu comptes faire quoi là? Dit Newt en lui empoignant fermement sa main.

Le regard d'Hélena changea et passa du bleu doux au gris acide.

-Il me faut du tissu pour éviter que ça saigne trop. Dit Hélena en enlevant l'adessif de la piqûre reliant son bras à un mètre de fils amenant à une bouteille qui se déversait goutte par goutte pour aller jusqu'à ses veines.

Newt se résolu à la laisser faire, se doutant que si elle devait recevoir d'autres soins, elle les auraient une fois arrivé. Il s'empressa de déchirer un pan du bas de sa chemise.

Helena enleva l'aiguille d'un coup de sa peau, jetant la perfusion à terre et appuya avec le tissu.

-Tout le monde va bien ? Demanda- t'elle.

-Ouai, tout le monde va bien.

-Gally...?

Newt marqua à nouveau une pause avant de répondre.

-Il s'en est pas sorti.

Helena se mordit la lèvre pour s'éviter de pleurer, ses yeux fixant le vide. C'était de sa faute. Gally est mort à cause d'elle. Tout était de sa...

-Hey.

Elle tourna la tête pour voir qui venait l'arracher à ses pensées et vit Thomas qui prenait appui sur les deux rangées de sièges pour rester debout malgré les sursauts du véhicule.

-Comment tu te sens? Continua t-il.

-Vivante. Maugra la blonde, renfrognée.

-C'est déjà ça. Répondit le beau brun avec un bref rictus de sourire.

-Où on va?

Thomas consulta Newt du regard, visiblement étonné que le blondinet ne lui ai pas expliqué.

-À leur base. On était pas les seuls dans le labyrinthe.

-Comment ça on était pas les seuls?

Thomas ouvrit la bouche pour répondre mais aucun son ne sortit, Newt continua à sa place:

-Ils t'expliqueront eux mêmes. Repose-toi, la route est encore longue.

*

Hélena s'était endormie sur l'épaule de Newt, tous deux assis côte à côte sur deux places au dernier rang du bus.
Le blocard ne pouvait s'empêcher de se demander comment la jeune fille pouvait restait aussi calme. Comme il l'a connaissait elle serait descendu du bus en marche pour échapper à l'emprise de personnes qui l'empêchait de maîtriser ses actions. Il pensa aussitôt que la jeune fille devait être pas mal sonné par la balle qu'elle avait reçu. Heureusement le médecin a réussi à la retirer, elle avait évité de justesse son pancréas qui lui aurait valu une infection du sang et une mort certaine.

Newt restait éveillé, incapable de dormir, partageant les mêmes inquiétudes d'Hélena au sujet de leurs sauveurs. Milles questions tournait en rond dans son cerveau sans qu'il n'arrivait à trouver la moindre réponse.
La plupart des blocards dormait, étendu sur deux sièges du bus pour pouvoir obtenir une position un minimum confortable. Quelques ronflements venaient troubler le calme ambiant.

La lune donnait une vision éclairait des paysages désertiques qui entourait le bus: du sable à perte de vue qui prenait la couleur blanche que reflétait la lune sur eux.
Thomas, juste devant les sièges de Newt et Helena était silencieux. Voyant que son ami était le seul à ne pas dormir, le blondinet défit doucement la tête de Lena de son épaule puis entreprit d'aller s'assoir à côté du garçon, enjambant la silouhette angélique de la jeune fille qui dormait à poings fermés.

-Qu'est ce qu'il y a Tommy? Demanda Newt d'un air soucieux en s'installant.

-C'est trop facile, murmura le garçon d'un air pensif.

-Comment ça trop facile? Mec on a passé trois ans à essayer...

-Pas ça, le coupa son ami. Comment est-ce que les hommes ont pu venir nous chercher aussi rapidement..C'est comme...

-..S'ils étaient au courant qu'on avait réussi à sortir..., continua Newt en regardant son ami puis il tourna la tête vers Elena qui dormait paisiblement derrière.

Hélena avait été blessé durant leur fuite, la jeune fille affaiblie pas question de se jeter dans le désert qui semblait être leur planète à l'aveuglette.

-..Mec tant qu'on s'est pas ce qu'il se passe, fais rien de stupide. Pour l'instant ils sont gentils, ok?

-Tant qu'on arrive pas à prouver le contraire. Dit le garçon en tournant le dos à Newt pour contempler les paysages.

Les minutes passèrent, se succédant pour laisser place à des heures. De longues heures. À rouler, à travers un dessert qui paraissait sans fin, sans aucune trace de civilisation. Le soleil se levait sur l'horizon, ses reflets se révèleraient sur le sable au grain fin révélant de magnifique couleurs orangées à perte de vue.
Les blocards commençaient à se réveiller, quelques conversations se faisaient entendre à l'avant.

Le bus pilla brusquement, Adam qui était debout en pleine discussion avec Winston et Jack fut projeter à terre, entraînant l'hilarité de ses derniers.
Les autres adolescents qui avaient réussis à s'assoupir furent réveillés aussitôt, soit par le bus, soit par les cris d'Adam qui peinait à se relever.

Hélena commencait a gesticuler derrière, cherchant la chaleur de Newt pour se rendormir mais ne la trouvant pas elle se réveilla totalement d'humeur ronchonneuse. Avant de pouvoir chercher où était le blond. Un agent de sécurité qui était assis à l'avant du bus, un homme d'une trentaine d'année imposant, aux cheveux rasés et vêtu d'un uniforme militaire se leva et après avoir détaillé les adolescents d'un œil critique dit:

-Bon, et bien...Vous allez me suivre. (La plupart des blocards se levèrent tous et dans un mouvement de masse se précipiterent vers l'agent en se bousculant)...Dans le calme et dans la sérénité.

Newt soupira puis se tourna vers l'arrière et vit entre les deux sièges, un fragment du visage d'Helena, regardant le paysages avec insistance comme lui quelques heures plus tôt. Les couleurs orangées de l'aurore se reflétait sur son teint hâlée. Il resta figé ainsi a observé la jeune fille dont chaques traits de visage était d'une pureté absolue, même la terre ou le sang sec ne semblait pas durcir son visage.

-Newt?

La voix de Thomas le ramena à la réalité. Il se leva et s'avança, tête baissé pour ne pas se heurter au plafond du bus et avança vers la sortie, très vite imitait d'Hélena qui cherchait à tâtons dans l'obscurité la main de ce dernier. Une fois qu'elle la trouva, elle la tint fermement avant de glisser ses doigts dans ceux du garçon.

Newt prit conscience qu'ils étaient sur une immense dune qui donnait en contrebas une vue sur un cercle avec un bâtiment à l'ampleur démesuré au milieu. La bâtisse était semblable à une tour qui devait comportait des dizaines d'étages car le haut se confondait avec les nuages. Des centaines de fenêtres illuminés de jaunes faisait ressortir l'allure imposante de celui-ci. En regardant le paysage aux alentours Newt se dit que c'était comme si quelqu'un avait peint avec minutie chaque détails de ce bâtiment et avait abandonné sa toile en cours de route, laissant le reste de l'espace vide car hormis la tour, rien d'autre garnissait l'horizon.

-Il y en a des qui se font plaisir, dit Jason en pouffant.

Thomas lui jeta un regard froid lui indiquant de rester silencieux puis la plupart commencèrent à suivre les soldats qui descendaient agilement dans le sable contrairement aux blocards qui trébuchaient entrainant souvent un effet dominos.

Newt devint nerveux. Il n'avait pas bouger d'un centimètre.
Helena qui avait toujours sa main niché au chaud dans celle du blond se dit qu'ils pensaient la même chose: ils étaient en train de se jeter dans la gueule du loup. Après s'être échangé un regard peu convaincu Thomas, Hélena et Newt commencèrent à marcher tant bien que mal: leurs pieds s'enfonçaient d'une dizaine de centimètres dans le sable à chaque foulée.

Quelques minutes plus tard, une fois en bas de la dune, leurs pieds ne s'enfonçaient plus. Ils constatèrent qu'ils marchaient à présent sur un sol en béton, recouvert d'une fine particule de sable.
Un soldat à l'avant du groupe s'avança vers la la porte titanesque grise, entra agilement un code et elle s'ouvrit dans un bruit assourdissant.

Thomas était de moins en moins rassurés et c'était le cas pour la plupart des autres adolescents.

-Des mesures de sécurités s'imposait étant donné les difficultés extérieures que nous rencontrons. Dit le militaire, voyant les regards anxieux autour de lui.

-Les difficultés ? Fit Thomas, des têtes de tournèrent vers lui alors qu'il s'avançait vers l'avant du groupe.

-Et bien...dit l'homme de sa voix rocailleuse. La Braise est une maladie dégénérative et les gens qui en souffrent sont incontrôlables. Je suppose que vous n'avez pas envie de vous faire réveiller par un fondu demain matin.

Thomas fut conscient qu'aucuns autres choix s'offraient à eux et que passait une nuit au chaud ne pouvait pas se refuser. À contre coeur il franchit à son tour la porte.

Le hall était éclairée par des néons fixes au mur grisés et semblait être très haut de plafond à tel point qu'on le distinguait à peine. Des escaliers en colimaçon suivaient la forme des deux murs qu'ils ornaient desservant par des grandes arches chaque étage.

-Bien, dit l'un des soldats. Il se fait tard et vous devaient être très fatigué par le voyage. Nous allons vous amenez dans votre dortoir. Il contient de quoi vous débarbouillez car cette odeur de fenek m'a donné la naussée durant le voyage.

Les visages de la plupart des blocards s'illuminèrent. Cela était compréhensif, personne n'avait dormit dans un lit depuis longtemps, très longtemps.

-Puis-je avoir le silence? Merci. Bien, nous allons néanmoins pour des raisons de...sécurité prendre les filles afin de les mettre dans un dortoir à part.

Il commença à chercher les présences féminines des yeux, une fille au cheveux noirs, maigrichonne se tenait un peu à l'écart des autres adolescents, les bras croisées. Il continua sa recherche et s'arrêta brusquement sur une silhouette plus longiligne et plus petite que celle des autres qui était fermement agrippé à un garçon très mince bien plus grand qu'elle.
Comprenant ce qu'il se passait, le garçon en question s'écria en s'avançant :

-Il est pas question que je la laisse!

Un brun vint se placer à côté du blond, visiblement autant opposé à la décision lui aussi.
Le garde ne perdit pas son calme et s'approcha à une allure lente des deux garçons, faisant de tous petits pas qui laissent un silence de mort dans la pièce. Une fois suffisamment proche du blond pour entendre son souffle, il dit à voix basse pour que seul son interlocuteur entende:

-Mon garçon, n'oublie pas que tu peux la contacter à tout moment, mmh? Tu voudrais pas que les autres l'apprennent?

Newt n'en comprenait pas un mot. Il voulu protester et se renseigner sur le « contacter à tous moments » mais l'homme s'éloignait d'un pas plus décidé.

-Vous les retrouverez demain matin pour le déjeuner, dit le garde.

Thomas, n'ayant pas entendu ce que le soldat venait de dire s'avança près à en découdre:

- Et qui me dit qu'on les reverra demain?

Le garde eut un petit sourire.

-Il y a autant de probabilité que tu la revois pas demain que tu crèves cette nuit. Sois sans crainte, tu reverras ta copine demain à la première heure au déjeuner.

Helena s'approcha du blond pour lui dire d'une voix claire et calme qui était tout le contraire de d'habitude.

- Ca va aller.

La jeune fille s'avança vers un homme vêtu d'un uniforme noire assez solennel suivit par Teresa puis tous les trois montèrent les escaliers.

Le blond la suivit du regard, montant les escaliers jusqu'à s'en rompre le cou avant de se décider à son tour de suivre les hommes qui leur emboîtaient le pas dans les escaliers.
Newt essayait de compter le nombre d'étage où ils étaient. Deux. Trois. Quatre. Hélena est à cet étage la. Cinq. Six. Sept. Huit. Ils arrêtèrent de monter les escaliers pour franchir une arche qui menait à un couloir semblable à ceux des hôpitaux. Des néons blancs au plafond, mur blanc aux angles arrondis, sol caoutchouteux. Le couloir desservait au moins une dizaine de portes, chacune marque d'une annotation en lettre et chiffre. Le groupe s'arrêtèrent devant la porte « G1 » qui était écrit en écriteaux gras et noirs.
L'agent de sécurité retira son gant et tapa un code tellement rapidement que Newt ne pu apercevoir un chiffre. La porte s'ouvrit automatiquement dans un grand bruit métallique.

-Bien, il y a 25 places, plusieurs toilettes et plusieurs douches, des casiers pour mettre vos affaires. Demain je veux que vous vous réveillez quand ça sonnera pour la première fois. Quand ça sonnera pour la deuxième fois, la porte de votre dortoir s'ouvrira et vous n'aurez qu'à suivre les flèches jaunes qui vous conduiront jusqu'au réfectoire. Je suis clair?..Bonne nuit.

Après que tous les adolescents soient entrés dans les deux dortoirs. Les portes se refermèrent brutalement sur eux.

-Vachement rassurant, fit Mihno en jaugeant du regard Thomas.

Newt passa à plusieurs reprises sa main dans sa crinière blonde en fixant la porte avant de se tourner vers ses camarades. Il et vit que Thomas partageait son inquiétude.

Le dortoir était une grande salle rectangulaire assez haute de plafond, éclairait par des néons blancs. Chaque côté de la pièce abritait des lits superposés aux couvertures blanches et aux oreillers bleus. A l'autre bout de la pièce se trouvait des casiers. Certains garçons en sortirent des serviettes et des brosses à dents, les brandissant comme des victoires et se précipitèrent par une ouverture se trouvant également au fond du côté droit. Newt les suivit d'un pas hésitant. La salle de bain faisait la même longueur que la chambre: un pan de mur est recouvert de lavabos tandis que l'autre est occupé par une dizaine de douches luxueuses et propres tandis qu'au fond se trouve des W.C alignés. Malgré le confort luxueux qu'offrait leur demeure de fortune Newt s'empressa de retrouver Thomas qui lavait son visage couvert de terre.

-Tommy..t'as remarqué.

Regardant le reflet de son interlocuteur dans le miroir au dessus des éviers.

-Aucunes fenêtres. Rétorqua Thomas alarmé.

Ils se résolurent à rester là, car ils n'avaient aucun plans et ils ne pouvaient pas privés les blocards d'une nuit de confort. Il prit dans un casier de quoi prendre une douche et après avoir fais une toilette rapide, il s'allongea dans le lit au dessus de celui de Thomas, exténué.
Newt ne pouvait s'empêcher de penser à Elena. « Tu peux la contacter si tu le veux ». Qu'est ce que cela voulu dire. Ils n'avaient aucun moyen de communication.
Il espérait qu'elle était, comme il lui avait dit, dans un dortoir pour fille et pas en train d'être torturer, de subir des tests médicaux cauchemardesques ou pire d'être relâché dans un labyrinthe.

La plupart des garçons dormaient à poing fermés, ne se souciant nullement des craintes persistantes du garçon. La fatigue le gagna bientôt, même si il essayait de luter. Il se répétait sans cesse le même prénom dans sa tête « Hélena ». « Hélena ». « Hélena ».
Avant de sombrer dans un sommeil profond il crut entendre « Newt ».

Tout semblait flou. Il était lui sans être dans son corps, c'est comme si il assistait à la scène à travers une porte vitrée. Il se voyait enfant, assis dans une grande salle immaculée de blanc , c'était un réfectoire. Il était à une table entourait d'enfant de 7-8 ans. Il se voyait regarder sans se lasser a une table un peu plus loin, une petite fille qui regardait également dans sa direction aux yeux d'un gris nuageux, vide mêlé au bleu semblable à la douceur de la mer. Ils étaient si beaux qu'ils étaient reconnaissable entre milles.

La sonnerie le réveilla brusquement. Un bruit assourdissant qui raisonnait dans toute la pièce comme un réveil, diffusait par des hauts parleurs cachait aux quatre coins de la chambre qui créaient un bruit sourd insupportables.

-Bordel, maugréa Mihno en mettant l'oreiller au dessus de sa tête.

Chuck était tombé de son lit, et s'était relevé paniqué, ne comprenant pas ce qu'il se passait tandis que les autres garçons poussaient des plaintes. Néanmoins personne rechigna à se lever ou à se laver, tous savourant le confort de l'eau propre et chaude, du
dentifrice ou de vêtements sentant le propre.

Newt prit une douche plus longue que la veille, il en profita pour se laver correctement les cheveux et enfila les habits qu'ils avait préalablement pris dans un casier: un jean gris et un haut d'un bleu médical trop grand. En attendant la seconde sonnerie, Newt s'assit à côté de Thomas, habillé exactement de la même façon que lui alors que les autres blocards s'activaient bruyamment, faisant des vas et viens entre la salle de bain et le dortoir.
Thomas le regarda d'un regard compatissant.

-Dis Newt, je sais que tu vas me prendre pour un fou mais c'est vraiment bizarre. J'ai rêvé cette nuit. Pas comme les rêves que je faisais au labyrinthe, là j'avais l'impression d'assister à la scène.

Newt passa la main dans ses cheveux avant de répondre.

-J'en ai fais un aussi, Lena était dedans.

Thomas ne parut pas surpris.

-On était tous au même endroit je crois.

La deuxième sonnerie retentit. Thomas se leva précipitamment. Newt le retint par l'épaule et lui murmura près de l'oreille:

-Evite de te faire remarquer pour le moment Tommy.

Arrivé dans le couloir, Newt remarqua qu'il y avait effectivement des flèches lumineuses jaunes incrustés dans le sol.

-Ils auraient dû en mettre dans le labyrinthe aussi, dit Mihno entraînant les rires de certains.

Newt sourit malgré lui. Après avoir tourné une dizaine de fois, ils arrivèrent comme indiqué dans un immense réfectoire. Le blond constata qu'il y avait encore aucunes fenêtres. Dans le dortoir cela ne l'avait pas particulièrement surpris mais cela manquait cruellement à cette pièce, comme des yeux sur un visage. Il balaya rapidement l'environnement de son regard perçant. Des tables de dizaines de personnes étaient éparpillaient dans le vaste espace, des adolescents y étaient déjà peuplant l'espace blanc de leurs t-shirt bleu clair. Beaucoup étaient assis aux tables. Certains couraient à travers l'allée centrale alors que d'autres s'attardaient au buffet en faisant des ronds. Newt suivit Thomas, il se servit un grand bol de céréales tandis que Chuck mangeait directement les céréales dans le pot, une manière peu discrète. Siggy fixait chaque aliment d'une manière admiratrice avant de l'ajouter à son assiette. Newt était en train de finir de remplir son gobelet en plastique de jus d'orange quand il repéra une silhouette familière à la tignasse blond lumineux se déplacer tenant une tasse. Il saisit rapidement son plateau et se précipita à la suite de la jeune fille quand il vit qu'elle tendait un verre à un garçon aux cheveux quasiment noirs bouclés. L'adolescente se redressa, elle tourna la tête et vit Newt. Immédiatement la blonde se précipita dans les bras du garçon.

-Newt!

-Leny. Ça va?C'est qui ce gars?

-Oui, je vais bien, viens il faut que je te présente quelqu'un.

Lena entraîna Newt à la table du garçon à qui elle avait servi le verre.

-Newt voici Aris, Aris voilà Newt. Newt était dans mon labyrinthe et Aris était dans le labyrinthe B.

Aris tendit la main vers Newt en signe de présentation qui la serra sans enthousiasme. Hélena s'assit à côté de Newt puis engagea la conversation tout en beurrant une tartine à l'aide d'un couteau en plastique. Aris quand à lui détaillait Newt d'un air suspicieux.
Le blond contempla le nouvel ami d'Elena d'un œil mauvais, comment est ce qu'elle l'avait rencontré? Elle était pas censé être dans un dortoir de filles ?

Mais quelque chose marqua encore plus le garçon: Hélena ne cessait de sourire, un sourire au demeurant naturel mais Newt le voyait crispait. Il remarqua ensuite que les yeux extraordinaires de la jeune fille affichait une teinte grise nuageuse. Quelque chose n'allait pas. Newt comprit aussitôt qu'il y avait un problème.

-Leny tu peux m'accompagnais à la machine pour faire du café, s'il te plaît. Je sais pas comment ça marche.

Hélena jeta un regard gêné à Aris qui se contentait de manger silencieusement son toast.

-On revient, dit-elle dérangée.

Newt s'arrêta quelques mètres plus loin, se retournant alors que la jeune femme pilla pour pas trébucher sur le garçon.

-À quoi tu joues Leny? Qu'est ce qu'il y a?

-J'ai pas le droit d'être contente d'être sortie vivante de ce merdier?

-Lenny. Ça fait plus de deux ans que je passe chaque journée de ma vie avec toi. Je te connais.

Elle jeta des regards discrets autour d'elle avant de s'avancer près de Newt pour lui murmurer discrètement à l'oreille:

-Dans cinq minutes je vais sortir, attend à nouveau cinq minutes avant de sortir toi. Prend la première à droite puis prend le deuxième virage à gauche. Il y a un recoin. On se retrouve là.

Lena partit retrouvait Aris, laissant Newt perplexe.

Chuck qui n'était pas sorti du buffet depuis tout à l'heure vint à sa rencontre.

-Tout va bien? Demanda t-il la bouche pleine.

-Non ça va pas, rétorqua Jack en se servant du jus d'orange. Ce blaireau est en train de se laisser piquer sa copine.

Newt se tourna vers lui avant de lâcher:

-Ferme la..C'est pas ma copine.

-Ouai et les griffeurs c'est mes potes. Rétorqua Jack en croquant à pleine dents dans une pomme verte.

Il s'assit à la table de Chuck, ayant perdu Mihno et Thomas de vu dans l'immensité du lieu. Étonnamment les voix ne résonnait pas. Newt se dit en premier lieu qu'il devait y avoir une bonne aération, en effet il y avait des gros conduits visibles tous les deux mètres mais il y avait également plusieurs boules noires fixées au plafond: des caméras.

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