Précédemment :
Hessoul. J'vais faire mes ablutions, et j'ai décidé de prier un peu, qd j'cogitr j'trouve pas meilleur remède que la prière. La seule personne qui ne m'abandonnera jamais c'est bien Allah, et c'est lui qui me donne la force de continuer dans cette vie de merde.
[ Partie 18 ]
Lina: Zaaaaaaak debouuuuut on va manger !!!
J'calcule pas j'étais à fond dans mes plus beaux rêves.
Kenza: OH LE PORC ON TE SOMME DE VENIR MANGER ON A FAIM.
Elle va la fermer sa gueule cette grosse vache ?
Kenza: *en ouvrant la porte de ma chambre* BOUGE TON BOUL TROU DU CUL IL EST MIDI
Moi: QUOI ? IL EST QUEL HEURE ?!
Kenza: Ah bah t'es debout maintenant. J'rigole il est 8h42 précisément.
Moi: Va bien te faire fouttre.
Et j'retombe dans mon lit sans la cala. Deux minutes plus tard elle revient mais là elle a balancé heja sur mon lit c'te folle.
Moi: OH J'VAIS NIQUER TA RACE SALE POUFIASSE
Et là à peine j'avais fini ma phrase que j'ai entendu des pleures juste au dessus de moi. J'me redresse et j'vois que c'était mon hob Malek. C'te sorcière elle l'a posé exprès elle parce j'peux pas lui dire non.
Moi: Pourquoi tu pleures ma puce ?
Malek: Parce que tu m'aimes plus, t'es méchant avec moi !
Moi: Mais nan j'parlais pas à toi, j'te jure, j't'aime fort toi, toujours.
J'le prends dans mes bras et j'essaye de la calmer, elle se tait 3 minutes après que je lui ai dit que j'allais lui acheter pleins de bails pour sa gueule, putain les filles ça kiffe les objet mais à tout âge.
Malek: Tu viens on va manger ?
Moi: D'accord, j'vais me laver le visage et j'arrive.
Malek: D'accord
Cette petite me fait delirer, elle tape une demarche de leadeur, ça s'voit elle va aller loi elle. En plus elle est trop belle, mashallah de mes soeurs c'est les plus belles, jamais d'la vie elles se mariront par contre, moi vivant jamais d'la vie.
Bref j'vais me laver et t'ça, j'avais déjà prié à l'aube oklm donc j'mets juste un pull histoire de pa m'faire niquer et j'vais dans la salle a manger pr graille.
Mama: YOUYOUYOUYOUYOUUUU La mariée est enfin arrivée !! Assis toi et mange sans ouvrir ta bouche rani (je suis) énervée contre toi 3endek.
Moi: Sbah 3la kheir toi aussi *j'lui fais un bisous sur la tête*
J'm'assois, on m'regardait tous. Y'a une qu'à une gueule de shootée, l'autre qui bave devant oim, et une qui m'regarde même pas.
Kenza: C'est quoi ce pull hyper moulant c'est limite il est plus collant que moi.
Moi: C'est ta mère.
Mama: *en me lançant un regard noir* Ouahed (1)
Kenza: On voit toutes tes formes khey
Moi: Quelles formes ? T'as cru qu'j'etais une gow ?
Kenza: Nan mais tes formes de gadjo, tes abdos là mashallah en plus
Moi: Toz. On passe pas tous sa vie qu'à bouffer sans rien faire.
Mama: Jouj (deux)
Lina: Kenza laisse le, c'est un pyjama on s'en fou. Mange Abi
Moi: Merci.
Malek: Neya Neya !! Tu peux me garder le chaaat ?
Neyla: Oui ma princesse, donne et assied toi
J'tematais du coin de l'oeil, ce chat il faisait le beau dans les bras de sa darronne. Zerhma elle le carressait et lui il me tematait.
Kenza: Eh j'ai entendu des bruits bizarres hier hein
Lina: Ah bon ? Moi j'ai rien entendu
Kenza: Si y'a eu un cri oula heja comme ça j'crois
Moi: Et ?
Kenza: Qu'est-ce que t'as toi ? Tu t'sens visé ?
Moi: Nan mais si ta phrase elle a aucun but précis tu peux la fermer pr une fois ta gueule.
Kenza: Ohlala mais qu'est-ce que tu m'fais chier chakal ces temps ci.
Moi: Ouais.
Puis elle ferme enfin sa gueule, akhiran (enfin), donc y'a un blanc.
Mama: T'es sorti où hier soir ?
J'tematais toujoi le chat, j'me sentais pas concerné.
Mama: Oh !
Moi: Tu parles à moi zerhma ?
Mama: Qui est ce qui sort la nuit à part toi ?
Moi: Eh vas-y fais moi pas mal à la tête j'suis pas sorti d'ici d'la night.
Mama: Pourquoi tu mens ? J'ai entendu la porte de dehors claqué pendant la nuit.
Moi: Et donc c'est forcément moi ? À croire j'en aurais quelque chose à fouttre que tu m'crame sortir ou pas, si j'te dis que c'est pas moi c'est pas moi.
Mama: Tfou 3lik.
J'me lève et me taille dans ma chambre pr pas faire de dégât devant des âmes innocentes. Faut pas m'casser les couilles pr R dès le matin, algérien plus le sang chaud de marseille y'a pas pire combo.
Neyla.
Zakarya était de très mauvaise humeur, rien qu'il ne faisait que de me regarder de travers. Je me sentais mal, je ne voulais pas qu'il soit fâché contre moi. C'est bizarre mais rien que le fait que je le contrarie ça me met mal à l'aise.
Khalti Soumia nous fait signe de ne pas le calculer, le repas s'est terminé calmement. Ensuite Kenza allait rentrer chez elle, elle voulait que je vienne.
Kenza: Allez fais aps de chichi toi aussi
Moi: Non tqt, je vais rester encore un peu ave Lina et Khalti puis je rentrerai chez moi
Kenza: Mais Neylaaaa !!
Moi: J'ai dit non.
Lina: Mdrrrr c'est un non catégorique Kenza
Kenza: Pfff je savais que tu m'aimais pas, enfin bref Saluuut.
Moi: Tu ne vas qd même pas bouder ?
Kenza: Si je vais vais catégoriquement bouder très chère. *elle sort*
Moi: Elle m'exaspère.
Lina: Tqt tu lui donne un cookie et c'est pardonné.
Moi: Mdrrr vrai.
...........
Lina: Eh maman ??
Khalti était entrain de tricoter je ne sais quoi, Malek était entrain de jouer avec mon petit Snickers, Kamel était en train de jouer à une console et moi qui discutais avec elles.
Lina: Anne !!
Khalti: Quooooi ? Tu vas la fermer ta bouche un jour oula ?
Lina: Mdrr mais Anne j'ai une question.
Khalti: Pose ta question puis ferme-la après.
Lina: Comment t'as rencontré mon pere ?
Elle a directement arrêté ce qu'elle faisait puis l'a regardée pendant quelques secondes.
Khalti: Pourquoi tu demandes ça ?
Lina: Bah j'aimerai savoir, ça m'intéresse en tant que jeune fille rêveuse d'amour Mdrr
Khalti: Scout oula l'autre fou il va t'entendre et là tu vas voir le vrai amour hmara.
Lina: Diiis stp !
Khalti: D'accord mais tu me fais plus chier hein ?
Lina: Yes !
Khalti: Ben enfaite.... Je hcheum un peu c'est bizarre comme question
Lina: Mais vas-y j'te demande pas comment tu m'as faite Anne mdrr
Khalti: LINA !
Moi: Mdrrr Lina voyons.
Khalti: Pour la peine je te raconterai pas.
Lina: Mais...
Khalti: Vas faire tes devoirs et tais toi.
Lina: Mais M....
Khalti: MAINTENANT.
Elle s'en va morte de rire.
Khalti paraissait un peu énervée mais plus comme si elle était gênée la pauvre, haha c'était amusant à voir.
Khalti: ZAKARYA
Zakarya: QUOI ?
Khalti: VIENS VOIR L'HMAR GUELEK "QUOI ?"
Zakarya: Putain fais chier
Khalti: J'T'AI ENTENDU SALOPARD.
Zakarya: Tu m'veux quoi ?
Khalti: Vas déposer tes frères et soeurs et après tu reviens viite on aura une discussion.
Zakarya: Quoi ? Quelle discussion même ?
Khalti: Tu verras.
Zakarya: Tchh vas-y wsh.
.........
Zakarya: Et donc ?
Khalti: Assis toi là.
Zakarya: Vas-y parle vite hefek j'ai pas ton temps.
Khalti: ET TU CROIS QUE J'AI TON TEMPS MOI ? POSE TES FESSES DEVANT MOI OU JE TE CASSE TA BOUCHE QUI S'OUVRE TROP À MON GOÛT.
Zakarya: * en baissant le regard* C'est bon mama.
Il s'assoit toujours en détournant le regard comme si il évitait quelque chose du regard.
Khalti: Qu'est-ce qui t'arrive aujourd'hui ?
Zakarya: Rien
Khalti: Non pas rien.
Zakarya: Rien à part que tu m'zeref khatar.
Khalti: Oui mais ça c'est pas nouveau. Tu m'aimes plus ?
Zakarya: Wsh qu'est-ce qui t'arrive là ?
Khalti: Réponds, tu m'aimes plus ?
Zakarya: Mais vas-y toi.
Khalti: J'te casse ta bouche dans trois secondes si tu réponds pas.
Zakarya: Mama ! Casse pas la tête, t'as cru qu'j'etais un zemel ou quoi pr lacher des jtm à tord et à travers.
Khalti: Je le savais ! Il m'aime plus hedek le hmar
Elle pose sa tête sur mes genoux et se met à pleurer. J'étais dépassée par la scène. Zakarya, lui, était désespéré, la main collée sur son visage.
Zakarya: *soupire* Bordel pourquoi tu forces autant, où t'as vu un enfant qui aime pas sa mère ?
Elle se redresse d'un coup, aucune larme sur le visage et dit :
Khalti: J'espère pr toi. T'as pas le choix de toute façon, tout ce que j'ai fait pour toi. *en prenant un air narcissique* En plus c'est pas donné à tout le monde d'avoir une mère aussi belle et jeune hein, toi t'es con.
Moi: Mdrrr c'est vrai.
Zakarya: Pfff comédienne. T'étais sensée pleurer hein.
Khalti: Scout t'as pas eu la parole que je sache. Mohim, hbibi raconte à mama qu'est ce qu'il t'arrive.
Moi: C'est ma faute.... Je crois.
Zakarya m'a fixée en levant un sourcil, j'étais mal à l'aise, j'ai baissé le regard.
Khalti: Hein ?
Zakarya: Mais qu'est-ce qu'elle raconte encore ?
Moi: C'est pas vrai ?
Zakarya: Absolument pas. Si j'pète des câbles solo c'est mon problème. Où vous avez vu que mon humeur il variait en fonction de quelqu'un.
Khalti: Moui bien-sûr, il est fou heda, il s'énerve pour rien c'est la faute à son père. Faut pas dire des choses comme ça hbiba, ça sera jamais de ta faute parce que toi tu es un ange mashallah.
Moi: Tu te méprends khalti....
Khalti: *en posant sa main sur la mienne* Chut le hmar il a pas fini de raconter son histoire.
Zakarya: Quelle histoire ?
Khalti: Dis moi, y'a une fille dans ta vie oula ?
Zakarya: *en haussant les sourcils* Sérieux ?
Khalti: Il est con ou quoi, je te pose une question 3egoune.
Zakarya: Sans blague ?! J'avais compris. À toi de voir.
Khalti: Humm... Non impossible avec un homme aussi chiant. On sait jamais y'a des filles bizarres ici en même temps, comme hedik la folle la copine de Kenza.
Moi: Tu la connais ?
Khalti: Elle parle trop fort cette fille, tu l'entends à l'autre bout du quartier. En plus elle fait des manières et elle regarde de haut en bas, je déteste les filles comme ça.
Moi: Ah... Moi non plus je ne l'aime pas trop...
Khalti: Tant mieux faut pas trainer avec les filles comme ça. Et toi t'as pas intérêt à me ramener une fille comme ça
Zakarya: Vous parlez de qui wsh ?
Moi: De Sheila
Zakarya: Si j'le recroise j'lui crame les veuch tqt même pas mama.
Khalti: Mdrrr qu'est-ce qu'elle a fait ?
Zakarya: Tu lui as raconté ou pas ?
Moi: Oui mais j'ai pas précisé de prénom enfaite...
Zakarya: Ah bah Mama tu vas tout comprendre si j'te dis que l'gars qui a voulu ler-vio ta protéger c'est Kais et que la Tass-pé qui l'a aidé c'est hedik la pote de Kenza.
Khalti: AH WILI QUOI ?! KAIS SAHBEK* ?
*ton ami
Zakarya: Mon seul shab c'est Amir.
Khalti: Ya rabbi on peut plus faire confiance à personne, allah y ster.... Zerhma on le connait depuis qu'il est petit et... Tfou n3el tassiltou. Je vais le dire à sa mère wallah
Zakarya: Nan tu vas rien lui dire.
Khalti: Et pourquoi ? Occupe toi de tes fesses toi
Zakarya: T'aimerais bien qu'on vienne te voir pr te dire que ton fils il a fait ça ? Et qu'en plus il s'est enfui comme un zemel sans s'excuser ?
Khalti: Tu m'énerve qd t'as raison. De toute façon c'est Neyla qui décide.
Moi: Seul Dieu pourra le juger. Je veux aps vous déranger avec mes histoires.
Khalti: Tes histoires c'est les miens benthi, c'est comme si on avait fait du mal à Zakarya si on t'en a fait à toi.
Zakarya: Sauf que ton Zak il a pas la force d'un chaton et il aurait mis à mort le gars sans hésiter.
Khalti: Eh toi arrête de faire le grand devant nous. Donc tout s'explique, t'étais de mauvaise humeur poir ça. Mais tu sais wouldi je suis un peu fiere de toi qd même
Zakarya: *d'un ton retissant* Ah ouais et en quoi ?
Khalti: Ahaha j'te le dirai le jour de ton mariage sinon tu vas plus te sentir.
Zakarya: Le jour de mon mariage ? À quelle heure t'as vu que ça allait arriver ?
Khalti: Justement haha. Bon tout est réglé, toi t'as intérêt à te calmer qd tu nous parles, je veux bien que tu sois énervé mais oublie aps que c'est pas notre faute. COMPRIS ?
Zakarya: Pourquoi tu cris ?
Khalti: COMPRIS OU PAS COMPRIS ?
Zakarya: Oui Mama, compris. Putain ces bledards j'vous jure.
Khalti: DROK JE VAIS TE MONTRER LA BLEDARDE C'EST QUI N3EL HISSEK (insulte) Je vais chez Na3ima moi, il faut que je me détende sinon je vais lui abîmer ce joli visage dont je suis fière. *elle s'en va en claquant la porte*
Zakarya: Eh ben putain, la crise de la quarantaine ça lui va pas.
Moi: Hahaha ....
Il me regarde avec ce genre d'expression qd on vient de rire mais qu'on ne le fait maosz qu'un sourire marque toujou notre visage. Ce sourire bête et discret. Puis il baissa le regard et se leva.
Zakarya: J'y vais moi....
Il fait un pas mais dans la panique je l'ai retenu en lui prenant de mes deux mains la sienne. Il s'arrete net.
Moi: Attends s'il te plaît.
Zakarya: Quoi ? *en me regardant du coin de l'oeil*
Moi: Je voulais savoir si....
Zakarya: Si tu m'sors un truc du genre "Si tu m'en veux pour hier" j't'insulte salement.
Moi: euh...
Zakarya: *en soupirant un rire* J'en étais sûr. Tu raisonnes dans ta tête ou ça s'passe comment ? Donc enfaite jusqu'à la fin de ta life tu vas t'en vouloir d'être innocente et d'être la victime de tout le monde ?
Moi: Justement, je suis pas la victime
Zakarya: Et c'est moi peut-être ? Sérieusement te casse pas la tête et peint ton coeur blanc en noir parce que ici, dans cette ville, t'arriveras pas à survivre.
Moi:...
On peut changer à l'extérieur mais l'âme de quelqu'un reste la même quoi qu'il arrive.
Zakarya: Et pleure pas à cause de moi ça m'énerve !
Moi: Je pleure pas, tqt.
Il se retourne et me regarde de haut en levant un sourcil.
Zakarya: Vas-y excuse toi je sens que tu vas chialer si tu l'fais pas
Moi: Mdrr non mais c'est vrai tu peux etree fâché contre moi
Zakarya: *soupirant très fort* Neyla.
Moi: Pardon pardo...
Il pose sa main brusquement sur ma tête puis il se mit à me décoiffer.
Zakarya: S'cuse d'avoir été chiant hier.
Moi: P...Pardon ?
Zakarya: J'repèterai pas.
Moi: Es-tu soufrant ?
Zakarya: Mdrr ta gueule estime toi heureuse parce j'suis d'humeur gentil
Moi: Incroyable. Dieu est grand.
Zakarya: J'vais te niquer vieille meuf tu m'connais pas c'tout... Bref j'me taille
Je le rattrape par la main puis je me lève.
Moi: Attends Zak !
Zakarya: Va falloir que t'arrête de me chopper la main avec ta petite taille on dirait j'suis ton père
Moi: Maiiiiis !
Zakarya: C'est ma faute si t'es un enfant ?
Moi: Je suis pas une enfant, j'ai 18 ans et bientot 19 ans. Et je te signale que nous n'avons que 2 ans de différence.
Zakarya: Qd même, j'suis plus vieux que toi et ça change pas le fait que tu fais 1m60 à tout péter.
Moi: 1m68. Et puis le physique c'est pas tout dans la vie, on est pas tous parfait comme monsieur !
Zakarya: Mdrrr dit-elle alors que tout Marseille rêve de lui adresser la parole
Moi: Tu exagères.
Zakarya: Mdrr bref ! Qu'est-ce que tu m'veux ?
Moi: Je viens avec toi s'il te plaît.
Zakarya: Pourquoi faire ? Tu veux sortir dehors pour de vrai ?
Moi: Oui... Il faut que j'aille chez moi
Zakarya: Ptdrr miskina reste assise tu vas pas là bas toute seule tant que j'aurais pas creuver l'autre.
Moi: Mais je vais pas rester indéfiniment chez toi non plus
Zakarya: Bah biensur que si.
Moi: Non, je peux pas accepter ça de ta part.
Zakarya: Alors subis et ferme la.
Moi: Mais....
Zakarya: On t'a jamais appris qu'il fallair écouter qd un homme plus âgé te parle ?
Moi: Non jamais...
Zakarya: Oklm c'est moi qui l'ai inventer mais hessoul t'as compris. Fais pas de chichi tu restes chez moi tant que j'l'aurais décidé et tu fais plus de manière en mode t'es gênée ou jsp quoi.
Moi: Mais pourquoi ça ?
Zakarya: Pourquoi quoi ?
Moi: Autant de gentillesse de ta part ?
Zakarya: J'en sais rien moi, tu poses trop de question... bref tu m'làche demain ou c'est comment ?
Moi: Ah oui... Pardon.
Zakarya: T'as besoin de quelque chose de chez toi ?
Moi: Tu veux y aller ?
Zakarya: Bah c'est sur ma route alors vas-y dis c'que tu veux
Moi: Je peux venir avec toi ?
Zakarya: Nan.
Moi: Mais je dois prendre des choses en particulier comme tu ne veux pas que je parte de chez toi.
Zakarya: T'as besoin de quoi alors, précisément comme ça j'le prends. Et me dis pas t'as des cachettes secret en mode t'as des frères ou j'sais pas quoi parce que t'es solo zincou
Moi: Ça ne te regarde pas, c'est des choses de filles.
Zakarya: J'ai une soeur et une darronne avec qui j'ai pas assez d'âge de différence pour que ça me choque alors trouve autre chose.
Moi: Tu forces qd même c'est incroyable
.......
Finalement, il a accepté de me prendre avec lui pour que je prenne un sac de vêtements de rechange et tout le nécessaire. Je ne vais pas vous cacher que je tremble juste à la vu des hommes dehors, j'ai une peur qui n'a pas l'air de vouloir me quitter meme sachant que j'étais en sécurité aux côtés de Zak. Le pire était en entrant chez moi, je percevais mon foyer comme un lieu hostile et cela me rappelait des scènes horrible. J'étais rassurée de ne pas à avoir à dormir là bas. J'avais des frissons et le coeur qui se serrait et cela se voyait de l'extérieur puisque Zak me regardait d'un air désolé. J'avais l'impression qu'il se sentait coupable, alors que c'est ma naïveté qui a failli me mener à ma perte.
Après avoir déposer mon bagage chez Zakarya, sur sa proposition, on est allés "prendre l'air" près du vieux port de Marseille. J'en avais besoin pour me revigorer l'esprit, faire le vide total. On s'est assis sur la marche au bord de l'eau, enface de tous ces bateaux, située enface des cafés (pour celles qui connaissent).
Zakarya: J'aime bien le silence, tu peux réfléchir tranquil.
Moi: C'est amusant, je hais le silence, je trouve que c'est triste.
Zakarya: On est trop différents tous les deux.
Moi: J'en suis pas si sûre
Zakarya: Wsh toi t'es le soleil, j'suis la lune.
Moi: Mdrrrrr
Zakarya: Quoi ? Y'a quoi de drôle ?
Moi: Rien rien mdrrr
Zakarya: Raconte ou j'te fais tomber dans l'eau.
Moi: C'est rien je te dis... C'est inutile
Zakarya: *en me penchant vers l'eau* Ney ? Balance.
Moi: Bon d'accord. Mais tu te moques pas ! Enfaite, quand j'étais adolescente, j'ai lu une legende dans un recueille comme j'étais passionnée de littérature. Et celle-ci racontait que le soleil et la lune étaient amoureux mais que comme l'un apparaissait le jour et l'autre la nuit, ilz ne pouvaient jamais se voir. C'était un amour impossible mais pourtant, Dieu dans son incroyable bonté, a créé l'éclipse de façon à ce que ces deux derniers peuvent retrouver.
Il regardait l'eau, le visage impassible, je pensais qu'il ne m'écoutait pas jusqu'à ce qu'il esquisse un sourire.
Zakarya: Mdr tss tes histoires de love pétées, j'hallucine.
Moi: C'est une légende et c'est trop mignon ! Tu n'y connais rien à l'amour de toute façon
Zakarya: Ah parce que toi t'es mieux placée ? T'es née hier stp
Moi: Mdrr c'est vrai. Mais j'interprète à partir de tous les livres que j'ai lu voilà tout.
Zakarya: Je detestais le français en cours, j'étais plus maths
Moi: C'était absolument l'inverse pour ma part, j'ai pris la filière Littéraire.
Zakarya: J'étais en S mdrr en plus j'étais chaud même si j'm'en petais un rein, c'est d'ailleurs pour ça que j'ai arrêté les cours.
Moi: Mdr Zak le scientifique, Ça en jète ! On s'entend plutôt bien pour deux extrêmes.
Zakarya: Comme on dit "les opposés s'attirent"... Arrête de sourire comme ça on dirait j'ai lâché une disquette de ouf
Moi: Une disquette ?
Zakarya: Ah ouais tu connais pas les vices toi. Faut que j't'apprenne encore la vie ici, t'es plus une nouvelle ça fait 3am* t'es al
*un an.
Moi: Te sens pas obligé.
Zakarya: Il le faut bien.
Moi: Je suis si pesante que ça
Zakarya: Aussi lourde que ta cousine.
Moi: Ah....
Zakarya: MDRRR Waaah même pas ça respecte sa zinks wsh !
Moi: Non mais...
Zakarya: Trop tard j'ai vu la tête que t'as faite j'vais lui poucc. Mdrrr j'm'en remets pas.
Il riait sincèrement, il brillait de splendeur avec son beau sourire éclatant. Il n'avait jamais rit comme ça devant moi. Rien que de le voir ainsi me faisait sourire comme une bécasse. Mon coeur s'emballait tout seul. J'étais simplement amoureuse, et j'en prenais conscience au fur et à mesure que j'aquierais du vécu. Amoureuse de lui, qui semblait avoir bruler son propre coeur, meurtri par la douleur. Il ne l'aimerait jamais peut-être, mais le mekthoub est tellement bien écrit qu'une lueur d'espoir restait.....