Joue avec moi.

By Kamisa-Chan

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Le comte Phantomhive ainsi que son majordome commencèrent à jouer à un jeu qui changera leur relation à jamai... More

Partie 1 :
Fin : lemon.

Partie 2 :

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By Kamisa-Chan


Plutôt que des mots, Sebastian préférait affiner la distance entre eux. Ciel ne bougeait pas d'un cil, lui accordant son entière confiance. Ils n'avaient jamais été aussi proches. C'était tout nouveau pour lui et son cœur ne cesser d'essayer de lui faire comprendre d'étranges sentiments qu'il tentait d'ignorer. Il déglutissait avec peine, essayant de répondre avec toute l'indifférence qu'il put.



- Tu ne penses pas être trop proche ?
- Non, bien au contraire.
Répondit Sebastian plus bas.


À l'entente de ses mots, Ciel eut un léger coup de chaud. Il se racla la gorge, ôtant ses pensées qui venait de le parcourir. Ses doigts jouèrent ensemble nerveusement, le rendant un peu plus adorable aux yeux du majordome. Il remarqua l'embarras s'accentuait chez le plus jeune, qui eut pour effet de l'amuser d'avantage. Ses dents attrapèrent le bout du tissu de l'un de ses gants, s'en débarrassant. Sans un bruit, ce dernier vint vite s'écraser contre le sol froid de la chambre. Dénudée de tout tissu, sa grande main rencontra celles de son maître qui reposait sur ses cuisses. Celui-ci eut un léger mouvement de recul face à ce geste si franc. C'était la première fois qu'il pouvait sentir sa peau contre la sienne. Il ne l'aurait jamais pensé aussi douce. Le regard baissé et les sourcils froncés, son cœur venait d'accélérer. Ciel, pourtant son maître, n'osait ne serait-ce que bouger le petit doigt. Voulant le taquiner un peu plus, Sebastian frôlait sa peau du bout de son pouce y faisant quelques lents allers-retours. Ses yeux pourpres recherchaient un contact visuel avec le plus jeune qui ne voulait pas relever le regard.



- Si cela vous dérange tant que ça, pourquoi ne pas vous reculez ? Demanda t-il avec une pointe de sarcasme dans la voix.



Ses dernières paroles venaient clairement de mettre le jeune comte au défi. Ne se laissant pas impressionner, le comte feinta un sourire tout en se redressant, lui permettant gagner quelques précieux centimètres afin de réduit un peu plus la distance entre leurs visages. Il put lire l'espace d'une seconde, de la surprise dans ses yeux pourpres, ce qui le ravit.



- Je n'ai jamais dit que cela me déranger.



L'audace du comte lui plaisait énormément. À partir de ce moment, les limites maître/majordome commençait à se briser. Ils pouvaient ressentir que cette situation ne devrait pas avoir lieu d'être entre eux. Malgré cela, ils ne se reculèrent pas l'un de l'autre. C'était comme s'ils le voulaient, comme s'ils aimaient cette situation.
Avec lenteur, les doigts du majordome glissèrent entre ceux de son maître. Sa main se trouva alors à moitié sur la peau dénudée de sa cuisse. Le plus jeune pensait qu'il ne pouvait pas être plus troublé qu'en ce moment même. Les doigts de sa main libre se serrèrent, tandis que sa peau brûler sous ceux du démon. Sa simple main, posée sur sa peau, suffisait à lui donner des pensées qui le fit bouillir de l'intérieur. Ce toucher lui était à la fois frustrant et plaisant et Sebastian le comprit vite.



- Dans ce cas-là, ça ne vous dérange pas que je m'approche juste un peu plus ?
- Si tu fais ça je-


Ses mots furent coupés par la proximité beaucoup trop fine entre eux. Déconcerté, Ciel fronça les sourcils, tandis que ses petits doigts serrèrent les draps et par la même occasion la main du démon. Sa respiration se fit légèrement instable lorsqu'il s'attarda sur l'odeur agréable de celui-ci tout autour de lui. Ses yeux passèrent de ceux pourpres au reflet orangé parla flamme du chandelier, à ses lèvres rosées, tirait en un habituel sourire. À force de lui répondre au tac o tac, une drôle de tension s'était créée entre eux. En réalité dans ce petit jeu, ils essayaient tous les deux de faire dire à l'autre une chose inavouable surtout pour Ciel et sa fierté. Ils en étaient tous les deux secrètement conscients.
Soudain, le comte remarqua qu'il tenait la main de son majordome depuis un moment. Son regard se fit alors fuyant, il ne voulait pas vraiment la lâcher, ni faire ce plaisir à Sebastian de la garder. Il perdit alors patience, ne comprenant pas vraiment ses attentions.



- Sebastian... Tu-



Lui, qui voulait jouer, commençait à perdre. Ses dents mordirent de nouveau sa lèvre inférieure tandis qu'il se concentra afin d'aligner ses mots correctement. Il planta son regard dans le sien et rassembla tout son courage.



- À quoi est-ce que tu joues ?
Demanda-t-il en attrapant ses épaules, voulant le repousser.



Mais Sebastian ne le vit pas de cet œil. C'est usant de peu de force qu'il plaqua son maître dos au lit, se plaçant par la même occasion au-dessus de lui. Il était conscient de ses sentiments depuis le début et il savait que son maître aller bientôt craquer. C'était exactement ce qu'il recherchait.



- Sebastian... ?
- Vous n'allez tout de même pas abandonner maintenant ?



Un rire à la fois nerveux et froid retentissait en tant que réponse. Pris d'une pulsion, ses doigts légèrement tremblants attrapèrent la cravate de soie du démon. Ce geste presque brutal servit à le rapprocher jusqu'à presque frôlait ses lèvres brûlantes d'envie. Sa respiration lourde se mêlait à celle du démon. Il déglutissait difficilement, se remettant de ce qu'il venait de faire. Puis, avant même que Sebastian ne face quoique ce soit, ses mains nerveuses, glissèrent prudemment sur le doux tissu de son costume noir, les portant avec lenteur jusqu'à sa nuque. Il hésitait un court instant avant de venir y nouer ses bras. La situation si ambiguë devenait difficile à supporter pour l'un comme pour l'autre. Sebastian, pourtant toujours impassible, devint un court instant troublé par la façon de prendre les choses en main de son maître auquel les battements cardiaques battaient à tout rompre. Le regard sombre de désir, sa main, dépourvue de gant, glissa en une légère caresse, remontant le long de sa cuisse. Sous lui, son maître lâcha un soupir fiévreux alors qu'un délicieux frisson le parcourt. Une agréable chaleur s'amplifiait au creux de son ventre. Afin qu'il ne soit pas le seul déstabilisé, ses lèvres atteignirent l'oreille de celui-ci. Il poussa une respiration plus profonde avant de lui susurrer au creux de l'oreille.



- Sebastian...



La température corporelle de l'interpeller augmentait considérablement. Il arrivait difficilement à dissimuler son trouble. Toujours est-il que son humeur taquine de l'avait pas quitter, il décida simplement de l'imiter, murmurant d'une voix chaude.


- Ciel...


Son cœur ne fit qu'un bond dans sa poitrine à l'entente de son prénom prononcé par sa voix si... Sensuel. Il serra les dents, les joues plus que cramoisies. Son majordome était bien trop fort à ce jeu.



- Comment oses-tu m'appeler comme ça ?
Marmonnait-il.
- Je ne pensais pas que cela, vous ferez autant rougir. Répondit-il un sourire triomphant sur le visage.
- Je ne rougis pas. Il fait juste plus chaud que d'habitude.
- Pourtant, nous ne sommes pas en été.
- Ne fais pas comme si de rien n'était. Je peux sentir la chaleur que dégage ton corps au-dessus de moi. Finit-il les yeux fuyant.
- Vous avez raison.


Il se redressa suffisamment pour plantait son regard dans le sien. Ses doigts, précédemment posés sur sa cuisse, remontèrent avec tendresse sur la joue rougie de son maître. Celui-ci se sentait de plus en plus fiévreux, il avait de plus en plus envie de lui. Sebastian pouvait le ressentir et il en était de même pour lui. Sachant n'y aurait pas de retour en arrière, il décida de se jeta à l'eau.



- J'ai très envie de vous embrasser.



Plus aucun bruit ne se fit entendre, si ce n'est les battements cardiaques complètement affolés de Ciel. Il n'était pas tout à fait sûr d'avoir correctement entendu ce qu'il venait de dire. Ses yeux vairons étaient toujours écarquillés par la surprise. ''Est-ce qu'il partage mes sentiments ? Ou bien est-ce juste pour le jeu ? '' se demandait-il. Après tout, est-ce vraiment important en ce moment-là ? Il en avait juste beaucoup trop envie pour le repousser si cela arrivait.
Les deux hommes restèrent un instant à simplement se noyant dans les yeux de l'autre. Puis, comme dans un accord muet, Sebastian se permit de sceller leurs lèvres. Malgré les apparences calmes du comte, on pouvait distinguait ses petites mains agrippaient la veste du majordome. Le cœur sur le point d'exploser, il pressait timidement, presque maladroitement ses lèvres aux siennes, voulant plus. Le démon le trouvait à la fois adorable et incroyablement désirable. Ses grandes mains glissèrent sous son vêtement de nuit, avant de parcourir son corps jusqu'à venir se caler dans le creux de son dos. Agilement, il ôta son deuxième gant afin de découvrir plus aisément la peau si douce de son maître. Quelques gémissements étouffés de la part du comte retentissaient sous le passage de ses mains brûlantes sur son corps. Le baiser devint vite beaucoup plus avide, montrant à quel point il avait envie l'un de l'autre depuis un long moment. Ne pouvant se contrôlait, les jambes du comte se redressèrent de part et d'autre du bassin du démon, laissant son corps épouser le sien si peu vêtu. La langue taquine du démon vint vite réclamer l'accès à celle du comte qui lui accorda. Leurs langues se rencontrèrent alors, jouant ensemble avec une délicieuse lenteur. Le comte ressentait tant de nouveau sentiment, tout ça le chamboula encore un peu plus si c'était possible. À contrecœur, le baiser prit petit à petit fin par manque de souffle. Les yeux du démon se déposèrent alors sur son maître. Il ne l'avait jamais vu ainsi, les joues cramoisies, à la recherche d'air. Ses yeux et son corps brûlé de désir. Sans attendre plus longtemps, le comte reprit possession de ses lèvres. Surpris, mais pas mécontent Sebastian y répondit. L'une de ses mains glissait lentement jusqu'à sa cuisse dénudée, remontant par la même occasion le fin tissu de son pyjama. Le corps frêle du comte ondulait de désir contre le sien tandis que de délicieux frissons le parcourut. Doucement,le baiser se termina. Durant ce moment, le démon avait pu sentir que son maître devait de plus en plus à l'étroit dans son bas.



- Maintenant nous somme quitte. Fit le comte.
- Pas encore.
- Hm? À quoi est-ce que tu penses... ?

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