Exprime-toi et respecte les a...

By MlanieCuello

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La suite de "Mes coups de gueule". More

Introduction
Je ne comprends pas
Racisme anti-latino(américain)
Discrimination latino(américaine)
Les personnes en surpoids ou souffrant de l'obésité
La théocratie, la religion et la laïcité
Les livres achetés
Débat hypothétique: Avoir un enfant pour genre intersexe
Les couples mixtes et la famille
Les couples mixtes et la vie sociale
Inspiration du jour: #PrayForRohingyas
Savoir être discret
Un monde meilleur
Avoir pour don de prédire
Négrophobie et sexisme
Islamophobie, arabophobie et sexisme
Discrimination envers les asiatiques et sexisme
Lesbophobie et sexisme
Grossophobie et sexisme
Première greffe de la tête en décembre 2017
Etre tolérant et ne pas accepter la personne
Légende urbaine historique
Passer un concours
Les expositions faites cette année
Attirance intellectuelle
Débat du jour
L'Emission on n'est pas couché
Woooooooo
Brocante
Trump et Porto Rico
Découverte cartographique
Le manque d'éducation
#MoiAussi, #BalanceTonPorc
Tu es féministe mais... ?
L'école primaire et le harcèlement scolaire
Boulimie
Un discours m'ayant achevé
Le féminisme et moi
Revenante, Orelsan et Saint Valentin
Orgasme, fausse couche et congé maternité
Fantasme, lentille de contact et hétérophobie
Suisse et homard
Corrida
Paul Logan
Je veux me faire tatouer !
Des tutos (gratuits) qui vous serviront
Strasbourg, Soudan et Argentine
Colonisation latinoaméricaine (non historique)
Le film qui...
Article 2 de la Loi Schiappa
Bella ciao 🎶
Question con
Je porte (fièrement) le foulard vert
La caméra cachée sudcoréenne
L'OMS et LGBT+
Mon bilan annuel
Les phobies
L'Algérie abandonne les migrants dans le Sahara
Féministe + transphobe = TERF !
J'aime photographier le ciel !
La page est en train de tourner
Soyez délicats
Les femmes aussi (peuvent) violent(er)
Une nouvelle à faire
"Dois-je me culpabiliser de m'être si rapidement sortie de l'enfer ?"
Japon, manifestation et LGBT+
KKK sont trop gourmands et trop généreux
Les "foulards bleus" ont "gagné"
Momo Challenge
La drogue c'est mal... !
Des news de joyeuses fêtes !
Critiques filmatographiques 1
Personnes à haut potentiel

Les LGBT+ dans le reste du monde

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By MlanieCuello

Je suis l'actualité dans Komitid un très bon site journaliste qui nous met au courant de ce qui se passe des groupes LGBT+. Donc, je me demandais si vous auriez pu être au courant de ce qui se passe en Asie par exemple.

En Inde:

Le 31 août dernier, initiative du prince ouvertement gay Manvendra Singh Gohil, connu pour son combat pour la défense des personnes LGBT+.  L’université Karnavati s'initie pour sensibiliser les étudiant.e.s aux questions liées à la communauté LGBT+ à partir de cette rentrée. Plus précisément, le cours est consacré à une « approche socio-juridique de la communauté LGBTQI ».

« Éduquer les étudiant.e.s à propos de la communauté LGBTQ aidera à les sensibiliser aux minorités sexuelles invisibles », a souligné auprès de l’India Times le prince indien ouvertement gay Manvendra Singh Gohil, à l’initiative du développement de ce module. « Nous présenterons des faits sur la communauté qui sont étayés par des preuves et un raisonnement aux étudiants pour leur faire comprendre les divers aspects de la communauté LGBT », a-t-il ajouté alors qu’il assistait au premier cours, mardi 28 août.

Les étudiant.e.s en droit et en études libérales de l’université suivront toutes et tous ce cours cette année. De même qu’une soixantaine de participant.e.s de tout le pays, y compris des lycéen.ne.s, précise Gay Star News.

Les élèves vont également se pencher sur l’article 377 du Code pénal indien qui criminalise les relations homosexuelles. Une loi héritée de l’époque où le Royaume-Uni avait colonisé le pays, ce que le prince ne manque jamais de rappeler.

Puisque le 1er août dernier, le prince pointe la responsabilité du Royaume-Uni dans les lois homophobes.

Décriminalisée en 2009 puis criminalisée de nouveau en 2013 par la Cour suprême du pays, l’homosexualité y est punie par l’article 377, qui réprimande le sexe non-procréatif. Or, il s’agit d’un texte imposé par le Royaume-Uni lors de sa main mise coloniale l’Inde, en 1871. L’héritier probable du maharaja de Rajpipla (au Gujarat, au nord-ouest de l’Inde) a interpellé le Royaume-Uni sur sa « grande responsabilité » dans la situation actuelle pour celles et ceux qui dépassent de l’étroit cadre hétéronormé dans son pays, ainsi que les autres pays qu’il avait colonisé.

« Avant que ces lois ne voient le jour, l’homosexualité faisait partie de la société indienne, être transgenre faisait partie de la société indienne, et même la prostitution faisait partie de la société indienne  », a-t-il rappelé. « Nous avons des preuves de cela sous la forme d’écrits, de temples, de sculptures et de peintures. Il s’agit d’une loi britannique qui est toujours en vigueur en Inde ». Une déclaration forte alors que la Cour suprême indienne se penche à nouveau sur le cas de cette loi (depuis le 10 juillet 2018) et qui pourrait bien, cette fois-ci, l’abroger pour de bon. La même cour a, en effet, statué que la vie privée – et donc l’orientation sexuelle – était un droit fondamental, en août 2017.

Aux Philippines:

Hier, comme le disent les Sœurs de la Perpétuelle Indulgence dans leur messe 2018 : « Les IST, c’est pas comme les Pokémon hein, pas la peine de toutes les attraper ». La métaphore est si parlante qu’aux Philippines, où l’épidémie de VIH se propage actuellement à une vitesse alarmante, une association vient de mettre au point une application mobile type Pokémon Go… afin de permettre à ses utilisateurs et utilisatrices de trouver l’endroit safe le plus proche où trouver des préservatifs gratuits.

Développée par l’association LGBT+ LoveYourself, l’application baptisée Safe Spaces a également pour but de connecter les personnes qui l’ont téléchargée, LGBT+ ou non, avec des lieux où trouver des préservatifs gratuits, avec l’assurance de ne pas être jugées. L’appli, inspirée aux développeurs et développeuses bénévoles par le fonctionnement du désormais culte jeu mobile Pokémon Go, basé sur la géolocalisation de ses dresseurs et dresseuses de monstres de poche virtuels, permet de localiser ces espaces partenaires « sûrs » où trouver du matériel de prévention.

Vinn Pagtakhan, militant fondateur de LoveYourself, a expliqué à Gay Star News qu’il a eu cette idée après que le Département de la santé des Philippines a déploré, fin 2017, l’accès insuffisant aux préservatifs dans le pays, majoritairement catholique. « Neuf mois après le lancement de Safe Spaces, il y a déjà eu 10 000 téléchargements. Désormais, les 72 établissements partenaires distribuent environ 1 000 préservatifs par semaine ». Pour l’instant, l’application est principalement active à Manille, la capitale, mais Safe Spaces prévoit d’obtenir 150 lieux partenaires d’ici la fin de l’année 2018. L’association LoveYourself projette également d’en faire une véritable plateforme de réduction des risques en matière de santé sexuelle à l’aide de vidéos pédagogiques, de promotion du dépistage et d’articles sexo à destination des personnes LGBT+, également en ligne sur le site internet de l’organisation.

Au Pakistan:

Le 24 juillet dernier, elles sont cinq. Cinq femmes ouvertement trans à concourir lors des élections générales pakistanaises, ce mercredi 25 juillet. Le chiffre est un record, dans un pays à la fois très conservateur et très en pointe sur les questions trans et intersexes.

Trois de ces candidates prennent part aux élections parlementaires, explique le Time, qui consacre un portrait à Nadeem Kashish, tandis que les deux autres se trouvent sur des listes régionales. Nayyab Ali, l’une d’entre elles, anime une émission de radio dans la capitale du pays. Survivante d’une attaque à l’acide, celle-ci explique que les candidates trans «  ne sont pas juste la voix de la communauté transgenre, mais la voix des femmes et des minorités. »

En mai dernier le Pakistan s’était fait remarquer en passant une loi très progressiste, garantissant les droits des personnes trans et intersexes et interdisant la discrimination à leur égard. Mais du chemin reste à parcourir, comme l’explique la BBC. Les hommes trans sont quasiment absents de la sphère publique, tandis que les femmes trans sont encore trop souvent marginalisées, parfois même forcées à la prostitution.

Les élections pakistanaises se dérouleront en tout cas sous haute tension, avec des dizaines de milliers de policiers et policières mobilisées pour assurer la sécurité des citoyens et citoyennes du pays d’Asie.

Et en parlant de la loi progressiste, le 10 mai dernier, Depuis 2017 de nombreuses et nombreux militant.e.s ont travaillé, avec des parlementaires, sur un projet de loi pour les droits des personnes trans au Pakistan. Le Sénat pakistanais a adopté, ce lundi 7 mai, le Transgender Persons (Protection of Rights) Act.

L’activiste trans pakistanaise #MehlabJameel, a confié à Images que la communauté n’en revenait toujours pas que cette loi, « une des plus progressistes au monde », soit validée.

Ce texte comporte plusieurs volets. Un qui inscrit l’auto-détermination dans le droit, laissant les individus gérer leur identité, qu’elle soit féminine, masculine ou non-binaire. Cette troisième catégorie concerne les personnes « khwaja siras » (expression désignant un « troisième genre », qui s’applique aux personnes intersexuées ainsi qu’aux personnes qui se placent hors de la binarité femme-homme dans le spectre du genre), reconnues dans plusieurs cultures d’Asie du Sud. Réprimé.e.s avec la mise en place de l’empire colonial britannique, une loi avait déjà été votée pour ielles en 2009.

En plus de cette mesure qui ouvre aux personnes trans la possibilité de faire modifier leurs papiers d’identité, permis et diplômes en conformité avec leur identité de genre, le texte de loi condamne les discriminations transphobes « de manière explicite », selon Al Jazeera. Tous les regards sont désormais tournés vers le président, Mamnoon Hussain, qui doit à présent signer le texte.

Sans entacher l’enthousiasme général après cette grande victoire pour les personnes trans, les activistes ne manquent pas de rappeler qu’une loi ne fera pas évoluer la situation radicalement à elle seule.

Mais l’optimisme semble prévaloir. Kami Sid, mannequin pakistanaise ouvertement trans et militante, a déclaré « Je suis si heureuse que cette loi soit passée et maintenant, je suis inquiète de savoir si elle sera appliquée. Et à la fois, je vois ce jour comme iconique. Je veux qu’on s’en souvienne tous les ans comme de la Journée Nationale Trans. Nous avons été une minorité négligée pendant si longtemps, mais maintenant on prouve qu’on peut faire beaucoup pour nous-mêmes. »

En Europe, bonne nouvelle, le 31 août dernier, à Malte, non content d’être un des pays les plus progressistes du monde sur les questions LGBT+, Malte prévoit une nouvelle évolution de sa législation : l’ouverture du don du sang aux hommes gays, bisexuels ou ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) d’ici 2019. Le ministre de la Santé Chris Fearne maltais a annoncé les raisons de cette évolution : « Nous avons fait un appel d’offres rédigé au cours de ces derniers mois pour acheter un nouveau dispositif afin d’entreprendre des tests plus détaillés sur chaque don du sang, et pas seulement ceux des hommes gays. Par conséquent certaines catégories de personnes qui ne pouvaient pas donner auparavant, pourront le faire, et parmi elles les hommes ayant des relations avec d’autres hommes. » En avril dernier, un grave accident de bus à Żurrieq faisant une cinquantaine de blessé.e.s et deux morts avait entraîné un débat sur l’impossibilité pour les hommes gays et bisexuels de donner leur sang.

Le National Blood Transfusion Service souhaite utiliser la technique des tests d’amplification des acides nucléiques, plus sensible, parce qu’elle permet la détection du virus dans les jours qui suivent une contamination, une période où le niveau de matériel génétique du virus est faible.

Les hommes homosexuels et bisexuels restent encore considérés comme un groupe à risques, en raison d’une forte prévalence du VIH, et se voient donc exclus du don du sang dans de nombreux pays. Il y a quelques jours, c’est le Danemark qui a ouvert le don du sang aux HSH, sous réserve d’une période d’abstinence de quatre mois ou sans délais s’ils sont « dans une relation monogame ». En France, le don du sang est autorisé pour les hommes homosexuels et bisexuels, mais après une période d’abstinence d’un an.

Malte a fait passer en 2015 une des lois les plus avancées au monde en matière de protection des personnes trans, autorisant le changement d’état civil libre et gratuit sans conditions. Elle interdit aussi les opérations chirurgicales sur les enfants et nouveaux-nés intersexes. Par ailleurs, depuis 2017, le mariage pour tous les couples est autorisé.

Voilà, qu'en pensez-vous ? 🙃

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