LES TURPITUDES D'UN MARIAGE P...

By QueenKimshy

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Mossane rencontre Abdourahmane par le plus grand des hasards. Née alors une passion fulgurante entre eux. Il... More

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CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
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CHAPITRE 17
CHAPITRE 18
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
CHAPITRE 22
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CHAPITRE 24
CHAPITRE 25
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CHAPITRE 33

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Partie dédiée à Aïdagaye692
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...


ABDOURAHMANE SALL

Mossane a fait le choix de ne pas me parler de sa grossesse jusqu’à ce que je le sache par mon fils.

Il est vrai qu'à sa première grossesse, je n’avais pas été le meilleur des maris, je n’avais pas été présent à cause de toutes ces histoires qui ont finies par avoir raison de notre couple, mais c’est mon enfant et je méritais de savoir.

Je ne lui en ai pas parlé non plus car je comprends son choix, aussi difficile soit-il pour moi. J’ai attendu qu’elle se décide à m’en parler. Et tout ce que j’ai eu d’elle c’était un message me disant qu’elle voulait me parler.

Je suis allé chez ses parents, le jour de l’anniversaire de Mouhamed. Et à ma grande surprise, je vois qu’elle était sur le point d’accoucher, elle était presque à terme. Elle m’a juste expliqué qu’elle avait voulu vivre cette grossesse paisiblement loin de moi et de tous ces problèmes qu’elle a rencontrés lors de sa première grossesse.

Que dire ? Que faire ? Comment réagir ? A quoi bon même ?

Elle va bien, sa grossesse se déroule normalement et Mouhamed va bien, malgré le fait qu’elle l’ait sevré à un an.

On n’a pas parlé de nous, elle ne me laisse même pas lui expliquer. En fait, elle m’a jugé et condamné sans m’accorder le bénéfice du doute. Pour elle, j’étais coupable et bon pour la « guillotine ». Elle agit avec moi exactement comme je l’ai fait avec elle, sauf que les circonstances ne sont pas pareilles.

Et malheureusement, aujourd’hui je me sens impuissant face à tout ça et je ne sais vraiment pas quoi faire. Je ne veux pas que mes enfants soient élevés par quelqu’un d’autre que moi. Je n’ose même pas imaginer Mossane avec un autre homme. Rien qu’à le dire même, j'ai mal au cœur.

Personne ne pourra jamais comprendre ce que je ressens pour elle, même moi je ne le comprends pas.

Je ne me force pas à l’aimer, je l’aime naturellement. Quand je ferme les yeux, c’est elle que je voie. Elle est là, dans ma tête, dans mon cœur, dans ma peau.

Le matin quand je me réveille, il me faut au moins dix minutes pour assimiler la situation et me rendre à l’évidence que je ne me suis pas réveillé sous le même toit qu’elle. Et chaque matin c’est pareil, depuis qu’elle est partie, tous les matins.

Je ne vis tout simplement plus.

Avec Aïcha, c’est pas encore ça. Elle a retrouvé son calme d’antan. Peut être parce que Mossane n’est plus là ou pour tout ce qui s’est passé. Je ne sais pas. Elle ne me regarde même plus. On ne se parle pas trop en fait. Je ne lui en veux pas car chacun commet des erreurs mais je pense que je méritais de savoir certaines choses. Je ne l’aurai jamais jugé car la seule faute qu’elle a commise a été de tomber sur des salauds de la pire espèce.

Quand je l’ai connu, elle n’était pas trop bavarde ni extravertie. Quand j’ai posé mon regard sur elle, la première chose qui m’avait frappée chez elle c’était l’expression de son regard, que je comprends maintenant. Je l’aimais bien que ça ne sera jamais comme avec Mossane mais avec ses mensonges et ses agissements, elle a réussi à tout détruire et il me faudra réapprendre à lui faire confiance.

Aïcha restera à tout jamais la première dans mon cœur, la mère de mes enfants. Je la respecte aujourd’hui plus que jamais. Je suis conscient aujourd’hui qu’elle n’a vécu que pour me rendre heureux, en témoigne son acte quand elle est partie pour persuader Mossane de revenir.

Quand j’ai voulu lui expliquer l’histoire avec Mariama, elle m’a dit que je n’avais pas besoin de m’expliquer parce qu’elle me connaissait et connaissait sa « copine ». Elle s’est excusé de l’avoir introduite dans nos vies juste par pur esprit de compétition. Je lui ai demandé pardon.

Mais aujourd’hui je suis convaincu que je ne suis polygame que dans une certaine mesure, car mon cœur, mon âme, mon corps ne vibrent que pour une seule et unique femme : Mossane.

On commet des erreurs et j’en ai commis. En entrant dans l’appartement de Mariama ce jour là j’aurai dû avant tout penser à Aïcha. Mais non, je me suis conduit comme un imbécile. Et si ma punition doit être de vivre sans Mossane, je le paie à un prix extrêmement élevé car je sais que je ne le supporterai pas.

Je suis dans le salon, je regarde la télé avec les enfants et Aïcha, mais comme toujours ma tête est ailleurs, avec Mossane.

J’aimerai être avec elle, caresser son ventre, la voir me sourire et apaiser ma peine. Je pense à elle aujourd’hui plus que les autres jours et j’ai tellement envie de la serrer contre moi. Je voudrais juste être avec elle.

Ce manque est comme un vide. Le vide c’est pire que de ne rien sentir car on tombe dedans, espérant atterrir mais on n’atterrit jamais. Il devient de plus en plus profond….tel un abîme.

Je suis ailleurs en ce moment. A tel point que c’est Aïcha qui me fait signe que mon téléphone sonnait.

Abasse qui m’appelle à cette heure ci ? J’espère qu’il n’est rien arrivé me dis-je.

-allo beau frère, c’est la maman qui m’a dit de t’appeler parce qu’on a amené Mossane à la clinique Zeynab, celle de sa copine Maty. Je pense qu’elle va accoucher.

J’attrapais mes clés.

-Abdou qu’est ce qu’il y a ? Demanda Aïcha inquiète.

-on a amené Mossane à l’hôpital. Il parait qu’elle est sur le point d’accoucher. A tout à l’heure.

J’arrivais à la clinique et trouvais Abasse et ma belle mère dans la salle d’attente.

Une heure plus tard, Maty vient nous avertir qu’elle avait enfin accouché, un garçon encore. Il faisait 21 heures passées.

Je la retrouvai plus tard dans sa chambre pour lui amener le bébé comme la première fois et elle pleurait comme à la première fois.

Je la regardais comme si je ne l’avais jamais vu, c’était bizarre cette gêne qui s’était installée entre nous depuis quelques temps. On aurait même dit qu’on n’avait jamais rien partagé de notre vie.

-Abdou, tu peux y aller je vais rester avec elle, m’avait dit sa maman.

Je voulais rester avec eux, rester pour regarder Mossane dormir. J’avais besoin de ça.

-non maman, vous pouvez tous y aller. Je vais bien, je ne suis pas fatiguée, dit-elle.

J’avais insisté pour rester mais elle m’a dit qu’elle ne préférerait pas.

Je suis donc rentré, à contre cœur. Et ce qui me fait le plus mal, c’est que quand Mossane me parle, je sens toute la haine du monde dans sa voix, je sens un énorme dégoût dans son regard et ça me tue à petit feu.


MOSSANE SARR

Comme pour la naissance de Amadou, j’ai baptisé à la clinique avec la famille et les amis. Abdou a donné le nom de mon père à mon fils, Djamil Sall.

Aïcha n’est pas venue, elle m’a appelé prétextant que sa bonne l’avait lâché à la dernière minute et qu’elle ne voulait pas amener les enfants avec elle parce qu’ils étaient trop turbulents. Je la comprenais.

Papa a dit que je n’allais pas revenir à la maison. Il a chargé maman de ranger tous mes bagages et de les amener à ma maison, que Abdou avait continuée à payer d’ailleurs sans que personne n’y habite.

Je ne peux aller à l’encontre des décisions de mon père car quand Abdou est venu demander ma main, il m’a appelé et il m’a demandé si j’avais entendu ce que Abdourahmane avait dit, je lui ai dit que oui, il me l’a fait répété. Et il m’a demandé si je voulais me marier avec lui, à trois reprises, je lui ai répondu que oui, ce qui m’avait fait très peur ce jour là. Il m’avait alors dit qu’à partir de ce jour, je n’avais plus de chambre dans sa maison et qu’il n’accepterai jamais que je divorce.

Et quand je suis revenue de Yilfa, il m’a dit qu’il me laissait là juste le temps que j’accouche et qu'après je n’aurais qu’à régler mes problèmes avec Abdou mais que je ne vivrai pas sous son toit.

C’est ainsi que le soir du baptême, Abdou est venu nous prendre à la clinique. Mouhamed était resté avec ma mère mais juste pour quelques jours, le temps que je me repose un peu car j’avais eu une épisiotomie et comme lui, Djamil pleure beaucoup et ne dort pas la nuit.

Je suis rentrée à la maison le cœur lourd. Jamais je n’aurai imaginé que j’y remettrai les pieds. C’était comme si personne ne l’avait jamais quitté.

-il m'arrivait de passer la nuit des fois ici et avant-hier, tes copines sont venues nettoyer à la demande de ta mère. Sinon, est ce qu’on peut parler ?

-j’espère que ça ne sera pas long, je suis très fatiguée.

-Mossane, j’aimerai que tu m’écoutes stp. Avec Mariama, il….

-Abdou stp, dés à présent il faudrait que tu saches que je n’ai pas l’intention de rester ici ni avec toi. Je ne reviendrai pas sur ma décision. Mon père ne veut pas d’une fille divorcée dans sa maison, je vais si tu le permets garder la maison pour moi et les enfants, sinon j’en chercherai une autre. Pour ce qui est de toi et de cette fille, je ne veux rien entendre stp, lui dis-je dépitée

-Mossane, je ne te demande qu’une chose, c’est de m’écouter. Je veux juste que tu saches ce qui s’est passé entre elle et moi. Rien d’autre alors je pense que je mérite au moins que tu m’écoutes même si c’est la dernière fois. Il ne s’est rien passé entre elle et moi ou du moins pas ce que tu crois. Il est vrai que j’ai eu un petit moment de faiblesse et que je l’ai embrassé mais je n’ai pas couché avec elle. Elle a fait en sorte de m’attirer à elle afin de me faire croire qu’elle était enceinte et pour que toi et moi nous ne nous entendons plus et visiblement elle a réussi car j’ai l’impression à chaque fois que tu me regardes, tu portes la haine du monde dans ton cœur pour moi.

-Je ne comprends rien à ce que tu racontes. Comment t’a-t-elle attiré à elle et comment se fait-il qu’elle t’ai fait croire qu’elle était enceinte de toi alors que tu affirmes que tu n’as pas couché avec elle ? Et tu me dis Abdou que tu l’as embrassé. Comme ça ?

J’étais déçue.

Donc, c’était vrai qu’il s’est passé quelque chose entre eux, même s’il ne s’agit que d’un baiser, c’est quelque chose. Et j’aurais voulu vivre dans le doute que cette femme avait été enceinte de Abdou plutôt que d’avoir la confirmation par sa bouche qu’ils se sont embrassés….

-parce que c’est elle-même qui l’a avoué

FLASHBACK

-Monsieur le commissaire…

-Inspecteur Mademoiselle, INSPECTEUR, coupa le cousin d’Abdou dans son bureau en face de Mariama.

-d’accord monsieur l’inspecteur, d’accord. Je vous jure Inspecteur sur ce que j’ai de plus cher au monde que je ne voulais pas en arriver là mais c’est mon copain qui a eu l’idée de le droguer et de lui faire du chantage. Je l’aimais vraiment et ce dés la minute où j’ai posé les yeux sur lui et je voulais faire le tout pour l’avoir et j’allais y arriver mais il s’est défilé à la dernière minute, il aurait juste suffit qu’on le fasse ce jour là mais il s’est défilé. J’étais partie voir un marabout qui m’a donné trois poudres. Pour la première, je devais me raser les parties intimes et les aisselles, prendre les poils et les bruler. Ensuite je les aurai mélangé avec la poudre et l’eau que j’avais obtenu en me nettoyant les parties intimes après je l’aurai fait boire à Abdou pour qu’il pense à moi sans arrêt. Cela a été facile car j’ai réussi à le lui faire boire dans du jus quand il est venu chez moi. La deuxième était destinée à semer la discorde entre sa deuxième et lui, pour qu’ils ne s’entendent plus car le marabout avait dit que leur lien était très fort et qu’il ne regardait plus aucune autre femme qu’elle et qu’il fallait que je sème la zizanie entre eux. Il me fallait juste disperser la poudre quelque part où eux deux marcheraient, je l’ai dispersé dans la cour de leur maison la deuxième fois que j’y suis allée et pour la troisième, je devais la mettre dans une bouteille et me nettoyer les parties intimes avec juste avant de coucher avec lui et comme ça après, il ferait tout ce que je voulais, tout et qu’il ne pourrait plus jamais se passer de moi. Mais je n’ai pas pu utiliser cette dernière car quand il est venu à la maison la première fois et qu’on s’est embrassé, il m’a laissé en plan alors qu’on était à deux doigts de le faire mais je savais qu’il allait revenir mais malheureusement mon copain l’avait vu sortir de chez moi et il l’a reconnu comme étant le mari d’Aïcha. Il m’a alors dit de faire le tout pour lui soutirer le maximum d’argent. Il m’a alors frappé et menacer de me tuer, il en est capable. On a alors mis en marche ce plan. Il était squatté devant chez moi à longueur de journée le guettant et quand Abdou est revenu, je l’ai drogué et avec son aide, on l’a déshabillé et mis dans mon lit. On a alors pris des photos de lui et de nous deux. Et on a d’abord voulu lui faire croire qu’on a couché ensemble lui et moi et que j’étais enceinte mais il n’a pas marché. Alors, il m’a dit de lui demander de l’argent en échange des photos. Je vous jure que je ne voulais pas en arriver là, moi tout ce que je voulais c’était l’avoir lui parce que sincèrement je l’aime et j'enviais Aïcha. Raconta Mariama apeurée

-je veux que tu me dises comment on peut faire pour enlever ce que tu as fait entre Mossane et moi ou je te jure que je te tue de mes propres mains

-malheureusement seul le vieux qui avait fait le travail pouvait le défaire. Je suis partie le voir la semaine passée pour qu’il me fasse quelque chose pour que mon copain me foutte la paix et que tu reviennes à de meilleurs sentiments avec moi mais là bas, on m’a dit qu’il avait fait un infarctus qui a fini par l’emporter Je t’en supplie Abdou pardonne moi, je te jure que je regrette maintenant.

Elle s'était jetée au pieds de Abdou qui l’empoigna pour qu’elle se relève

-tout ceci n’avait été que pour te faire peur pour que tu dises la vérité. Là tu ne me donnes pas le choix, je vais te laisser pourrir derrière les barreaux toi et l’imbécile qui te sert de petit copain, avait craché Abdou très en colère et dégouté

FIN DU FLASHBACK

-Abdou, si tu n’y étais pas allé, cette femme ne t’aurai pas donné à boire cette chose qui soit disant t’a fait tourné la tête, vous ne vous seriez pas embrassés et elle n’aurait pas eu cette illusion de pouvoir te conquérir car en l’embrassant tu lui as fait croire que c’était possible. Pourquoi quand vous trompez vos femmes, vous ne pensez jamais à ce qu’elles peuvent ressentir ? Pourquoi vous ne vous mettez jamais à leur place ? Tu voudrais que je te pardonne ce « petit baiser » ? Mais me l’aurais tu pardonner toi ? Bien sûr, tu me diras que tu es un homme et moi une femme, que tu as droit à quatre femmes et moi non. Oui mais quatre femmes pas quatre maîtresses ! Tu me diras que lorsqu’une fille a plusieurs copains on la traite de pute et lorsqu’elle sera mariée et aura des enfants, cette étiquette de collectionneuse la poursuivra quand même alors que lorsqu’il s’agit d’un homme, on dira que c’est un guerrier derrière qui couraient toutes les femmes ! Et à chaque fois qu’on se disputeras tu me rappelleras toutes mes aventures, juste pour me blesser. Tu me diras que tu n’es qu’un homme et que je dois comprendre que tu as eu un petit moment de faiblesse ! Ce petit moment de faiblesse que tu ne m'aurais jamais pardonner au risque de me répudier et de faire de moi une adultère. Et pourtant, la punition divine est la même pour l’homme que pour la femme alors pourquoi penses tu avoir le droit de me tromper et de venir me demander de te pardonner alors que toi tu ne me pardonnes même pas d’être montée dans la voiture d’un collègue. Ne me demande pas de te pardonner ce « petit baiser » car je ne le ferai pas Abdourahmane. Je ne te laisserai plus jamais m’embrasser avec ces mêmes lèvres avec lesquelles tu as embrassées cette femme. Je ne te laisserai plus me toucher avec ces mains avec les quelles tu as caressées cette femme. Je ne veux plus rien avoir avec toi. On a eu des enfants. Dieu l’a voulu mais entre toi et moi, c’est fini et ce depuis très longtemps. Tu n’as même pas honte d’avoir flirter avec la copine de ta femme. Pauvre d’Aïcha ! Abdou je te respectais, je t’aimais, je croyais en toi, je te faisais confiance aveuglément parce que durant tout le temps que l’on est sorti ensemble on ne s’était jamais embrassé, le seul petit moment « intime » qu’on avait eu, c’était ce long câlin à la plage juste avant notre mariage et je me disais toujours que ce n’était pas chose courante de nos jours, que le jour où tu ferais entrer une autre entre nous, ce serait en l’épousant. La seule chose qui me permettait de tenir, c’était de croire que tu m’aimais et que jamais tu ne me ferais souffrir comme en ce moment.

-Mossane, je ne te demanderai pas de revenir avec moi mais tout ce que je souhaite c’est que tu puises au plus profond de toi la force de me pardonner. Pardonne-moi car je ne supporte plus ce regard accusateur avec le quel tu me regardes depuis un certain temps

Il s'est levé et il est sorti.

J’avais mal…

Mon Dieu que les gens sont mauvais, que les gens peuvent être vils et dénudés de toute humanité. Comment peut-on vouloir ce que l’autre a au point d’en arriver à cette extrémité ? Comment peut-on vouloir détruire une famille entière, séparer les gens juste parce qu’on veut être à leur place ? Comment peut-on se réclamer ami de quelqu’un et vouloir lui voler son bonheur à n’importe quel prix ?

Les gens ne pensent plus à Dieu, personne ne croit au fait que chacun à sa propre destinée et qu’irrémédiablement il la vivra.

Et ma destinée à moi a été de tombée amoureuse du mauvais. Je l’ai épousé avec les meilleures intentions du monde. Je l’ai épousé parce que je l’aimais tout simplement.

Je l’ai dit, tout autant qu’on ne choisit pas ses parents, tout autant on ne choisit pas l'être aimé. Si cela n’avait tenu qu’à moi, j’aurai eu mon mari à moi toute seule.

J’ai eu le choix et j’ai choisi l’amour mais pas la polygamie. Pas une fois, je n’ai voulu aller en guerre contre Aïcha mais dés le début elle m’a prouvé que j’avais eu raison d’avoir peur du mariage polygame.

J’ai aimé Abdourahmane du plus profond de moi-même, je l’ai aimé comme il n’avait jamais été permis d’aimer un homme. Je l’ai aimé au point de suffoquer quand j’avais été loin de lui. J’ai souffert et pleuré dans mon lit loin de lui parce que je ne pouvais pas vivre sans lui.

Pourtant, là j’avais pris la ferme décision de vivre sans lui. J’ai fait le mauvais choix, celui de me marier à lui. Je ne regretter cependant pas car de lui, j’ai le plus beau trésor du monde, mes garçons. Aujourd’hui, je fais le choix de ne pas souffrir car malgré tout, je ne supporte pas qu’il ait regardé une autre et qu’il ait eu envie d’elle au point de l’embrasser et de se retrouver presque nu avec elle. Aïcha, j’ai pu supporter. C’est sa femme, mais pas cette tromperie.




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