LES TURPITUDES D'UN MARIAGE P...

By QueenKimshy

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Mossane rencontre Abdourahmane par le plus grand des hasards. Née alors une passion fulgurante entre eux. Il... More

CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 18
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
CHAPITRE 22
CHAPITRE 23
CHAPITRE 24
CHAPITRE 26
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NOUVELLES HISTOIRES

CHAPITRE 25

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By QueenKimshy

ABDOURAHMANE SALL



Ça doit faire plus de trente minutes que je fais les cents pas dans la salle d'attente de la clinique Pasteur, là où Mossane faisait son stage.



Elle est avec le docteur et plus le temps file, plus j'ai peur, peur qu'il ne soit arrivé quelque chose au bébé. Si jamais, elle le... non je n'ose même pas y penser.



Elle m'a réveillé en pleurant et en disant qu'elle était en train de perdre le bébé. Le côté du drap où elle était couchée était maculé de sang, elle en avait beaucoup perdu et elle a dit qu'elle ne l'a pas senti. Elle avait des contractions, pas trop violentes, mais elle saignait. Ce qui m'a le plus inquiété.



Elle n'a pas arrêté de pleurer tout le long du trajet et je ne savais pas comment faire pour la calmer. Heureusement qu'on est vite arrivé à la clinique.



Mon cœur bat comme alerté contre un mauvais sort. Je m'imagine des scènes, des trucs fous.



Maty sort du bureau et vient vers moi. Je n'aime pas l'expression de son visage. Je n'aime pas ce que je pressens.



-Abdou, viens avec moi stp.



Je la suis dans un autre bureau. Mossane était toujours avec le gynécologue. Je voulais lui demander mais je redoutais ce qu'elle avait à me dire.



Je m'assoyais à la chaise qu'elle m'indiqua.



-qu'est ce qui se passe Maty ? Comment va-t-elle ? Comment va le bébé ? Lui demandais-je totalement découragé.



-elle va bien. Le bébé aussi va bien. Enfin, pour le moment.



J'eus un ouf de soulagement.



-Abdou, c'est la deuxième fois que Mossane fait une menace et ce dernier est vraiment grave. La première fois, elle était ici à la clinique heureusement. Elle a commencé à avoir de violentes contractions et on l'a pris en charge. Mais là, elle a beaucoup saigné et tu sais que ce n'est pas bon pour la grossesse. Il va falloir que tu prennes soin d'elle sinon on va devoir la garder ici sous surveillance. Il lui faut un repos strict.



-comment ça la deuxième fois qu'elle fait une menace ? Je n'étais pas au courant de la première. C'était quand ? A cause de quoi ?



-la première fois, c'est arrivé comme ça et je pense qu'elle était trop stressée. On était dans le bureau et elle a commencé à se sentir mal, au point qu'elle ne pouvait plus se tenir correctement. Heureusement, elle était ici et on l'a pris en charge très vite. Je ne sais pas comment tu as fait pour ne pas le remarquer parce qu'elle est restée presque une semaine sans venir travailler. Pour celui d'aujourd'hui, je pense que c'est dû à un choc. Elle dit qu'elle n'est pas tombée ni ne s'est cogné à quelque chose mais je ne sais pas. Elle doit rester obligatoirement au lit, elle ne doit rien faire. Il faut la surveiller sinon, elle risque de perdre le bébé.



-ok, on peut rentrer ?



-non, on la garde en observation cette nuit et si tout va bien, demain elle pourra partir. Maintenant, il lui faut des habits propres, si tu peux aller lui en chercher stp.



-je peux la voir avant ?



-bien sûr !



Je la trouvais dans le cabinet du gynéco. Elle a commencé à pleurer dés qu'elle m'a vu. J'avais le cœur en mille morceaux. J'ai réussi à la calmer avant de retourner à la maison et lui amener des habits.



Deux menaces de fausse couche ?



Grand Dieu ! Et je n'ai rien vu. Mossane est restée une semaine sans aller au travail et je ne m'en suis même pas rendu compte.



C'était sûrement ces jours où je partais sans elle. Le soir je la trouvais toujours au lit et dans ma tête, il n y avait rien vu qu'elle ne m'avait rien dit. C'est juste après qu'elle avait commencé ses heures sup sûrement.



Mais merde, où étais-je moi pendant qu'elle souffrait tant ? Pendant tout ce temps, je lui ai fait la tête, lui en voulant pour des histoires à dormir debout. Elle souffrait. Elle a enduré ça toute seule. C'est donc à ça qu'elle faisait allusion quand elle me disait qu'il y a eu des choses qu'elle aurait aimé partagé avec moi. Je me rends compte que je n'ai pas été à la hauteur, que je n'ai pas été digne d'elle. Mais c'est fini tout ça.



J'ai passé la nuit avec elle à l'hôpital mais j'ai dû aller au travail car j'avais une réunion que je ne pouvais manquer. Ma présence y était cruciale.



-Stp Maty, tu peux prendre soin d'elle. Je vais au bureau vite fait après je reviens. N'est ce pas qu'on pourra rentrer aujourd'hui ?



-vas-y, je termine ma garde comme ça mais je vais rester dormir dans sa chambre jusqu'à ce que tu reviennes. Après tu pourras la ramener.



Je suis allé à la maison d'abord, prendre une douche et me changer. J'ai trouvé Aïcha préparant les enfants pour l'école.



-d'où est ce que tu viens comme ça ? Tu n'as pas dormi ici ?



-je viens de l'hôpital ! Mossane est malade. Dis moi Aïcha, hier matin pendant que j'étais sorti avec les enfants, tu as vu Mossane descendre ? Est-elle tombée ou a-t-elle eu un malaise ?



-qu'est ce qu'elle t'a encore dit ? Me répond t-elle un peu nerveuse, sur la défensive je dirai, avant d'enchainer par :



-Abdou, je ne suis pas la baby-sitter de ta femme. Moi je ne la vois presque jamais ici sauf quand tu es là. Elle va bien j'espère ?



-oui ça va, ne t'inquiète pas.



Je suis revenu à la clinique juste après la réunion. Depuis deux ans, je n'avais pas pris de congés, sauf quand je me suis mariée avec Mossane, pour deux semaines seulement. Là, je devais le faire. Je travaillerai à la maison et irai au bureau si nécessaire. Il faut que je surveille la grossesse de Mossane, que je sois à ses côtés et qu'elle sente à quel point je l'aime car je sais qu'elle en a beaucoup douté dernièrement et cela a eu des répercutions négatives sur sa grossesse sûrement. Je ne peux pas courir le risque qu'elle perde le bébé. Je ne me le pardonnerai pas...



Elle dormait toujours. C'est vers 17 heures que le médecin m'a autorisé à la ramener a la maison après moult recommandations. Elle disait qu'elle n'avait plus mal mais il fallait qu'elle reste au lit et évite beaucoup de chose. Je vais prendre soin d'elle comme il se doit, comme elle le mérite parce que Mossane c'est ma Mossane.



-pourquoi ne m'as-tu pas parlé de ta première menace de fausse couche ? C'était à cause de quoi ? Comment se fait-il que tu sois restée autant de temps sans aller au travail sans que je ne m'en rende compte ?



-on ne se parlait pas, c'était ce temps là où tu partais au travail sans moi et je ne voulais pas que tu croie que je m'en servais pour me réconcilier avec toi ou que tu ne le prennes pour des caprices. Mais tout ça, c'est le passé et ça n'a plus d'importance.



J'avais honte mon Dieu. J'avais mal pour tout ce qui s'était passé ces derniers temps. J'ai amené Mossane dans ma vie, je lui ai promis de prendre soin d'elle, de la protéger, d'être là pour elle et au moment où elle a eu le plus besoin de moi, au moment où je devais le plus être présent dans sa vie, je me suis conduit comme un parfait imbécile. Je ne me le pardonnerai jamais s'il lui arrivait quelque chose.



-pardonne moi d'avoir failli ces jours là. Je ne peux pas te promettre que l'on ne se fâchera plus mais je te promets que je ne dormirai plus jamais alors que je suis fâché avec toi, je ferai le tout pour que l'on règle nos problèmes quand ils se présenterons à nous.






MOSSANE SARR




Je n'ai pas dit à Abdou que c'est à cause de Aïcha que tout ceci est arrivé.



Non seulement, il allait lui créer des problèmes mais après elle va encore passer son temps à me faire chier alors que moi j'ai dû mal à me contenir, à ne pas lui répondre quand elle me cherche.



Mais au-delà de tout même, je refuse de gâcher mes journées en m'attardant à raconter à Abdou tout ce que sa folle de femme fait. Mais heureusement pour elle, que mon bébé va bien.



Quand je suis arrivée à la clinique, pour moi c'était fini. Quand Docteur Faye a commencé à me faire l'échographie, il a tourné l'écran pour que je ne voie pas ce qui se passait. Je l'ai supplié de me montrer, j'en pleurais même. Ces dix minutes ont été les plus longues de toute ma vie. Puis le médecin, m'a dit que le bébé allait bien mais que mon placenta s'était légèrement décollé. Il me fallait du repos et de la surveillance surtout. Je ne devais pas bouger du lit. Il m'a dit



-si tu reviens ici Mossane, je t'attache à un lit jusqu'à ton accouchement.



Quand Aïcha m'a vu revenir, elle avait comme peur. Et à juste raison. Abdou n'a pas remarqué son comportement parce qu'il ne se doute de rien de ce qui s'est passé hier. Elle pense que je suis comme elle, à mentir et à conspirer sans cesse.



Je suis restée aliter pendant un mois où je ne quittais le lit que pour la salle de bain aidée toujours par Abdou. Il avait pris un mois de congés pour s'occuper de moi. Un mois pendant lequel, il me traitait comme un bébé, à croire qu'on lui avait même dit que la cuillère avec la quelle je devais manger était trop lourde pour moi. Il était au petit soin avec moi. Même quand il n'était pas là, la nuit je le sentais qui venait voir si je n'avais rien, si tout allait bien. A la longue, la chambre m'insupportait. Je m'énervais et me défoulais sur lui parce qu'il refusait que je me lève même du lit. Je lui criais dessus avant de finir par pleurer.



Je le voyais le pauvre faire des pieds et des mains pour ne pas me vexer, pour me faire plaisir. Après, il m'a fallu l'intervention de Maty pour qu'il me laisse aller au salon. J'avais le droit maintenant de sortir et d'aller au salon. Là, je soufflais. Et c'était les rares fois où je voyais Aïcha et c'était tant mieux pour nous deux. Elle n'est jamais venue, pas une seule fois me demander comment j'allais. Je ne m'y attendais pas mais à sa place je l'aurais fait, comme l'avait fait Nabou et Khady, toujours aussi complices et ne se mêlant jamais de rien.



J'avais grossi, j'étais affreuse, à tel point que quand Abdou me regardait puis riait en m'appelant joufflue, je pleurais. J'étais à fleur de peau. Pour un rien, j'éclatais.



Puis quand son congés est terminé, j'allais beaucoup mieux déjà, je pouvais sortir me promener maintenant et faire certaines choses moi-même. J'avais repris une vie normale disons.



Maman venait plus souvent à la maison, elle rentrait quand Abdou revenait du bureau.



D'ailleurs lui il ne restait plus très longtemps là bas. Il travaillait beaucoup plus à la maison.



La fin de ma grossesse nous a beaucoup rapproché. Chaque soir, il m'amenait en promenade. On garait la voiture et faisait un tour à pieds. On allait avec les enfants le plus souvent, Aïcha prétextait toujours quelque chose à faire quand Abdou lui demandait de venir avec nous.



Mon trio venait quelques fois les week-end quand Abdou n'était pas de tour chez moi et ces moments que je partageais avec elles étaient exceptionnels comme toujours. Elles amenaient toujours quelques chose pour moi ou le bébé.



La première fois qu'elles sont venues pour passer le week-end avec moi, Aïcha était de tour et devait cuisiner mais elle a refusé catégoriquement de le faire, disant que puisse que moi j'avais invité du monde à la maison, je n'avais qu'à entrer dans la cuisine.



Abdou était sorti faire son footing et à son retour ils nous a trouvé, mes copines et moi dans la cuisine et il a demandé pourquoi Amina cuisinait mais celle-ci lui a dit :



-dieukeur yaw tamit, on vient toutes les trois passer l'examen pour être la prochaine madame Sall et donc il faut que tu goutes à notre cuisine pour commencer. On a mis tes épouses hors de la cuisine, aujourd'hui c'est mon tour et après ce sera celui de Saly puis de Adja. Mais comme Mossane « ne croit pas en Dieu » sur tout te concernant, elle nous surveille pour pas qu'on verse notre potion d'amour dans la sauce et que tu tombes fou amoureux de moi et les laisse elle et Aïcha.



Abdou avait tellement rit avec nous dans la cuisine qu'Aïcha a failli s'étouffer de colère, tout le week-end elle a fait la tête.



Deux week-end après, elle a ramené ses copines à la maison, les mêmes qui avaient diné avec nous un soir et une nouvelle, Daba, je pense bien. Abdou n'avait pas l'air de trop aimer cette dernière.



Cette situation me semblait tellement comique, jusqu'à ce que je remarque Mariama qui se mettait trop à l'aise avec Abdou. Il semblerait même qu'il s'était familiarisé avec elle car des trois, c'était avec elle qu'il discutait le plus. Elle n'avait pas froid aux yeux.



Aïcha semblait n'avoir rien remarqué mais moi si, surtout au cour du repas, elle s'est d'abord précipitée pour s'assoir à côté de lui et sa façon de le regarder ne m'inspirait rien de bon. Elle était durant toute la journée focus sur Abdou.



Mes copines s'entendent bien avec lui. Quand il les voit, il leur en dit des choses. Par exemple, une fois il a dit à Adja que comme j'étais enceinte elle devrait venir me remplacer au lit jusqu'à ce que j'accouche. Quand il voyait Saly, c'était toujours « boy temps yi danga mol deih, do nieuw ma dieul la » (tu es séduisante ces jours ci, viens que je te prenne comme petite copine) et elles aussi en faisaient du genre « je n'attends que ça bébé ».



Mais ce que la copine de Aïcha fait comme ça, c'est tout sauf une relation de complicité amicale avec le mari de sa copine. Je suis jalouse oui mais je suis assez lucide pour voir que cette femme est en train d'allumer mon mari devant moi, lui d'ailleurs semblait gêner par l'attitude de cette fille. Ça se voyait.



La rivalité, l'idiotie et l'esprit de compétition d'Aïcha risquent de la mener vers quelque chose qu'elle aura beaucoup de mal à régler.



Sa copine est vulgaire et tape à l'œil à souhait. Elle n'a pas froid aux yeux, du tout alors. Elle semble être ce genre de personne à n'avoir peur de rien. Mais ça, c'est pas à moi de le régler.







Aujourd'hui je suis sortie avec mes copines. Je suis allée acheter quelques trucs dont j'aurais besoin pour l'accouchement, pour le bébé.



Je suis à huit mois. A chaque fois que je vais faire mes visites, je passe par la boutique pour bébés qui se trouve à côté de la clinique et j'achète une chose que je vais regarder mille fois par jour en l'imaginant sur mon bébé.



Abdou m'a appelé pour me dire qu'il n'avait trouvé personne à la maison et qu'il allait à la salle de sport.



J'arrive avec mes copines un peu avant dix neuf heures et trouve un grabuge pas possible à la maison.



Aïcha se disputait avec Astou, la bonne.



Plus rien ne me surprend venant d'elle et je savais que ce jour arriverait tôt ou tard. Chaque jour, je les voyait rire sous cape de moi ou se dire des choses à voix basse dés qu'elles me voyaient. Ça ne pouvait pas donner quelque chose de bon à la fin.



J'entre donc avec mes copines et les trouve en train de se crier dessus et le gardien essayant de les séparer.



Dés qu'elle me voie, Astou se tourne vers moi :



-voilaaaa, Mossane est là. Chaque jour, tu étais là à parler d'elle sur son dos. Tu disais sans cesse du mal d'elle. Mossane, Aïcha nena danga serigne tou Abdou bamou tak la wayei mom dina dindi ligeey bobou (elle dit que tu as marabouté Abdou pour qu'il t'épouse mais qu'elle va faire le tout pour enlever le sort).



-tay rek lay tég... sa nd... , cria Aïcha en se dirigeant vers elle alors qu'elle avait mis maman Coumba sur son dos.



J'avais envie de rire de tout ça et comme j'aime pousser le bouchon trop loin quelque fois, je m'approchait d'elles.



-attends Aïcha. Si tu veux te battre avec elle, ce n'est pas un problème mais stp attends que je prenne la petite avant que vous ne la blessiez, elle n'y est pour rien.



Je lui prenais la fille sans qu'elle ne fasse d'objection. Pauvre petite pleurait tellement fort, c'était horrible et Saly a dû la prendre à cause de mon ventre. C'est en ce moment qu'on a remarqué qu'elle avait eu une blessure au poignet et qu'elle saignait. Serait ce de là que vient le problème ?




Aïcha s'est alors dirigée vers Astou, injure à la bouche alors que cette dernière n'avait pas l'intention de se laisser faire.




-Aïcha, tay lalay weer ni geedj (je vais dévoiler tous tes secrets). J'attends que tonton Abdou revienne du travail pour lui dire tout ce qui s'est passé le jour où ta mère est venue ici. J'avais tout entendu. Je faisais la chambre des enfants. Vous n'aviez même pas honte ta mère et toi de mentir. Je vais aussi lui parler de la gifle que tu lui as donnée l'autre jour quand tonton Abdou est sorti avec les enfants. J'étais dans la cuisine ce jour là et j'ai tout vu. Yaw douli Mossane sakh moleu geun (même les chiottes de Mossane valent mieux que toi).



Et au moment où Aïcha allait s'attaquer à elle, Abdou se montra, se raclant la gorge comme s'il émergeait d'une plongée. Il était là depuis le début on dirait, sur le balcon surplombant le salon d'en bas.



-tonton Abdou est là et tu vas tout lui raconter Astou, dit-il d'une voix calme et glaciale à la fois en descendant les escaliers, les mains dans les poches.



Je voyais cette pauvre Aïcha horrifiée. J'avais pitié d'elle sur le moment et j'avais tout autant honte de tout ceci.



Je suis montée avec mes copines et les enfants, les laissant tous les trois en bas, sans dire un mot. Je me suis occupée de la plaie de maman Coumba qui du reste était assez profonde. Il lui fallait quelques points de suture et éventuellement un sérum anti tétanique. Et je n'avais pas ça ici.






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